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Agalloch
Marrow Of The Spirit
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le 22 Février 2014 par NABOMOUETTE


Pfff, difficile à dire. Ca faisait quand même plaisir de revoir AGALLOCH, avec toujours des choses très jolies. "Black Lake N." est d'une beauté resplendissante dans ses longueurs, de même que "The Watcher's Monolith" malgré des mélodies plus faciles peut-être qu'auparavant. Mais à côté de ça, on a du mal à voir où veut aller le groupe. Je suis pas contre faire quelque chose de plus violent, de moins intimiste que les précédents, mais on dirait que le projet n'est qu'à moitié terminé. Entre un retour au premier album et une continuation, ce disque manque d'équilibre.
Mais il vachement bien quand même.

le 22 Août 2013 par JOE L'AGALLOCH


Mon AGALLOCH préféré.

Vraiment un groupe à part, des ambiances magnifiques, une voix sortie du plus profond de la forêt, une musique envoûtante et extrêmement jouissive.

Un très grand coup de cœur.

Et la pochette est magnifique de noirceur.

le 21 Décembre 2010 par SFAX


Difficile de noter un disque d'AGALLOCH

Le groupe par sa discographie exemplaire et ses précédents chefs d'oeuvre, continue son bout de chemin à travers le froid, la grisaille, avec une évolution constante au travers des ces précédents efforts.

Mais sur "Marrow Of The Spirit", nous ne sommes plus à l'automne, sa mélancolie, sa nature et toute cette végétation qui peu à peu disparait. Nous sommes au beau milieu de l'hiver, froid et rude, la mélancolie a laissé place à une rage et une haine mêlés à un profond sentiment de dépression.

On ressent ces caractéristiques à l'écoute de "Into The Painted Grey", et on découvre ainsi le AGALLOCH d'aujourd'hui. Empli de rage comme ses blast beats tout au long du disque; dépressif, comme ce mixage, ces guitares qui sonnent graves et ne laissent entrevoir que de l'ombre. Mais le groupe a su garder les éléments folk qui font de cette entité un maître en la matière, néanmoins, ceux qui sont moins clairs, moins mis en valeurs, moins nombreux. Nous avons l'oeuvre la plus violente du groupe. La quasi-absence de chant-clair (hormis sur "The Wather's Monolith") en témoigne.

On pourrait croire qu'AGALLOCH tend à devenir un groupe "sommaire" de Black, mais il n'en n'est rien. L'effroyable "Black Lake Nidstang" nous le confirme, morceau le plus long de l'album et même du groupe. On pénètre dans une sphère intime, et dépressive du groupe, fini le temps des lamentations. On ressent une influence certaine du Post-Rock sur ce morceau et aussi sur "To Drown", qui reprend merveilleusement bien le thème d'intro pour lui donner tout son sens, la boucle est désormais bouclée.

Donc, que peut-on retenir de "Marrow Of The Spirit" ? Et bien, AGALLOCH évolue, et démontre qu'on ne les oubliera pas de sitôt. Je ne peux souhaiter au groupe que de se renouveler au fil de son existence, et de prendre leur temps pour faire des albums parce que des crus comme ça, j'aimerais bien en avoir plus souvent.

Note réelle : 4,5/5

le 20 Décembre 2010 par ROCH SILVERFANG


Un excellent album. La couverture illustre bien l'ambiance dans laquelle la musique plonge l'auditeur. Bordel, il me donne envie de sillonner les montagnes de Lozère à l'amorce du printemps, lorsqu'il fait gris, que la neige commence à fondre, laissant apparaître des touffes d'herbes jaunâtres et humides. Il me donne envie de marcher, tente sur le dos, dans des forêts aux arbres maigres et morts, dans l'herbe trempée. De traverser une immense forêt de pins dans laquelle l'homme n'a jamais mis les pieds, aux branches recouvertes d'une couche blanche. Et de respirer cet air gelé revigorant, vivifiant, auquel se mêle l'odeur de la sève et de la végétation ruisselante. Ouais, c'est exactement ce qu'évoque l'album.

Comme tout album d'AGALLOCH, il est très mélancolique, contemplatif. La musique d'AGALLOCH est une peinture ; une peinture paysagiste. Néanmoins, il est loin d'arriver au niveau d'un "Limbs" ou d'un "Fire Above, Ice Below", deux morceaux totalement imprégnés de l'essence même de la nature, provenant d'un certain "Ashes Against the Grain"...

le 20 Décembre 2010 par KEULIN


J'évite toujours de donner une note à un album lorsque je sens que celui ci n'est que sincérité et travail abouti, ce qui est à mon sens le cas ici. Mais là le 5/5 m'a tout de même fortement démangé, je m'empêche juste en posant un bémol sur la durée de vie qui s'annonce déja immense mais peut être pas aussi incroyable que celle d'un "The Mantle" (et encore. j'en sais que dalle).

Toujours est-il qu'après plusieurs déceptions cette année (mon dieu... le dernier ENSLAVED), cet AGALLOCH a ravivé en moi quelque chose d'assez enfoui, étant passé tour à tour par un peu d'ennui, puis de l'enthousiasme, puis de l'étonnement sincère (chose qui arrive de plus en plus rarement au fur et à mesure que l'on "épuise" un style de musique) face à une véritable oeuvre d'art qui viens foutre une torgnole à un peu toutes ces grandes sorties tant attendues qui transpirent la non-prise de risque pour ne pas dire qui assurent.

Un titre comme "Black Lack Nidstang" est profondément emmerdant à la première écoute mais c'est pour moi celui qui symbolise le mieux l'album : original, profondément passionné, incroyablement beau par moments, très mélancolique, et surtout aucune trace de petites entourloupes pour appater l'auditeur flemmard. Pourvu qu'on se laisse prendre une fois à la contemplation de ce titre... magique. Limite la fin du titre toute "banale" ne nous ennuie-t-elle pas profondément avec son coté trés convenu.


Quant à la production, elle est encore une fois excellente quoique déroutante, tout comme cette batterie qui sonne différente mais qui signe encore un peu plus un album particulier, cohérent, original et résolument (j'insiste) sincère avec un son qui fera fuir quelques fans qui ont découvert AGALLOCH avec "Ashe Against" et qui passeront certainement à côté de cette oeuvre magnifique.

Mon seul regret serait l'absence quasi totale de voix claire qui pourtant a des qualités fortes, mais de l'autre côté je ne peux que respecter le groupe pour ses choix puisqu'il aurait été facile pour eux de faire du AGALLOCH conventionnel folklinou-mignon comme on l'aime mais qu'ils sont allés jusqu'au bout de leur démarche. Et pour quelle qualité.

Un profond respect pour cet album et pour ce groupe. Non, tous les grands groupes ne cessent pas d'évoluer après avoir rencontré de grands succès. Tous ne se cantonnent pas à poursuivre timidement leur carrière en assurant leurs arrières.

Un grand merci.

Et puis merde le voilà le 5/5, tiens. Bim.













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