Un album bien faible en effet, c'est du Hard FM(iné) comme on n'ose plus en faire de nos jours, garanti avec au moins 75% des clichés liés au style, bref, une pitié.
Bon c'est peut-être pas aussi nul que VIXEN (le groupe de filles, pas le film !),parce que oui les filles de GIRLSCHOOL ne feront jamais partie des Lequesnois(es) du Rock, trop de bières dégoupillées en compagnie des mecs de MOTÖRHEAD, trop de sueur sous les aisselles et de gros mots prononcés, trop de cette appartenance aux couches populaires qui s'affiche en dépit des efforts d'un photographe qui signe ici une des pochettes les plus ridicules de l'histoire du Hard.
Et ce titre:" Play Dirty".
Variation sur le thème du "faites ce que je dis mais (certainement !) pas ce que nous faisons".
Le problème étant que pour le coup, la pochette ne ment pas, cet album est ridicule d'un bout à l'autre.
Ces filles sont faites pour balancer du Rock quitte à roter en public, pas pour jouer dans "Friends" ni pour faire de la pub pour Dove ou Nivea, d'autant qu'elle peuvent oublier le n°5, on n'aime pas trop les prolos dans ce monde-là.
GIRLSCHOOL c'était pourtant chouette sur scène, les chansons étaient bien, en plus et les filles n'avaient peur de rien d'autant que Lemmy était tapis dans l'ombre, alors pourquoi ce revirement, hein, pourquoi ? Ou plutôt pour quoi ?
Pour aboutir au final à une débâcle annoncée, une perte quasi fatale de crédibilité et un plongeon dans l'oubli après avoir sorti ce machin de musique purement US qui ne convient en rien aux anglais(es), il suffit d'écouter ce que sortira SAXON pour s'en convaincre.
Le PRIEST ou MAIDEN, ne tomberont jamais là-dedans (sans parler de MOTÖRHEAD), d'autres s'en remettront difficilement et heureusement GIRLSCHOOL également, ce qui n'est pas le moindre exploit au vu de la cruauté du business qui n'épargne surement pas plus les femmes (c'est un euphémisme) que les ex-mâles dominants à la dérive.
