Rions un peu en ces temps de crise : vite, le premier Venom. Et en vinyle please ! Ah le redoutable privilège d'une pochette sans honte, complètement folle. D'abord le pentagramme doré, ça en jette. Et derrière. Ce Cronos, accroupi avec sa hache... c'est grandiose. Côté musique, c'est de la bombe. Même encore aujourd'hui, ça fait sourire au vu des titres mais question énergie c'est en place. Sons of satan, Live like an angel et son intro de malade mental, One thousand days et son rythme épuisant. C'est vrai que c'est assez mal joué et mal chanté mais bon, à l'époque on pouvait tout se permettre. Ce premier album a eu l'effet d'un tsunami dont on n'a pas mesuré la force à l'époque. En 2008 on en ri parfois mais combien de groupes doivent leur carrière à des types comme Cronos qui voulaient faire plus fort, plus fou que les autres. La sauce est malheureusement retombée au bout de trois albums et Metallica a alors définitivement pris le dessus, mais quel groupe! Des morceaux comme In League with satan sont l'honneur du metal sans foi ni loi, pas le metal des poseurs de chez MTV. Alors rions... mais pas trop fort.
