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Assassin
Interstellar Experience
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le 17 Décembre 2020 par HELHEIM
J'ai pris une habitude depuis quelques temps maintenant lorsque j'écoute un album nouvellement acquis de me rendre sur NIME pour connaître l'avis des chroniqueurs du site sur celui-ci et concernant cet album de Thrash d'ASSASSIN, j'en viens à me demander si j'ai vraiment une oreille pourrie qui me ferait aimer la merde car je suis à l'opposé de cette chronique.
Par exemple, je suis pas fan du morceau "A Message To Survive", à part son intro, alors qu'effectivement le morceau "Baka" est un bon défouloir sympathique, sans autre prétention, que "Resolution 588" et "Abstract War" font partis des meilleurs morceaux de cet album, ainsi que "Junk Food" qui est pas mal aussi. Le reste n'est effectivement pas transcendant mais cela reste correct.
Alors c'est vrai que sur le morceau "Interstellar Experience" l'espèce de fin « atmo » n'est pas du meilleur goût et gâche vraiment le morceau mais cet album est loin d'être" un album de Thrash qui pue" ou "mauvais".
Un bon 3 étoiles pour réhabiliter ce disque.
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le 23 Janvier 2012 par DARK AVENGER
Très bon album de Thrash teuton; je préfère le 1er album, mais ce 2eme album reste malgré tout très bon, avec de surcroit une production beaucoup plus abrasive au niveau des guitares. Donc pour moi, 3,5 arrondi à 4.
De nouveau, je suis en désaccord avec le chroniqueur, qui compare à tour de bras ASSASSIN avec des groupes de Thrash américains et anglais; oui, c'est moins intéressant musicalement que MEGADETH ou que SABBAT, je suis d'accord, mais la musique est différente, le propos n'est pas le même ; c'est du Thrash allemand, et personnellement je n'attends pas la même chose d'un album de Thrash allemand que d'un album de SABBAT.
Pourquoi ne pas comparer plutôt cet album à d'autres groupes de Thrash allemand qui ont sorti des albums à cette époque (87-88); car "Interstellar Experience" n'a pas à rougir à coté (au choix) d'un "The Morning After", d'un "Release From Agony", d'un "Go and Live...Stay and Die", d'un "Persecution Mania", d'un "Finish With the Dogs", ou même d'un "Terrible Certainty".
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le 22 Septembre 2010 par LE MOUSTRE
Pas d'accord avec toi, Canard, sur cette chronique qui replonge l'amateur que je suis dans le moment de l'achat de ce disque (édité en Picture-Disc à l'époque, ce qui était surprenant de la part d'un groupe déjà assez inconnu en 1988).
Il était donc une fois l'histoire de deux disquaires concurrents dans une petite ville de province, qui se tiraient la bourre pour attirer le chaland. On les appelle "lambda" et "beta" ici.
Les dits chalands "hardos" préféraient largement le disquaire "lambda", plutôt que le disquaire "beta". Les petits groupes de thrashers du département, au lieu de se filer rendez-vous au bar, allaient plutôt se rencontrer chez le "lambda" en question. Embouteillages donc les samedis aprèms garantis !! Ambiance sympa et bien cool pour les chevelus.
Voilà qu'un samedi, le "beta", qui n'avait pas grand-chose de thrash en stock, se voit envahi par une demi-douzaine de thrashers cloutés et patchés jusqu'au cou. Émoi de la clientèle ! Et là, ce disque trônait parmi les nouveautés du moment :
ASSASSIN, "Interstellar Experience" : inconnu au bataillon lors de sa sortie.
Bon, on tente une écoute avant l'achat... : "Msieur, msieur, on peut l'écouter siouplet, ce disque ?"
Le "beta" : MMMmmm, dans quelques instants, quand il n'y aura plus de clients... faut attendre...
Ok, on poireaute... Débat entre thrashers : le fan de Mustaine "ouais, ça doit être bourrin, vu le nom"... Le fan de SLAYER : "faut voir le son, ça a l'air allemand, si c'est comme les premiers SODOM, laisse tomber", le fan de SABBAT : "la pochette est marrante, y'a plein de couleurs, bon, je le sens bien, mais faut voir quand même, rapidos, car le disquaire, là, il va pas nous mettre un morceau entier"... Débat hautement intello, donc.
Premiers instants... : son nickel (encore aujourd'hui, précis et clair), riffs d'enfer, batterie folle et furieuse. Le chant arrive, criard, entre Mille Petrozza et Gerre de TANKARD. De grosses similitudes d'ailleurs sont présentes entre ces groupes.
Emballé, c'est pesé : achat direct après 2 minutes d'écoute (des clients, des vrais sont rentrés dans la boutique - arrêt de l'écoute illico) Le beta : "bon, faut se décider là". On gêne un peu... On reviendra pas de sitôt, mais à l'époque, la vente par correspondance était embryonnaire, le choix plus que restreint sur une ville moyenne en notre bonne France.
"Abstract War" est un gros morceau de thrash, parmi les brûlots du genre, du même niveau que les meilleurs des groupes précités. Idem pour "AGD", encore plus speed, génial pour se défouler. Un petit côté NUCLEAR ASSAULT / ANTHRAX sur quelques refrains ajoute au dynamisme de l'ensemble. Ces refrains sont d'ailleurs très facilement mémorisables, très Bay Area.
Oh, aujourd'hui, les 35 minutes de l'ensemble font un peu léger, bien sûr.
Tous les morceaux ne sont pas mémorables, mais rien que pour les 3 premiers ainsi que "junk Food" et "Resolution 588" (message pacifique intelligent), le disque est carton ! Cinq morceaux excellents qui justifient le statut culte de l'ensemble. Les éditions CD ont un morceau en plus : "Strange World" dans l'esprit de l'ensemble.
On ne peut pas être toujours d'accord avec une chronique, même sur NIME, même avec Canard. Je soupçonne celui-ci d'avoir malicieusement anticipé les éventuels désaccords dans sa prose. Peu importe, les morceaux sont bons, voire très bons. Non mais... la meilleure preuve : je me souviens de la quasi totalité de l'album, sans l'avoir écouté depuis plusieurs années... L'intro d’ "AGD", le break spatial à la fin d' "Interstellar", les riffs touffus et précis, les breaks de "A message to survive", les refrains ravageurs, les textes funs et pas bas du front du tout. Et ce son, un peu à l'instar du premier FORBIDDEN, sec et précis.
Bref, à sa sortie, ça le faisait grave !
5 points parce que c'est bon comme une première gorgée de bière.
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le 21 Septembre 2010 par EL CHORIZO
Vi, 2/5, c'est pas faux en effet.
J'ai ressorti l'album d'un vieux carton, et toujours le même choc esthétique, j'ai beau avoir vu des pochettes moches, certaines de SLAYER par exemple, celle-là bat des records. C'est ça qu'est triste finalement. Avec un SLAYER, on oublie vite la pochette moche. Avec ASSASSIN, on ne retient presque que ça.
Les Allemands ont toujours eu un don pour la laideur craignos. Cette pochette, ça rappelle le dragon chien de l'histoire sans fin, ou les illustrations des livres dont vous êtes le héros de la série l'Oeil Noir.
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