Ma femme me dit " mais qu'est ce que cela a d'original Dollhouse " ? J'lui dis " ben c'est du bon vieux wouacainewaul ... ça dépote, ça récure ! " Il y a d'abord un bon son qui, il est vrai, emprunte beaucoup à Hendrix, tout comme le chant. Mais c'est déjà ce que l'on retrouvait dans le Jon Spencer blues explosion. Donc on ne va pas faire les fines bouches ou jeter la pierre.
" Ecoute le grand Jimmy alors " lance encore ma femme. Sauf que non, il est mort. Et eux, ils sont bien vivants, bien remuants. Tiens " Sittin' in this room ", voilà un titre que n'aurait pas dénigré la paire Page/Plant, avec cette rythmique basse/batterie super basique et la guitare qui balance de bons gros riffs. Et puis " Hold on together " file tout autant, il faut entendre cette basse qui meuble votre quatre pièces mezzanine en trois notes ! " C'est solide ça chéri " m'entêtais-je. Donc voilà un trio qui mange de la dynamite, des herbes de shaman, de l'eau de feu et sans doute aussi quelques donzelles calipiges et prend ensuite ses instruments pour nous montrer que le groove est éternel. " Finalement t'as raison, poussin, ces Dollhouse sont excitants !" " Gotta move on "...
