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Ace Frehley
Frehley's Comet
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le 23 Septembre 2016 par FRED


C'est agréable.
Je trouve que, pour l'époque, c'est justement plutôt en retrait des excès "Glam" de la scène US de l'époque. C'est davantage ancré dans les 70's, en particulier les soli, la production, quelques compositions ("Dolls" ! Que j'aime bien...).
Cela explique d'ailleurs, à mon avis, le succès mitigé du disque à l'époque, mais aussi le fait que je l'apprécie aujourd'hui.
Ace Frehley a quand même un sacré feeling à la guitare.
Au petit jeu (souvent vain) de comparaisons, je préfère largement cela au KISS de la même époque, c'est plus vintage et, contrairement à ce que semble penser le chroniqueur, pas du tout racoleur. C'est même le contraire : Ace a tout du beautiful looser, il semble en décalage avec son époque. Ce qui a peut-être contribué à son insuccès (relatif) de l'époque contribue aujourd'hui beaucoup au charme de l'album.

le 20 Octobre 2015 par ANGEL D


Après son départ chez les KISS, Ace avait pris son temps pour revenir sur le devant de la scène... C'est le moins qu'on puisse dire.
En 84, il monte son groupe, "Frehley's Comet", et il faudra attendre trois ans pour enfin découvrir son album.
Disque assez hétérogène musicalement, Ace propose avec son groupe de combiner le Hard Rock et le Rock FM, avec quelques curiosités par-ci par-là.
Au chant, il ne sera pas tous seul, il y aura le chanteur Tod Howart, qui joue également de la guitare rythmique, pour le secondé.

Le contraste entre la voix de Ace, presque monocorde et Rock ; et la voix de Tod Howarth, plus nuancé et aiguë forme une bonne combinaison.

La formule en soit est pas trop mal, franchement : j'aime les groupes ou il y a deux vocalistes (remember "deep purple" mark 3), et j'aime le fait de varier musicalement les plaisirs : avec Ace, on aurait pu s'attendre à un album juste Rock et finalement peu variés. Ce qui n'est pas le cas ici.

La production typiquement 80s du disque n'est pas mauvaise. Le rendu sonore est pas mal, c'est un peu aseptisé (80s obligent) mais ça le fait et Eddie Kramer se permet quelques fioritures par moments (il y a quelques samples, quelques chœurs et sonorité qui évoque parfois le travail de... Bob Ezrin qui avait produit le mythique "Destroyer" de KISS). Le tout reste plus sobre et moins classe quand même.

Sinon, pour en revenir à la musique, ce disque à les qualités de ses défauts.
Les pistes ne sont pas forcément bien agencées, certains morceaux sont répétitifs et peu inspirés et il est sacrément inégale.

Les trois premiers titres sont les plus ambitieux et les meilleurs .
"Rock Soldiers" est un mid tempo carré et terriblement accrocheur : un hymne Rock ou les riff et la voix de Ace assure carrément.

Plus rapide, "Breakout" dépote avec sa rythmique plombé, ce riff qui pulse un max avec un Tod Howarth au chant qui se débrouille plutôt très bien (à mon avis, sur ce titre, Ace n'aurait pas fait mieux).

Enfin, "Into The Night", reprise de Russ Ballard, fait forcément mouche.
Le titre d'origine, forcément un tube, est excellant et FREHLEY'S COMET BAND rendent le morceaux plus carré. Ils s'en sortent plutôt bien.

Sur les trois premiers titres, tout y est. Du Heavy Rock costaud, avec parfois des mélodies et des colorations FM qui enjolivent les morceaux.
Rien qu'avec ces trois titres-là, ça renvoie des "Asylum" et des "Crazy Nights" à la corbeille.

Sauf que le reste du disque n'est pas au même niveau.
Pire encore, c'est moins bon que ce que KISS propose à la même période...

"Something Moved" montre déjà les limites du Ace FREHLEY'S COMET.
Morceau Rock avec moins d'envergure, y a du riff qui dépote pas mal mais le titre tourne en rond. Tod Howarth s'égosille mais rien y fait...
Bof...

"We Got You Rock", fait illusion.
Titre plus carré, plus direct, on noue refait coup de l'hymne rock façon "Rock Soldiers" en moins bien mais ça passe.

On continue avec un titre presque sympa, "Love Me Right".
Un titre qui restera pas dans les annales (anal ?) mais ça le fait.

Avec "Calling To You" on tombe dans le mauvais.
Peu inspiré, on pense à du Van HAGAR période "5150" dans ses pires moment .Un titre FM bateau, sans feeling, ni relief, sans inspiration, avec un refrain cul cul. Nul.

