Izzy Stradlin guitariste fondateur de GUNS N' ROSES quitte le groupe pour x raisons dont pour beaucoup les addictions de chaque membre à l'alcool, à la cocaïne, à l'héroïne. Izzy Stradlin nous propose un premier album qui se voudrait perché. La très belle pochette d'"Izzy Stradlin And The Ju Ju Hounds" nous présente des indigènes sur des échasses, on serait en droit d'attendre quelque chose de chaud, différent et impressionnant, non?
Il n'en est hélas rien.
Le son tout d'abord est assez étouffé et a le défaut d'être particulièrement mélancolique, ce qui est vraiment dommage.
Le son des instruments perd toute la flamboyance, certes mortifère, de GUNS N' ROSES au profit d'instruments plaintifs, vaguement nostalgiques d'un bar où sont accoudés des graisseux au bout du rouleau.
La voix d'Izzy est finalement assez quelconque, éraillée et banale malgré sa justesse et sa précision tout au long de l'album.
Pour ce qui est des compositions, on s'ennuie en raison du manque d'ambition de l'ensemble. Quelques titres tirent leur épingle du jeu en accélérant un peu le mouvement ou par la signature/influence d'Izzy (la reprise "Pressure Drop" ou "Train Tracks" qui rappelle "Get In The Ring") ou par leur côté ethnique comme "Time Gone By" ou "Morning Tea" mais globalement on s'ennuie fermement et sérieusement.
Mon Dieu mais quelle paresse ! Toute cette brochette d'invités (dont Ron Wood ou Ian Patrick McLagan) pour un résultat aussi mauvais.
Dire qu'Izzy a quitté les GNR pour leurs addictions pour donner du sous-sous-sous mauvais ROLLING STONES de fin de soirée de beuverie. On écoute une fois puis voilà on range le disque, ce que j'avais fait en 1992.
