Nom dé diou dé nom dé diou, Guud, mais quel est ce groupe de folie que tu nous sort de sous ton chapeau texan ?!
Quelle ambiance mes aïeux ! Quelle inspiration ! Quelle putain de galette éclate-burne tu nous présente ici ! Whaou, j'adore. Gémissements d'outre tombe repris par un chœur de damnés, déclamations lointaines, tour à tour rauques, tour à tour hystériques ( mamamia, la fin de cette piste V !! ) complaintes évanescentes se perdant dans des limbes poisseuses, le tout servi par une production au poil, organique comme j'aime et crade comme il faut, un mur sonore sournois et des riffs acerbes qui vous charment de par leur improbable mélodie... Culte ! Quelque chose de redoutable, d'ancestral, suinte de cette galette, une entité qu'il aurait mieux valu laisser dormir de son abyssal sommeil... Mais désormais elle se déchaîne à la surface, dévore et ravage. Cette voix froide, glaciale, traînante, pleine de haine, y est pour quelque chose... Et ces hurlements de rire démoniaques réverbérés en fin de piste 4 ! Mais comment font ils... ?!
Décidément, la Grèce est le nouveau berceau de joyaux... Acherontas, Stutthof, Rotting Christ, Nocternity, et maintenant The One ! Pas de quoi chipoter.
5/5, obligé. Quoique j'hésite, j'en attendais peut être plus au niveau de la longueur de l'album, ben ouais, c'est tellement énorme qu'on en demande plus, encore et encore !