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Melissa Auf Der Maur
Auf Der Maur
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le 03 Décembre 2008 par DREAMER_DECEIVER


Tout d'abord pour accréditer les goûts de Johan, la miss à bien fait de faire poser sa silhouette de rouquine longiligne sur la couverture car elle incarne de fort belle manière la rockeuse des années 2000.

La musique à présent, du rock assurément voir du Power Rock flirtant par instant par ses sonorités lourdes et sombres avec le Hard des années 70 (BLACK SABBATH ou LED ZEPPELIN).
La voix par contre sonne très calibrée Pop, plutôt agréable, moderne voir linéaire et inoffensive.

Le tout me fait quelques fois penser à du PLACEBO. Certains aiment ce style bien léché, d'autres comme moi moins.

L'album est bien construit et contient beaucoup de morceaux efficaces truffés de mélodie plaisantes que Melissa en bonne élève studieuse aligne les uns après les autres comme les vers d'une récitation bien apprise mais sans la flamme ardente qui transcende le texte laborieusement assimilé.

On ressort de l'écoute de ce disque entre Pop accrocheuse et Rock plus dense, avec des sentiments très mitigés, pas franchement mécontent du moment passé mais pas bouleversé non plus en se disant que Melissa pourrait mieux faire.

D'ailleurs, depuis bientôt 5 ans, pas de suite à ce coup d'essai ?
Autant dire une éternité dans le monde de la musique.

le 23 Octobre 2008 par BLACKSHEP


Tout d’abord, merci à ZIONLEEMASTERSEB Pour sa chronique, et à JOHANN pour son commentaire, car j’aurais pas osé tirer le premier sur ce coup là !
Pour un Metalleux de base dans mon genre, pas facile d’avouer qu’on a acheté cet album et qu’on l’a écouté avec plaisir. Bon, on a un alibi, le tribute Hand of Doom, Une fille qui reprend Ozzy ? Casse gueule comme exercice ! Et pourtant moi qui suis très sévère sur les covers du Sab' (pas touche à la légende !) j’ai adoré !

Mais il est plus difficile d’admettre et d’accepter son duo avec Nicolas Sirkis sur "Le grand secret" sur l’album Paradize d’INDOCHINE, ah les filles dans le Rock, elles me rendent marteau !
Mais bon, les historiens le savent bien, avant l’Âge du fer il y avait l’Âge de la pierre, et avant l’Âge du Metal il y avait l’Âge du Rock, et quand on écoute cet album de Mélissa on pense à Patti Smith, Suzi Quatro, Joan Jett et les runaways…

Le chroniqueur, ZIONLEE…pense que cet album aurait pu être estampillé Hard Rock dans les années 70… Son affirmation m’a fait réfléchir (Ouais, ça m’arrive, même si je suis un Metalleux de base !) et j’en suis arrivé à la conclusion qu’il se serait plutôt trouvé assimilé au mouvement Glam Rock qui faisait fureur à l’époque, Pas Glam dans le sens Glitter, Paillettes, mais bien glamour dans le sens sexy ! (Ceux qui pensent que le Sheep, il divague, n’ont qu’a écouter l'album et aller voir la définition du Glam Rock pour les nuls dans Wikipéd’)

Bon alors Post-Grunge ou Rock alternatif ? Pop Goth gentille ou Glam Rock ? Peu importe !
Car en fait, il s’agit d’une potion aphrodisiaque mijotée dans le chaudron d’une druidesse celtique.
Ceci dit, après quelques écoutes, je m’en suis un peu lassé (la faute à mon côté Metalleux de base, sans doute) Mais voir des images de cette druidesse taquinant le manche de sa basse, écouter sa voix hypnotique et ses riffs caoutchouteux, reste toujours un grand moment culturel que je recommande aux philosophes et aux esthètes.

3 étoiles, pas plus, je suis gentil, mais quand même faut pas pousser ! "Il faut savoir raison garder !"
L’ensemble manque un peu de puissance et d’originalité, j’espère qu’elle corrigera ces défauts sur un prochain album…

le 22 Octobre 2008 par JOHANN


Je suis un gros fan de la miss (d'ailleurs, si elle voulait m'épouser...) mais il faut avouer qu'objectivement, c'est du rock "moderne" pas plus original qu'un autre. Alors soit, c'est une fan de KYUSS et de BLACK SABBATH (d'ailleurs, écoutez l'excellent live qu'elle a sorti avec le projet HAND OF DOOM où elle ne se force pas à bien chanter) et il y a du beau monde qui joue mais ça ne change pas grand chose : il y a beau avoir Homme, Oliveri et Bjork sur certains titres, ça sonne assez calibré. La production va dans ce sens, foutrement lisse et ne met pas spécialement en valeur son jeu de basse (alors qu'elle peut, quand elle le veut, être assez excellente).
On ne peut pas non plus lui reprocher d'avoir une approche commerciale puisque ça doit être ce qu'elle aime jouer et entendre. Dans l'ensemble il y a quand même des choses sacrément sympathiques (Followed the Waves et son riff simplissime qui se la joue Kashmir ou l'excellent I Need I Want I Will) et on passe un bon moment, mais si Melissa Auf der Maur n'était pas une si magnifique rouquine (et c'est peu dire), fort probable que ça ne serait pas rentré dans mon paysage sonore.













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