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Jason Becker
Perpetual Burn
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le 09 Janvier 2011 par KINGKILLING


Un album d'une beauté rare. Jason BECKER s'impose comme un des plus grands guitaristes au monde avec ce chef d’œuvre "Perpetual Burn".
Tous les soli de cet album sont magiques et extraordinaires.

Et que dire de la chanson "Altitudes" où Becker atteint son apogée. Cette chanson vaut à elle seule, l'achat de cet album. La chanson est si belle qu'on en arrive à verser une petite larme.
Le reste de l'album est dans la même veine.

Un pur chef d’œuvre du Metal Instrumental !

le 01 Mai 2010 par FLOSH'


__ 2eme DIATRIBE, parce qu'il le vaut bien ! __

Jason Becker c'est toute une religion, je serais tenté de dire.

A 16/17 ans, former et enregistrer le premier CACOPHONY aux cotés de Marty Friedman.
A 17/18 ans enregistrer son chef d'œuvre "Perpetual Burn". Bref, un génie précoce de la 6 cordes et de la musique en général, pour ma part.

Dans ces conditions on peut mieux juger ou critiquer cet album. En effet "Perpetual Burn" est un album encore un peu vert. Il déborde de virtuosité, et le son de guitare est typiquement shred en lead, ce qui rebutera beaucoup de monde... Quel dommage, passer à coté d'une musique si intense et divine, mais bon.
On sent que Jason Becker est en "perpétuelle" recherche guitariste et musicale... Ca part un peu dans tous les sens, le propos est de prime abord très difficile à digérer.
Et pourtant, dans ce magma musical qui aurait pu être d'une incohérence totale, se dégage une grande force d'écriture.
Les mélodies sont tour à tour envoûtantes ("Altitudes", "Opus Pocus", "Dwellar In The Cellar") ou plus torturé et originale ("Mabel's Fatal Fable", Temple Of The Absurd", "Eleven Blues Egyptian").

Avec le temps, j'entends même certaines influences qui ne sautaient vraiment pas aux yeux au début : Yngwie Malmsteen, Marty Friedman - en jouant au coté de lui dans CACOPHONY, il a complètement avalé son jeu... lol - Jeff Beck, Steve Vai, J.S.Bach, N. Paganini, un petite touche de musique dodécaphonique...

Je vais citer quelques-uns des passages les plus forts de l'album à mon gout.

- "Altitudes", ballade shred extrêmement réussie. Le passage clean à partir de 1'30 est un mélange du jeu à la Jeff Beck / Marty Friedman... Du grand art ! Les arpèges sweepés qui suivent, sont magnifiquement orchestrés (la melodie en fond est envoûtante tout comme le passage planant à 3'09). La plupart des leads sont absolument géniaux aussi... Bref, une des grosses réussites de cet album.
- "Perpetual Burn" et "Mabel's Fatal Fable" sont très néo classique. Ces deux titres nous montrent que Jason a "dépassé" son maître (Malmsteen). Dépassé, surtout dans le sens musical, la fusion classique / moderne est détonante. Par contre, ce morceau est limite indigeste de prime abord.
- "Air", encore un OVNI musical... Morceau plus calme et "subtil" que les deux précédents, qui étaient plutôt des furies guitaristiques. Ca en dit long sur l'étendue du talent de notre shreddeur préféré. Certainement, avec "Altitudes", l'un des deux morceaux les plus marquants de l'album.
- "Temple Of The Absurd" et "Eleven Blue Egyptians" sont des morceaux plus orientés Metal. Il y a un coté même thrash dans les rythmiques, qui nous rappelle CACOPHONY. Dans "Temple", à 3'20, le solo est un "Martyism" des plus inspirés ! Tandis que le final de "Eleven Blue" est un blues gonflé aux hormones exquis (becker / friedman s'envoient un duel des plus étincelants de l'album), rappelant les pérégrinations d'un Malmsteen, au meilleur de sa forme, dans ce style plus roots. C'est du grand art encore !
- "Dwellar In The Cellar", un morceau que j'ai mis un peu de temps à apprécier. Mais terriblement envoûtant. Les mélodies du début sont mélancoliques à souhait. Comment ne pas se laisser emporter par cette douceur ? J'adore le solo qui démarre à 3'00. Ce morceau est assez progressif (Metal Prog presque) dans sa construction, il y a beaucoup d'ambiances différentes.
- "Opus Pocus" lorgne du coté d'"Altitudes". A savoir, la power ballade shred. L'intro est un petit bijou ! A 1'47, un exemple de l'influence dodécaphonique sur Becker (présent aussi sur certaines parties dans "Mabel’s Fatal Fable")

Pour conclure, "Perpetual Burn" n'en reste pas moins un de mes albums, voire mon album préféré d'instrumental de guitare (à ranger à coté de "Rising force" de Malmsteen, "Go off" de CACOPHONY, et "Dragon's Kiss" de Friedman).

