Après le magistral "Streetcleaner" et le non moins bon "Pure", GODFLESH nous sert ici toujours son plat favori à l'aide de sa guitare indus, de sa basse OMNIPRÉSENTE. Ce qui change ici c'est surtout le timbre de Broadrick qui ne se contente plus que de hurler mais qui tend à se faire plus calme. On sent les prémices de Jesu si on s'autorise un anachronisme.
Un GODFLESH plus calme en apparence, mais toujours aussi efficace en raison de ses mélodies certes répétitives mais toujours si prenantes. Et puis la basse, mon dieu qu'elle sonne bien (cf "Anything is mine" et son début tonitruant!). Mixée aussi fort que la guitare, elle joue parfaitement son rôle. On met en avant Broadrick pour parler de GODFLESH, mais on omet souvent de citer GC Green. Sans lui, GODFLESH ne serait pas ce monstre mécanique si génial.
Album majeur dans la disco du groupe anglais, "Selfless" reste mon petit chouchou, se plaçant légèrement devant "Streetcleaner".