"Dolls" n'est pas super inspiré (simple et répétitif) mais apporte un peu de fraicheur avec ses sonorités et son ambiance "Bob Ezrin meets Alice COOPER". Ça aurait pu être plus travaillé mais j'aime quand même.
La fin de l'album se rattrape pour le coup.

"Stranger In A Strange Land" est un bon titre Rock avec des bonnes parties de guitare, du bon riff et des parties aérienne... qui prépare au titre instrumental de Ace : "Fractured Too".

Retour au années 70 sur "Fractured Too" avec une rythmique sobre et des jolies parties de guitare bien mélodique. Ça fait du bien au oreilles.

Que dire pour conclure sur ce disque ? Qu'on aurait pu avoir un disque plus solide. On se contentera au final d'un album moyen et inégal dans l'ensemble.
Beaucoup de titres dignes de faces B voire médiocres (le navet "Calling To You") côtoient des titres d'envergure et d'autres avec un potentiel certain.

le 10 Septembre 2014 par SWISSIDOL


Même si les compos sonnent un peu datées au 21ème siècle, cet album a largement fait l'affaire à sa sortie. "Rock Soldiers", "Breakout", "Into The Night" et j'en passe.. Même l'étonnante "Dolls" m'a plu !
Une bien belle entrée en matière pour le début de la carrière solo du Spaceman. Celui-ci a su s'entourer d'un très bon line-up ici.

le 16 Mai 2011 par LE RôDEUR


Un retour du Spaceman qui n'avait pas vraiment fait mouche auprès des nombreux fans de KISS de l'époque, lesquels voyaient sans doute dans le gratteux extraterrestre l'homme capable de retourner aux fondamentaux Rock N Roll (Over) des 70's tandis que la paire Simmons / Stanley, dépositaire de la trademark KISS, s'enfonçait doucement de son côté dans les eaux saumâtres d'un Rock mainstream démaquillé des plus quelconques. En définitive, on attendait sans doute trop d'Ace Frehley, musicien certes doué mais aussi complètement erratique, qui, comme il le dit clairement dans le texte autobiographique de "Rock Soldiers", avait surtout passé le début des 80's à ne rien foutre et à picoler. Après neuf ans d'absence, Frehley se voyait dans l'obligation de produire un chef-d'œuvre pour ne pas décevoir et ce disque n'en est clairement pas un, même s'il s'agit au final d'un assez bon album.

Bizarrement publié sur le label new-yorkais Megaforce de Jon Zazula (METALLICA, S.O.D, OVERKILL, ANTHRAX, en clair, pas vraiment l'écurie "I Was Made For Loving You"!) "Freyleh's Comet" s'avère d'un simple point de vue du style, assez déroutant, à mi-chemin entre le son de Destroyer (la prod' très heavy rock avec ses petits bruitages un peu partout bien que signée Eddie Kramer fait penser à du Bob Ezrin que pourtant Frehley détestait...) et celui du Hard US des 80's avec ses mélodies chatoyantes et ses chœurs rutilants (à défaut de KISS, on dirait du KEEL !).

La face A est la plus intéressante avec l'hymne "Rock Soldiers", le très bon et original "Breakout", le rock mélodique entraînant de "Something Moved" et le plombé "We Got Your Rock". Même le single "Into The Night" n'est pas mal, bien qu'il soit signé par Russ Ballard, l'auteur de quelques-unes des pires atrocités estampillées KISS ("God Gave Rock N'Roll To You", "New York Groove", beurk ! beurk !).

La face B tient bien moins bien la distance, en revanche, et contribue a dévaloriser l'album. Si elle s'entame sur le sympathique "Love Me Right", la suite part un peu en sucette. L'instrumental "Fractured Too" a l'air d'avoir été joué avec des moufles, "Stranger In A Strange Land" contient un emprunt gênant non pas à IRON MAIDEN (rien à voir…) mais à… "Summer Nights" de la comédie musicale GREASE (le "gimme more gimme more" de l'un rappelant franchement le "tell me more tell me more" de l'autre et ça n'est pas du meilleur effet !), "Dolls", son ambiance pseudo-celtique, ses synthés "Charlie Oleg" et ses chœurs d'enfants sont assez, euh… spéciaux ! Quant à "Calling To You" (j'ai gardé le pire pour la fin), c'est franchement le titre honteux du disque. Quelle idée tout de même d'avoir été repêcher le "Megaforce" du groupe 707, qui n'est autre que le générique final du film Mégaforce, soit le nanar le plus kitschouille du ciné américain des 80's (pour des infos détaillées et écouter le titre original, rendez-vous sur Nanarland !). Était-ce un clin d'œil à leur label ? D'autant plus que ce morceau a été substantiellement modifié en y ajoutant un refrain qui n'est qu'un plagiat éhonté d'un titre du groupe STONE FURY ("Lies On The Run" sur l'album "Let Them Talk", même mélodie, mêmes accords, le vol, c'est mal). Voilà qui n'aide pas franchement à un retour crédible, même si l'album, sans être un incontournable, est globalement meilleur que ce qu'on a pu en dire ici ou là, et en tous cas, bien mieux que le très banal suivant, "Second Sighting".

