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Tool
10 000 Days
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le 04 Août 2006 par ALBIRéO

Je ne vais que me faire des amis avec ce que je vais dire. Mon but est d'essayer de mieux comprendre cet album à travers vos réactions.

Je connais Tool depuis peu (disons un an). J'ai accroché immédiatement sur des morceaux comme "The patient", "Aenima" ou encore "Eulogy". J'ai appris à apprécier la majorité des autres compos, mais je reste allergique à certaines de leurs bizzareries plânantes (et parfois interminables) ou carrément thrash. En fait, je n'aime pas Tool lorsqu'ils jouent dans les extrêmes. Et, hélas, "10.000 days" est souvent dans les extrêmes.

J'ai peu écouté l'album. Le style et et la prod restent inchangées (bien que la voix soit trop en retrait et que la batterie ne remplisse pas assez l'espace). L'intro de "Viracious" est dans le même esprit que celle de "The grudge"... Ca pourrait être bien...

Et puis, patatra ! J'accroche pas. Tool fait partie de ces groupes qui jouent dans un style où la frontière entre génial et indigeste est très mince. Et là, sans que la forme ait changé, le fond me semble creux. Les mélodies sont plates, le batteur, habituellement si juste dans son jeu déroutant et arythmique, m'apparaît plus désordonné, le bassiste, aux plans si inspirés, ressort toujours le même genre de ligne... Et puis ces morceaux interminables tant ils manient les contrastes avec lenteur et vide.

Bref, j'ai pas aimé.

Toutefois, je ne note pas le disque. Je crois que Tool est à la limite de ma perception musicale et ils en sont sortis (temporairement, j'espère : je ne désespère pas digérer mes premières écoutes et revenir avec ravissement sur ce disque) en franchissant cette frontière dont je parlais tout à l'heure ; frontière qui semble plus dans ma tête que dans l'absolu. Je laisse ceux plus ouverts que moi se réserver le droit de notre ce disque.

Par ailleurs, classer Tool dans du prog me semble franchement osé. Tool ne partage avec le prog que la longueur des morceaux et la complexité des compos. Mais l'aspect lugubre de Tool, la technique peu conventionnelle (et pas très variée) du guitariste, l'absence de clavier voire de richesse intrumentale globale, place Tool à l'extrême marge du prog. J'ai lu Tool faisant partie du "dark métal" dont ils constituent l'un des seuls membres pour l'instant...

En tout cas, merci de m'indiquer vers quel cheminement intellectuello-musical je dois me diriger pour que la magie de cet album m'éclate à la figure !!

le 07 Juin 2006 par AXIL


Tool... un son unique, reconnaissable entre tous. une réussite (sans plus pour ma part) sur AEnima, un chef d'oeuvre sur lateralus, en on continue sur cette meme hauteur de réussite avec 10 000 days.

La musique reste sombre, ténébreuse, profonde, pénétrante, intense, complexe... typique d'un tool toujours en forme.

le début de l'album commence moins sombre que le reste, tout en contribuant à nous immerger profondément... et le reste nous maintient plongés dans ces ténèbres musicales... c'est un pur bonheur d'écouter la musique de ce groupe.

côté pochette, on reste toujours dans l'étrangéité du groupe... avec cette fois-cii des loupes pour regarder des images de la pochette en 3D... tout ce qu'il y a de parfaitement inutile, parfaitement unique aussi...

le 22 Mai 2006 par THE SOULFORGED


Excellente chronique pour un excellent album.
Alors que dire? D'emblée, on reconnaît le "son Tool", ce jeu de guitares qui est comme une résonnance musculeuse, comme la vibration qui serait émise d'une membrane organique, ce jeu de batterie inventif et si peu rythmique, qui est comme la palpitation d'un coeur affolé, comme les cliquetis démesurés d'une machinerie vivante, et puis enfin ce chant, qui est comme le souffle qui irrigue, propulse, anime cette grande carcasse mouvante ainsi constituée. Un voyage intérieur dans les profondeurs enténébrés du corps humain, voilà ce qu'est le son Tool.

Alors effectivement, on songe au grunge, à Dead Can Dance aussi pour le côté hypnotique, un peu à Pink Floyd également sur le morceau titre, mais Tool reste essentiellement unique. Peut-être moins mystique que le précédent, Lateralus, mais quand même franchement enthousiasmant. A condition de se laisser le temps d'appréhender la bête, de plonger dans ses méandres, et d'en découvrir les tours et détours, fort sinueux. Cela demande plusieurs écoutes, mais à la longue, quel plaisir!

Pour ma part, j'ai deux favoris sur ce disque: "Vicarious", qui est vraiment énorme. Comme le dit Baazbaaz, c'est à la fois complexe et complètement accrocheur ; une ouverture idéale en la matière. Et puis, celui que je préfère peut-être : "The Pot", qui donne l'occasion à Maynard de délivrer une interprétation prodigieuse. Un début a cappela, le chant étrangement haut perché, empreint de féminité ; puis le ton se durcit, étincelle de rage mais avec nuance : entre spasmes énervés et accalmies désenchantées ; et on finit en masse orageuse, comme c'était obligé, sur un hurlement de puissance furieuse. Quoiqu'assez linéaire dans sa progression par rapport aux autres morceaux (il s'agit d'un lent crescendo, tout juste ponctué par un break instrumental au milieu), c'est vraiment un titre imparable, redoutable d'efficacité.

Alors pourquoi ne pas mettre la note maximale? Peut-être parce que je n'ai pas encore le sentiment d'avoir tout assimilé sur cet album et que la fin me semble un peu moins brillante. Mais bon, peu importe, un 4 étoiles chez Tool vaut bien de nombreux 5 chez d'autres. Et quand on aime, on ne compte pas : peu importe le résultat (et le flacon, par dessus le marché, avec ses lunettes 3D un peu ridicules), pourvu qu'on ait l'ivresse.

le 16 Mai 2006 par BAYLAY


Pour le peu que j'ai écouté en Prog, je n'aime pas du tout.
Mais la, je dois avouer que je me suis pris une énorme baffe O___o
Ce disque tue !

le 14 Mai 2006 par CENDRE


J'entends parler de prog : Metal prog, certes, mais rien à voir pourtant avec du Dream Theater ou du Symphony X... C'est avant du Tool, et ils évoluent dans leur sillon, quasi seuls.

Preuve à l'appui : la production i-ni-mi-ta-ble du groupe, qui se reconnait aux premières secondes d'écoute.

Peut être un petit cran en dessous de Lateralus, parce que moins nouveau (pas vraiment ici de sonorités nouvelles), cet album est néanmoins excellent, à la hauteur des espérances (cf chronique) !

A noter, un packaging plus délirant encore que d'habitude, avec loupes 3D intégrées pour apprécier le livret...













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