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Opeth
In Cauda Venenum
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le 08 Mai 2021 par NEPTUNE


Complètement de ton avis donc le ressenti est globalement le même cher Mr Larsen (et oui, j'ai en effet été chroniqueur sur le Ship et membre actif du forum fut un temps... Un temps aussi lointain que révolu... Merde comment t'as deviné ?).
Pour revenir à OPETH, oui je te concède qu'il s'agit là d'un beau gâchis. Pas grave, il nous reste quand même un paquet d'albums référentiels comme les perles "Blackwater Park" et "Deliverance" qui traverseront les époques).

le 02 Mai 2021 par MR LARSEN


Je rejoins ton avis sur cet album et l'évolution d'OPETH, Neptune (tu n'officiais pas sur le Ship jadis par hasard ?) Qu'Åkerfeldt n'ait plus de voix, on peut le comprendre après vingt ans de vociférations gutturales (l'une des plus belles voix de la scène Death). Le problème, c'est que le frontman impose à ses pairs de jouer un Rock Prog 70s pompeux à souhait et totalement défait des oripeaux (c'est si bien imagé !) qui faisaient jadis le sel de la musique des Suédois.
Depuis dix ans, OPETH n'est plus que l'ombre de lui-même, le growl est parti et c'est bien dommage. Et même si j'avais quand même bien apprécié "Pale Communion", mon groupe préféré n'a cessé de me décevoir par la suite. Dans ce "In Cauda Venenum", je ne retiens pratiquement rien : allez, j'aime bien le passage acoustique de "Heart In Hand" ; l'ambiance et le solo de "Lovelorn Crime"... mais c'est tout.
Et les derniers Lives (notamment "Garden Of The Titans") ne m'ont pas plus rassuré, avec un groupe rythmiquement à la masse à certains moments (c'est notable sur "Ghost Of Perdition"). Je suis sévère, mais il s'agit d'être lucide : OPETH fut un grand groupe avec de grands musiciens, mais comme le rappelle le titre d'un album de PRIMORDIAL, even "Greater Men Have Fallen".

le 02 Mai 2021 par NEPTUNE


Bon ben ça sera sans moi encore cette fois...
De toute façon mon histoire avec OPETH s'arrête à "Watershed" et j'en démordrai pas.
Pas que je sois forcément contre l'évolution de l'art et des mentalités, mais le truc c'est qu'il n'y a quasiment plus rien de vibrant, de vivant, de tripant dans cette fixette Prog seventies sonnant plus comme une masturbation pédante et hermétique que comme un hommage passionné (et passionnant).
En dépit des références Metal un brin plus marquées ici, c'est surtout l'inspiration qui fait défaut au père Åkerfeldt et ses sbires depuis maintenant 10 piges.

Le souci n'est pas tant qu'ils aient tourné le dos au côté obscur de leur art, mais plutôt qu'ils n'aient pas réussi à crédibiliser une métamorphose qui semble toujours aussi bancale au bout de 4 albums. Car quoi qu'on en dise, le grand Damnation n'a jamais été égalé dans l'exercice.

Bon et puis il faut l'avouer, OPETH c'était surtout le DM transfiguré par l'intelligence, le raffinement, le feeling et l'émotion comme personne n'en était capable. Et OPETH débarrassé de ses oripeaux extrêmes, de sa noirceur classieuse et de ses growls impériaux qui comptaient parmi les plus jouissifs, bah c'est plus vraiment OPETH. Ce groupe fascinant qui a contribué à civiliser une certaine sauvagerie artistique et qui a ouvert une brèche béante sur des horizons extrêmes flamboyants, pourrit bel et bien 6 pieds sous terre aujourd'hui.

Je crois surtout que la lassitude et la frustration qui ont certainement dû peser davantage dans la balance que l'assagissement et les besoins évolutifs officiellement invoqués.
Ouais, je fous mon billet qu'Åkerfeldt ne pouvait plus. Il en a eu sa claque de se défoncer le gosier. Il a fini par se bousiller le coffre. Il n'était simplement plus en mesure de déclamer de sa voix d'ogre comme à la belle époque.
Fatigué aussi d'éructer avec ses potes de BLOODBATH, duquel il s'est d'ailleurs taillé par la petite porte après avoir littéralement massacré le live au Bloodstock 2011, où il n'était plus qu'un pauvre gus inoffensif (avec ses cluques (*) façon star sur le retour) qui aboyait péniblement comme un saint-bernard en fin de vie. Quand on se remémore sa prestation du Wacken Carnage à peine 3 ans plus tôt, le voir à ce point diminué vocalement foutait limite les boules.
Åkerfeldt ne peut physiologiquement plus growler, et il n'y a qu'à mater furtivement tous les live post 2010 pour se convaincre de l'étendue du désastre à ce niveau.
Et ouais au fond ça peut se comprendre car tout le monde vieillit, les corps et les esprits se transforment, mais les faits sont bien là.
Alors on fait mine de s'assagir, on se résigne et on finit par se reconvertir, parfois pour le meilleur, ici en l'occurrence pas pour le pire, mais pas loin.
Un groupe parmi les plus doués de sa génération ne peut rester éternellement au sommet, mais quand même la frustration est de mise en constatant ce que je continue d'assimiler à une reconversion forcée, et en tout cas loin d'être encore assumée par un groupe qui semble tout sauf être en paix avec lui-même.
Vraiment pas ma came donc bye bye OPETH !

(*) note de FENRYL (admin) :"cluques" = lunettes ! Je découvre !

le 17 Janvier 2020 par DJINN


Bon allez je me déjuge. Je regrette toujours la structure des morceaux chez OPETH.

Mais les mélodies sont vraiment superbes. L'album est un des meilleurs du groupe. Injuste j'ai été.

le 08 Décembre 2019 par VUTIB


Pas vraiment d'accord avec la chronique, bien qu'elle tienne ses idées ! Je trouve au contraire "In Cauda Venenum" foisonnant, une petite libération pour OPETH qui semblait un peu perdu dans ses carcans prog avec "Sorceress", beau mais inégal. Là, on retrouve tout le panache et la puissance du chef d’œuvre "Pale Communion", mais posée de façon bien différente. Une dimension presque "Opera Rock" plane sur les titres, à aucun moment ça devient chiant, mièvre ou grossièrement surfait. Le chant Suédois apporte une chaleur et une fraîcheur inattendue, les incartades métalliques sont jubilatoires et toujours bien dosées, le chant de Mikael est magique - un peu comme Devin Townsend, à chaque album, le gars arrive à atteindre un nouveau palier. OPETH confirme qu'il est peut-être le groupe de prog le plus doué de sa génération. Les gars sont capables de tout et pourtant ils arrivent à condenser l'émotion, et l'ambiance dans un seul et même disque décidément très réjouissant. Ils nous renvoient à l'âge d'or du Prog et rappellent que la technique ne fait pas tout (même s'ils sont très techniques, y'a aucune démonstration et roulade narcissique dans l'hyper technicité qui pullule un peu dans le milieu du Prog, hélas).













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