3,5/5.

le 11 Février 2011 par FEELGOOD


Ace Frehley ! Ace le Spaceman... Ace, le mythique guitariste de KISS... Ace le miraculé, Ace le survivant ! Le membre le plus rock'n'roll du groupe, avec son mode de vie déjanté et nihiliste. Un accidenté de la vie. Un mec intègre qui faisait un peu tache à côté du très mercantile Gene Simmons...
En 1987, Ace a quitté KISS depuis déjà cinq ans. Paradoxalement, et alors que son album solo de 1978 avait connu un réel succès commercial (il fut d'ailleurs le seul membre de KISS à décrocher un hit avec le New York Groove de Russ Ballard), on ne peut pas dire qu'il ait énormément fait parler de lui durant cette assez longue période durant laquelle ses ex-compagnons de jeu sortirent plusieurs disques.
"Frehley's Comet" voit le jour en 1987 et précède de quelques mois le "Crazy Nights" du Baiser.
Entouré d'un groupe constitué du batteur Anton Fig (qui joua sur le premier album solo du guitariste, ainsi que sur "Dynasty" et "Unmasked"), du bassiste John Regan et du chanteur/guitariste/claviériste Tod Howarth, ex-membre du groupe 707, Ace nous propose un Hard US basique, le tout étant co-produit par le mythique Eddie Kramer, l'homme des "Alive!", "Rock'n'Roll Over", "Love Gun" et du premier Frehley solo.
Si l'on excepte le remuant et très réussi "Breakout", co-écrit par Eric Carr, et chanté par Tod Howarth, les titres les plus convaincants sont ceux entonnés par Frehley, à savoir le carré Rock Soldiers qui ouvre les hostilités, l'efficace "Love Me Right", basé sur un riff très zeppelinien, "Stranger In A Strange Land", direct et déjanté, avec son excellent riff typiquement frehleyien et "We Got Your Rock", plus facile et au refrain plus pop.
L'inhabituel "Dolls" propose une ambiance plus inquiétante avec ses claviers sournois qui évoquent certaines atmosphères troubles typiquement "cooperiennes"...
Pour le hit de l'album, "Into The Night", Ace a à nouveau pioché dans le répertoire de Russ Ballard. Le refrain racoleur se retient bien mais on déplorera une production trop "cheap". Le potentiel commercial de cette compo aurait dû être davantage mis en valeur, ce qui aurait décuplé ses chances de cartonner, dans la mesure où ce type de chanson marchait très fort alors.
De la prestation vocale de Tod Howarth, on retiendra surtout l'excellent et syncopé "Breakout" (Frehley, Carr, Scarlett), l'un des rares moments de folie du disque, "Something Moved" et "Calling To You" se révélant plus dispensables, ce dernier titre étant une réécriture du "Mega Force" du groupe 707, dans une veine Hard Pop moins inspirée.
L'album se clôt sur l'instrumental "Fractured Too" (Fractured Two ?), évident clin d’œil au "Fractured Mirror" du premier album de Frehley...
S'il est exact que ce "Frehley's Comet" connut un certain succès, c'est d'une part parce que le Hard Rock avait alors le vent en poupe aux States, d'autre part en raison du statut "culte" de Frehley, seul membre du KISS vintage à bénéficier d'une certaine crédibilité rock et à ne pas s'être encore exposé (eXposé ?) à visage découvert.
L'album est bon, mais seulement bon. Au lieu d'être intemporel comme son brillant prédécesseur, il se contente de baigner dans l'air du temps sans pour autant franchir le Rubicon et sonner aussi "moderne" que le "Whitesnake'87" ou que le "Crazy Nights" de KISS (pas encore sorti en juillet). Un tort à mon avis, vu le style pratiqué...
Si l'on ajoute à cela que le style si particulier d'Ace peine ici à se faire entendre et que les solos sont loin d'être marquants, on peut légitimement s'estimer un peu déçu et cela explique pourquoi ce "Frehley's Comet", quelles que soient ses indéniables qualités, fait un peu pâle figure à côté des incontournables de 1987 : "Appetite For Destruction", "Girls, Girls, Girls", "Whitesnake'87" et quelques autres.













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