L'opus le plus dérangeant d'OPETH.
Davantage de noirceur et la violence est décuplée.
"Wreath" annonce d'entrée de jeu la couleur, pas de chant clair, très peu de guitares acoustiques, c'est un des titres les plus violents et noirs du groupe.
"Deliverance", le titre, me fait un peu penser à "Bleak" sur le chapitre précédent... c'est sûrement dû à ce refrain assez proche, chanté par l'ami Wilson.
C'est un bon titre, cependant un peu "facile", car déjà fait auparavant, mis à part son final asymétrique qui est novateur pour le groupe.
"A Fair Judgement" me fait penser à un coeur qui bat faiblement, emprisonné dans une enveloppe de glace... ses soli sont splendides, parmi les plus beaux qu'ils aient composé.
Ce titre nous démontre que l'ensemble de l'opus est glacial.
La clarté habituelle d'OPETH est ici dévorée par les Ténèbres, elle reluit de manière moins vive.
"Master's Apprentices" est peut-être LA plus grande réussite d'OPETH en ce qui concerne le contraste entre noirceur et clarté !
Les opposés sont parfaitement représentés, cette chanson se transforme d'une manière impeccable, tout à fait naturellement, sans hic.
La partie claire est d'une beauté rare... céleste, LE moment de clarté le plus absolu de l'opus, complètement défait de cette noirceur dévorante.
Une merveille.
"By The Pain I See In Others" amène le disque au sommet du dérangeant. Ses couplets acoustiques, inquiétants pour le coup, avec le chant extrême par dessus est une excellente idée... Le résultat est convainquant, de même pour le mellotron qui apporte quelque chose à l'ambiance inquiétante.
Après un chef d'oeuvre tel que "Blackwater Park", la logique aurait voulu que le groupe se plante... eh ben non !
Il délivre une nouvelle livraison de qualité incroyable !
"Damnation" offrira leur facette la plus douce, faussement lumineuse.
Une autre merveille totalement complémentaire à "Deliverance".
4,5/5 (à cause du morceau titre qui bien que bon, sent un peu la redite).