rien ici n'est vraiment accrocheur, solide ou convaincant. C'est même un certain écoeurement qui se dessine. Toujours les mêmes mélodies, les mêmes ruptures larmoyantes, les accélérations enflées. Chaque chanson est prévisible à la seconde près. Et encore ces étirements rythmiques, ce pseudo-groove saoulant, répété jusqu'à la nausée. Le tout sans heurt, sans envolée, sans force. Entre les deux disques s'est perdue l'écriture, son ingéniosité, sa finesse et son culot( ceci est un bout de la chronique que j'ai trouvé très pertinent).
SOAd est devenu fatiguant, quand je l'écoute c'est souvent comme musique de fond, tellement cette hystérie vaine et grouillante d'informmations semble banale, et surtout sent l'autoparodie à plein nez.
Poussons Soad a son maximum! allez hop hormones de croissance, muscu 3 heures par jour, carnitine et voila le travail. Un groupe surpuissant surefficace, mais sans aucune ame, a la sensibilité musicale d'un rhinocéros ( réputé pour sa mauvaise audition)