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Kreator
Terrible Certainty
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le 22 Avril 2008 par DEADCOM


Pleasure to kill, est sans aucun doute, l’album culte de référence pour KREATOR, c’est indéniable, mais, car il y a toujours un mais, quand ce combo sortit en 87, Terrible Certainty, là les choses sérieuses comme avoir le jour. Loin de moi de penser que le précédent disque était mineur dans la discographie de ce groupe culte de thrash teuton, pourtant face à l’agressivité maîtrisée de ce « terrible certainty », mon cœur de metalhead, balance incontestablement pour 87, et ce pour plusieurs raisons.

Tout d’abord, le son est plus cru et dégraissé à la truelle, de cette empreinte juvénile, et ultra brutale. Les grattes s’en retrouvent décharnée, acérées et terriblement agressives, les médiums et les hautes fréquences sont à l’honneur, leur ronronnement est similaire à celui d’une tronçonneuse. De plus la batterie est moins sourde, et plus aérée, plus technique aussi, la voix de ce cher Mille Petrozza n’est plus le cul entre deux chaises, elle constante dans sa tonalité, à savoir : celle d’un Yorkshire émasculé. Mille est littéralement possédé, il hurle et crie sans cesse, tout en tricotant de sacré riffs, comme le montre les titres d’ouvertures que sont « Blind Faith » et « storming with menace », c’est speed et ça arrache ! Le style kreator venait de naître, un style qui a de la gueule. Terminer l’ode aux anciens, au respect des traditions « Bathoryienne » ou « frostienne », Kreator s‘envole vers d’autres horizons plus techniques mais aussi plus violents, autant dans ses harmonies que dans ses textes, qui relatent de la dépression, de l’oppression, de l’injustice et bien d’autres choses encore. Terrible… est un album de thrash pur jus, sans aucunes concessions, allant à l’essentiel, 8 titres, ni plus ni moins, le tout pour moins de 40 minutes (36min et 13sec, pour être exact) de métal, terriblement (justement) hargneux et ébouriffant.

L’énergie dégagée, qui émane des titres est furieusement punk, et folle, oui ce disque est fou, fait par des jeunots, ayant le talent nécessaire pour leur permettre de concrétiser leurs ambitions. Ca plaisante pas une seule minute et ça fait peur, oui, peur, jusqu’aux arpèges sombres et mélancoliques servant d’introduction au furieux « Behind the Mirror », des frissons nous courent le long du dos. Les progrès sont considérables et ça s’entend, ils ne se sont pas tourner les pouces, ils sont motivés comme jamais à monter à qui veut l’entendre, qu’ils vont bouffer toute crue la planète ! Quelle maîtrise dans le style et quelle pêche dans les morceaux, qui sont d’ailleurs, tous très travaillés et peaufinés. Pourtant l’ambiance « live » et la prod crue, presque minimaliste, pourrait laisser croire, que tous ces efforts non pas l’habillage qu’ils méritent, Faux ! le son est nickel, certes, ce n’est pas la prod de Randy Burns, celle de Coma Of Souls, en particulier, qui est à mon sens, l’un des albums de Kreator les mieux produit, mais elle à le mérite de retranscrire chaque coups de médiator, grattements de cordes, saturées et distordues, ce grain exquis de saturations et de mal-être (lisez les textes pour voir), cette caisse claire hargneuse et insistante, qui ponctue le massacre. Non vraiment, il c’est passer quelque chose en 87, ce quelque chose qui va grossir, et prendra de plus en plus d’importance pour devenir, au final, une des références du Thrash Metal,.

Alors, moi je dis bravo, à toute cette bande de hardos, déchaînés, bourrer de talents, en laissant de côté, le satanisme de pacotille, trop juvénile et envahissant, tout en gardant les vestes en jeans, patchées, les pantalons en cuir moulant, la cartouchière en guise de ceinture, affublés de cette grosse tignasse, dans laquelle percent des yeux de fous, à la mine patibulaire. L’imagerie, élément important, pour l’identité du groupe, au-delà des compétences techniques, évolue, jugez plutôt : Le démon présent sur la pochette se croise les bras devant un pont ou des statues, semblable a celle d’un échiquier, décorent les lieux, ou en fond est illustré une ville bombardée. En clair ce démon, qui était un pourfendeur de squelettes est devenu le maître de ce monde dévasté, posant fièrement de manière narquoise, aux portes de son royaume. Sur le verso, il est vêtu comme Mille et sa bande, se scarifiant sur son torse, le logo du groupe, symbole guerrier d’une tribu métal désabusée et brutale. Ceci met un point final (en partie) à l’imagerie, heroic-fantasy, typée « frazetta » d’opérette (Endless pain en premier) pour opter vers une autre, plus philosophique que vindicative. Les pochettes suivantes confirmeront, cette évolution.

Le meilleur album, en tous points, car c’est le plus direct dans sa facture et le plus spontané dans son écriture.

Cinq étoiles, bien méritées.

End of line.




le 15 Juillet 2007 par SHATTERED HOPE


C'est surtout un des albums qu'il ne faut pas écouter en premier de KREATOR, essaie Coma Of Souls plutôt, je pense, plus facile à accrocher aux débuts.

le 14 Juillet 2007 par GUEHLYN


J'accroche pas des masses à ce groupe, sans doute du à l'ambiance un peu trop "Slayerienne" à mon goût. Quand au chant je le trouve sans plus!

le 13 Juin 2007 par UT22


Un bon album, sorte de transition, pour le groupe mais qui pert un peu la violence qui le caractérisait, avec de bons morceaux dans l'ensemble, comme blind faith, qui est l'egale de pleasure to kill mais en plus carré, avec terrible certainty et ses breaks incessants, as the world burns avec.... bref un bon album de trash.3.5 sur 5

le 11 Juin 2007 par VOLKOR


Sympa le style de la chronique.
Encore un album de Kreator qui déménage.













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