Bof bof. C'est en effet très froid, j'ai du mal à en retenir quelque chose, et moins encore quelque chose d'excitant. Et Todd LaTorre a certes un timbre très proche de celui de Geoff Tate, mais le timbre ne fait pas tout, loin de là. Tate injectait une tension et un groove que LaTorre n'a pas du tout (et absence de groove = rendu froid et clinique, cqfd). Il suffit de voir comment Tate dansait et se déhanchait en concert, quand La Torre marche les deux mains accrochées à son micro et s'époumone à qui mieux mieux. C'est simple, j'ai toujours trouvé Tate passionnant à écouter, alors que plus j'avance dans l'écoute de cet album plus j'ai envie que LaTorre cesse de brailler dans mes oreilles...
Pour tout dire je préfère aujourd'hui le OPERATION:MINDCRIME du méchant Tate que le QUEENSRYCHE de ses gentils ex-acolytes (oui il semble que Tate soit le méchant de l'histoire quand je lis les médias - 'faut forcément définir des bons et des méchants pour passionner le lecteur...).
À noter quand même, le très bon travail de Scott Rockenfield derrière les fûts.