...cheeseburger cheeseburger cheeseburger...
Un album complètement fou et furieux, obèse et bourrin, mais aussi aérien et émouvant (agréables moments où on peut enfin souffler !), et parfois même casse-tête (lors de la première écoute, surtout). Mais comme l'a déjà dit Mefisto, c'est DEVIN TOWNSEND à son paroxysme : dès qu'on lance l'album, on a l'impression de s'insinuer littéralement dans le crâne du génie, où on reste piégé jusqu'à la fin de l'écoute, secoué dans un maelstrom de jurons et de pets, de rythmes frénétiques et de délire déstabilisant qui donne le tournis et la nausée. D'ailleurs, "Deconstruction" ressemble pas mal à "Ziltoid The Omniscient" (certains thèmes sont repris dudit album), puis aussi à "Terria", je trouve. A l'écoute des trois premiers titres, j'ai pensé qu'il aurait été difficile de rentrer dans l'album, mais ça s'est fait tout seul, comme un suppositoire dans un trou dilaté.
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Parmi mes titres favoris : "Stand", "Planet Of The Apes", "Deconstruction"... mais en fait l'album doit s'écouter de bout en bout. Il ne s'agit pas de trier les morceaux ; c'est une expérience unique que Devin nous confie, et on en ressort le souffle chaud, soulagé, comme après une commission difficile aux toilettes.
PENIS !