Dur pour moi d'être objectif avec cet album tant le côté affectif est présent ! Il m'aura marqué au fer rouge ce disque durant mes jeunes années... Et aujourd'hui, à 40 ans passés, je le ressorts toujours avec le même plaisir, les mêmes sensations intactes à l'écoute des riffs déments de "To The Wall", "Escape From The Void" ou "Screams...", du passage central grosse caisse/riff basique de "From The Past...", du roulement de double à la "Angel Of Death" de" "To The Wall", de l'instru acoustique "The Abyss", bref, de toutes ces petites choses qui font la richesse d'un album que l'on adule. Avec le temps, seul l'instru "Inquisition..." me lasse, sans doute parce que le chant de Max est un élément trop important pour être mis de côté. Même le son assez particulier de la batterie me fait terriblement kiffer, le jeu encore un peu immature mais terriblement instinctif et efficace de Igor reflète parfaitement bien l'urgence juvénile qui se dégage de ce disque impitoyable. Toute une époque...