Je crois que j’en ai bien trop dis, mais un tel album ne peut pas laisser indifférent.
Hommage à un très grand qui aurait mérité un tout autre sort !

Note : 5/5, qui en aurait douté après de tels éloges ?

PS : Je considère cet album comme une des pièces maitresses de la guitare électrique moderne et virtuose. Alors en guise de conclusion, je pose une question ouverte : est-ce que cet album aura la postérité des œuvres piano de Chopin ou Liszt (je pense aux "Études" et "Études transcendantales", qui sont des références instrumentales) ou violons comme les "Caprices" de Paganini...?
Pour le moment je serais tenté de dire que c'est un des postulants les plus sérieux de notre époque.

le 30 Novembre 2007 par SPHERIAN


Jason Becker, un guitariste et être à part tout simplement. Comment rester de marbre devant tant de créativité et de courage face à la maladie? "Perpetual Burn" est MON album de guitare instrumentale préféré loin devant le pourtant inspiré "Rising Force". L'émotion et la mélodie de "Altitudes" me contentent à chaque écoute et je ne peux m'empêcher de penser ce que serait la carrière de Jason aujourd'hui sans cette putain de maladie.

Malgré tout, le maestro vit toujours et le feu musical qui l'anime est intact. 5/5 sans hésiter à "Perpetual Burn" et il faudra créer un barème spécial pour son successeur "Perspective" qui transcende le sens du mot musique. Jason, même derrière les barreaux de sa prison corporelle, reste dans une division supérieure. Chapeau bas.

le 28 Novembre 2007 par TONTON MICK


DIATRIBE EN L'HONNEUR DU GRAND ET REGRETTE JASON BECKER

Jason Becker c'était le nouveau Malmsteen, et un véritable génie de la guitare et de la musique.
J'ai connu ce "Perpetual Burn" en 89, à l'époque j'étais déja fan de Malmsteen, mais autant dire que j'ai pris une claque en découvrant Becker. C'était nouveau, frais, avec un son de guitare presque futuriste. Ce mec d'à peine 18 ans avait tout pour devenir un grand. C'est sur, je comprends les réticences de certains car cet album fait la part belle à la virtuosité guitariste donc il faut un certain temps d'adaptation devant un tel déluge de notes. Moi-même il m'a fallu du temps pour comprendre ce qui se passait et digérer ce disque (Un peu comme le Rising Force de qui vous savez).

Pourtant pourtant, quoiqu'en pensent certains, les compos et le jeu de Jason Becker sont exceptionnels. Franchement, c'est le plus grand technicien de la guitare que je connaisse. En fait il a continué là où Malmsteen s'est arrêté. Il a été plus loin que lui dans le développement du jeu violonistique. Innovateur, il a développé et poussé à l'extrême l'utilisation des arpèges et sa maîtrise de cette technique est sidérante et inégalé au jour d'aujourd'hui (qu'est ce que c'est beau à entendre en plus!).
De plus il explosait largement tous les albums de gratte instru néoclassique: Pourquoi? Au delà de sa créativité et de son originalité, on sentait chez lui une grande connaissance de la musique classique dans sa manière d'écrire ainsi que dans sa maîtrise de l'art du contrepoint (Air).

Parce que parlons de la musique un peu: oui Becker joue vite et en met plein partout, oui ça speede, mais attention ce n'est jamais désagréable, et Becker est un guitariste très mélodique. Il ne joue pas dans le vide parce que la musique derrière est solide et finement composée (en plus il est bien entouré, Atma Anur est un tueur) ces solos sont hyper bien sentis et il sait aussi faire preuve d'un feeling extraordinaire sur les parties lentes.
Et il y a dans cet album parmi les meilleurs chansons de gratte instrumentale que j'ai entendues de ma vie. "Air" par exemple est une pure merveille, Becker réussit brillamment à écrire dans le style d'une fugue de Bach en mélangeant en contrepoint 4 guitares. Le résultat est fabuleux de musicalité. "Altitudes" est une sorte de power ballade instrumentale très poignante aussi. Les parties de guitares sont belles à en pleurer. Même chose pour "Opus Pocus", "Dwellar in the cellar" et j'en passe, ma préférée restant "Eleven blue egyptian" très entrainante avec cette athmosphère mystico-orientale.

Bref, Perpetual Burn est un album instrumental extraordinaire aussi important à mes yeux que le Rising Force de Malmsteen. Si vous ne connaissiez pas le bonhomme je vous invite à jeter un oeil sur son excellent travail dans Cacophony et également son dernier album solo, "Perspective" sortie en 95 où Jason malgré sa maladie et à l'aide d'ordinateurs et d'amis musiciens nous dévoile son énorme potentiel musical en composant des titres qui s'apparentent à de la musique de film.

le 22 Juillet 2007 par NON SHRED

Pour donner un exemple, parce que je l'écoute en ce moment (quel pied!!), un guitariste technique et émotif: c'est Criss Oliva de Savatage. Certainement moins technique que J.Becker, mais à des années lumières en terme de feeling !!













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