"Quadra" est la preuve définitive que SEPULTURA ne s'est jamais résumé à Max et Igor Cavalera. En tout cas, ils ont aujourd'hui dépassé, et de loin, le titre de "groupe des frères Cavalera".
Effectivement, "Machine Messiah" était l'un des meilleurs albums de 2017.
J'avais écris à l'époque que vu que j'avais filé 4 étoiles à "The Mediator...", j'étais obligé d'en mettre 5 à "Machine...". Me voilà bien embêté car SEPULTURA pousse encore un peu plus loin la qualité de sa livraison avec "Quadra". C'est bien simple, je considère cet album comme un chef-d’œuvre. Et je pèse mes mots.
Je ne suis devenu fan de SEPULTURA qu'à partir de "The Mediator...". Et je n'écoute le groupe de manière assidue que depuis "A-Lex". Avant ça je connais bien sûr les classiques "Chaos A.D." (que j'adule également) et "Roots" (que j'apprécie beaucoup moins), mais rien de plus. Et honnêtement je n'ai pas pour l'instant l'envie de me plonger dans le passé de ce groupe culte tant leur production actuel sort du lot par rapport à tout le reste de la scène.
Franchement, tous les titres sont excellents et il y a une évolution tout au long de l'album qui permet d'éviter toute lassitude. Chacun des titres est porté par la guitare virtuose d'Andreas et le chant forcené de Derrick. Le tout est évidemment impeccablement soutenu par la section rythmique en béton armé de Paulo et Eloy : la fougue de la jeunesse associée à l'expérience.
Et tout l'album respire la maîtrise totale de leur art tout en présentant par endroit l'aspect d'un véritable défouloir. Un coup de maître, tout simplement.
