Ce disque c'est le début de la fin du vrai Metal, ou plutôt, de la personnalité dans le Metal. Bon, je vais pas abuser non plus, les compositions sont bonnes, l'ambiance automnale est prenante, mais ce n'est pas de ça dont je veux parler. Ce dont je veux parler, c'est de la voix claire de Mikael Åkerfeldt et de son approche qui consiste à alterner entre caverne et voix claire justement. OK, ses growls sont bons, mais combien de clones on a de lui depuis ? Dans tous les genres d'ailleurs, Techno Death, Folk Metal, Emo/Screamo/machin, Doom, et j'en passe. À cause de lui, aujourd'hui, n'importe quel gredin qui sait susurrer trois mots se croit obligé de faire du "chant clair". Disons-le précisément, le chant clair d'Åkerfeldt est mou du genou et transparent comme une bouteille de vodka vide. Où est la personnalité ? Aujourd'hui, y a-t-il seulement plus de voix marquantes comme autrefois celles de James Hetfield, Bruce Dickinson, ou plus extrême, Lee Dorrian ou King Diamond ? Cette blancheur mielleuse dans la voix d'Åkerfeldt a tout envahi, on l'entend dans nombre de prestations chez nos jeunes "chanteurs". N'aura-t-on plus jamais de caractère ? Le Rock'N'Roll, ça dit encore quelque chose à quelqu'un ? Y a-t-il encore quelqu'un derrière toute cette musique ? Donc voilà grosso modo le message de ce commentaire : merde à OPETH, et merde encore plus à l'influence d'OPETH.