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Godflesh
Purge
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le 29 Août 2023 par NORTHMATHR
Album qui accuse une baisse de régime, il faut savoir le reconnaitre. Un groupe si immense, qui a tant donné et qu'on pensait indestructible, montre finalement son talon d'Achille. Et cette faiblesse se trouve dans l'hybridité des sonorités de ce "Purge". À trop vouloir coller tous les morceaux de sa discographie (très hétérogène) en un album, GODFLESH perd en efficacité et en impact, surtout quand ces morceaux se veulent moins percutants que le matériau original.
Néanmoins, l'album s'écoute avec plaisir et des titres comme "Nero", "Land Lord" ou "You Are The Judge The Jury And The Executioner" sont très bons, de facture classique pour le groupe mais maitrisés. L'aura de GODFLESH reste intact, c'est juste plus anecdotique. Ce qui accentue la déception, c'est les 6 ans d'attente selon moi. Par ailleurs, l'emprunte de JESU est un peu trop là, je pense surtout sur "The Father", on a l'impression qu'on se trompe de groupe... Ce n'est pas catastrophique non plus.
Concernant la chronique, je ne la trouve ni choquante ou ambiguë, ni politique. Isaac jette plutôt un regard nihiliste, froid et déshumanisé sur ce qu'il évoque, et qui est plutôt en phase avec le reste de ses chroniques justement (si on relit bien, tout le monde prend cher). Je ne crois pas qu'il faille chercher à tout prix du "sous-jacent" derrière ses mots, et être dans une démarche hyper-conséquentialiste : envisager tout de suite le pire dans quelque chose de confus, ambivalent ou douteux. Ça révèlerait plus de chose sur soi-même et ses biais, plutôt que sur la pensée du chroniqueur.
Amitiés.
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le 29 Août 2023 par N.K
Ca fait longtemps que je ne viens plus sur ce webzine que je consultais quotidiennement pour me tenir à jour des sorties et lire des chroniques tantôt drôles, tantôt assassines, tantôt sérieuses.
Puis j'ai découvert tes chroniques Isaac, alors je suis revenu de temps à autres, uniquement pour lire tes chroniques et surtout ta plume, ça donnait un autre angle d'appréciation aux albums chroniqués, pour être honnête elles étaient marquantes.
Je voulais lire cet avis sur le nouvel album de GODFLESH que j'adore personnellement, un avis tranché. Mais j'ai failli vomir mon déjeuner en lisant le premier paragraphe. Je ne vais pas appuyer les propos du précédent commentaire, assez synthétique pour résumer le fond de ma pensée, mais l'envolée sur "la possession massive du démon de la Fête" et la suite est tellement ridicule que c'en est pathétique.
Mettre au même niveau les fascistes réellement armés qui s'organisent pour de vrai avec des camps d'entrainement, des agressions de plus en plus nombreuses dans l'espace public et une extrême gauche qui aurait le même fantasme de guerre civile est lamentable.
J'étais déjà atterré de voir la complaisance ignoble du discord avec le NSBM, mais cette chronique touche le fond.
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Par Nightfall In Metal Earth
Mes chers lecteurs,
Merci de continuer à me lire; ton commentaire m'a notamment fait grandement plaisir N.K.
Vous vous doutez bien que si vous revenez consulter mes chroniques, c'est parce que le style vous interpelle. Il est bâti sur deux convictions profondes que j'aime défendre : il n'y a pas d'écriture problématique (ni de littérature) et il faut savoir être entier dans ses écrits. J'ai la chance d'écrire pour ce glorieux site qui me laisse m'exprimer assez largement, je l'en remercie, et je remercie les lecteurs d'être assez tolérants pour permettre une certaine liberté d'expression, qui disparait peu à peu en France malheureusement.
Je ne reviendrai sur aucun des points que vous avez soulevés, j'assume tout ce que j'écris, et j'avoue que je me suis trouvé plutôt sage !
Merci encore et à bientôt !
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le 29 Août 2023 par BORAHKRETH
Toujours aussi politique, mon cher Isaacruder.
Je vais passer sur l'aspect "il n'y avait rien de politique dans ces émeutes" tant on pourrait partir sur un long débat, c'est ni l'endroit ni le lieu.
Par contre, wow. Déjà le terme "racailles apatrides", c'est au mieux discutable, même si je vois l'idée et qu'il y a un fond débattable sur l'aspect perte de sens et de bannière commune, au pire nauséabond vu la pensée sous-jacente qu'on devine derrière.
Mais alors, quel incroyable périphrase que "nationalistes radicaux fatigués des violences"... Sans déconner... On en est là ? Alt right c'était déjà pas suffisant comme novlangue pour arrêter de dire "fachos", on en est à ce niveau de gymnastique mentale ? Enfin, ceci dit, si on en croit certains clowns du cercle politico-médiatique, Zemmour n'est pas d'extrême-droite, donc tout va bien...
Mais bref, les deux côtés du spectre de l'enfer, "racailles apatrides" d'un côté et pauvres petites gens fatigués de l'autre côté du spectre ? Je ne peux pas dire que ça soit manichéen comme pensée, car effectivement on est sur deux catégories très opposées et pas particulièrement représentatives, je me doute bien que ça ne traduit ni un état des lieux de notre pays, ni le fond de ta pensée. Mais n'empêche : wow. La différence de traitement dans les deux extrêmes du spectre, elle est démentielle.
Et l'album de GODFLESH dans tout ça ? Je ne l'ai pas écouté, mais désolé, je refuse de laisser passer des trucs pareils dans une chronique musicale, c'est pas le premier texte que je sens glisser de plus en plus vers des tendances "discutables" pour rester poli, et celui-ci il est de trop.
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