Étonnante chronique de The Marginal, elle me ramène avec justesse en 1986. Parce que si j'avais acheté les 2 1ers vinyles de LION, jusqu' à casser ma tirelire pour avoir l'import japonnais de "Power Love" le premierer EP, c'est que j'avais dû être du même avis. Pourtant aujourd'hui je n'y vois plus qu'un honorable Heavy Rock conventionnel comme il y en a eu beaucoup : moins hurleur et insupportable que KEEL, plus roots que RATT, moins fin que ICON mon préféré... mais dans le même sac quand même. Quand on analyse on trouve un groupe derrière le chanteur pour l'accompagner à coup d'harmonies et riffs bateaux ; selon le principe du genre, tout semble devoir reposer sur l'accroche de la mélodie chantée. Or ici j'en trouve peu d'inventives ; idem pour les solos. On est si loin du potentiel mélodique de Dave Meniketti de Y&T. Un conseil : ne pas voir leurs clips sur YouTube, que je découvre plus de 30 ans après d'ailleurs, si on veut leur laisser les 2,5 étoiles qu'ils méritent dans leur créneau : tous les codes du Hair Metal enchaînés par les bons élèves qu'ils étaient au point de filer la honte même à l'amateur que j'ai été. Je garderais "In The Name Of Love", "After The Fire", "Fatal Attraction", "Never Surender".