Entièrement en accord avec cette chronique, et ce jugement, cet album est bien le reise weiter annoncé, enfin, il n'atteind même pas ce statut, il n'en reste qu'à un simple collage de restes, nauséeux refourgue-tout, où alternent sans scrupule ballades pop d'une mollusquesse insoutenable (en plus de la concentration nécessaire pour faire semblant de pas entendre la niaiserie des paroles), décevantes tentatives de montée en puissance, ne consistant qu'en une saturation creuse ou l'intervention d'un instrument sporadique (mais rarement plus de trois instruments, pour les parties les plus excitantes...), et monstruosités difformes (le frankenstein "Te Quiero Puta", mais, après tout, les autres...).
Si Reise,reise était l'épitaphe du Tanz métal, Rosenrot est le clou qui l'enfonce avec le sourire.
Il y a cependant deux titres, magnifiques, que l'on peut isoler, au milieu de ce compost, je nomme Spring et Wo Bist Du (enfin un soin du rythme, notamment liguistique, très intéressant). A isoler de l'album...