Aucun commentaire ? Allez, je me lance !
Pour ceux qui ne connaîtraient pas DEATHSPELL OMEGA, ce disque me semble être l'un des plus faciles d'accès de leurs œuvres, avec une touche mélodique (toute relative) et plus de calme (tout aussi relatif) que d'habitude. Ça groove, il y a des plans rythmiques intéressants, de la variété, et contrairement au chroniqueur je le trouve cohérent comme chacune de leurs autres sorties. Le style de batterie est à rapprocher de "Kénôse", je ne sais pas s'il s'agit pour autant de la même personne, mais c'est très différent de ce qu'on peut entendre sur "Fas..." par exemple.
Le groupe nous dévoile encore une autre de ses facettes sur "Drought", et c'est une des caractéristiques que j'apprécie chez eux. Depuis qu'ils ont atteint leur maturité avec leur album de 2004, ils se sont livrés à une expérimentation réussie sur chaque album, tout en gardant cette touche qui les rend immédiatement identifiables (même si l'on oublie le chanteur, il y a quelque chose dans leur son, leur manière de jouer, la manière de composer des riffs que l'on reconnaît tout de suite). Si je devais reprocher une chose à cet album, ce serait sa durée un peu courte. Mais après tout, si j'ai envie de me le repasser dès qu'on atteint la fin, c'est qu'ils ont visé juste.
