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Agalloch
Marrow Of The Spirit
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le 20 Décembre 2010 par PLASTIK


Encore une fois, l'aspect Doom de la chose rebute Volthord, dommage car ce disque en vaut la peine, et mettre 3/5 à ça alors qu'ATHEIST est en sélection, je trouve ça piteux... Tout comme "The Mantle", c'est une note qui m'étonne... Mais bon, j'ai l'habitude de surprises depuis quelques temps sur ce site...

AGALLOCH, cependant, un groupe "connu" chez les amateurs de Metal, un groupe qui s'est taillé une bonne réputation, et ce n'est pas pour rien.

Une courte discographie, mais elle est exemplaire, variée, et a su créer la surprise à plusieurs reprises. Un premier album bien Folk, plus "agressif" et direct dans sa composition ; "The Mantle", acoustique contemplatif, Doom/folk ; "Ashes Against the Grain", plus "dépressif", plus intimiste, et finalement "Marrow Of The Spirit"...

Encore une fois, ce disque n'a pas énormément de liens avec ses grands frères. 6 morceaux pour plus d'une heure, dont un culmine à 17 minutes et 34 secondes... Il sait se faire plus agressif, comme sur "Into The Painted Grey", et ses parties contenant du Blast, mais sait toujours se faire contemplatif, ou Folk, d'ailleurs "Ghosts Of The Midwinter Fires" aurait pu selon moi se trouver sur Pale Folklore grâce à son côté plus direct/folk.

Ici, AGALLOCH met une touche post-rock et un peu d'expérimentation. "They Escaped The Weight Of Darkness", une petite introduction, violon, fields recording (chants d'oiseaux, bruit d'une rivière, etc), une intro classique, ce qu'AGALLOCH n'avait encore jamais fais... Mais les vraies expérimentations sont sur "Black Lake Nidstang" et "To Drown". La première, pavée de presque 18 minutes est contemplative et évolue beaucoup tout au long, à partir de la moitié, on sent bien la touche post-rock, riffs longs, un peu "bruitiste" jusqu'à "l'explosion" finale servant d'outro, cris fantomatiques et torturés, aux alentours de 7 minutes... Un morceau résolument plein de sentiments, emplit d'une triste beauté. "To Drown", quant à elle, est très posée, mais très, comment dire, malsaine, reflète pour moi un certain abattement devant des faits inévitables, comme s'ils racontaient quelques fatalités...

En cette année 2010 pleine de déceptions, c'est un réel plaisir de voir qu'un groupe d'irréductibles Américains luttent contre la médiocrité... Un grand cru, resplendissant de qualité.
Merci.













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