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Anathema
Eternity
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le 09 Décembre 2021 par PATATUS EMERITUS


Si les PINK FLOYD s’étaient mis au Metal, ils auraient pu produire un disque de cette trempe. Singulier, cosmique, pesant, mélancolique et sombre, ANATHEMA sort son chef-d'oeuvre en cette fin d'année 1996. Le groupe effectue sa mue, sublime, entre le Doom de "The Silent Enigma" et l'atmosphérique "Alternative 4". Difficile de faire ressortir un titre de ce magnifique opus, tellement l'ensemble excelle de bout en bout, entre le riff de "Angelica" et sa tristesse poignante, la colère retenue de "Eternity Part I", le spatial "Eternity Part II", le ténébreux "Suicide Veil" et l'envolée finale "Ascension". Un album qui emmène très loin, toujours parmi mes disque de chevet vingt-cinq ans après sa sortie.

le 29 Décembre 2015 par CLANSMAN57


Une belle métamorphose, le Doom est pratiquement occulté pour laisser place à un Metal Atmosphérique de toute beauté, quelque part entre PINK FLOYD et les CURE.

Néanmoins, pas facile à aborder non plus !

le 24 Février 2014 par MAITRE KUROSAWA


C'est leur faute ! Après avoir regardé le DVD "Universal", j'ai été pris d'une rage nouvelle envers le groupe : dans la tracklist aucun titre de leur bons vieux opus. Agaçant. Oui mais alors si je devais choisir un titre sur celui-ci je serais bien emmerdé, car ils sont tous ultimes ! Il est de ces albums qui vous touche au plus profond et même si j'ai la trentaine bien tassée, le côté Doom de leur musique et la tristesse "écrasante" de l'Anathema ici présent me tire des quasi larmes. Des émotions à la pelle, comme leur disques actuels (quoique ?), mais sans cette puissance émotionnelle qui ferait se suicider un clown. Putain quand est ce qu'ils vont jouer "Hope" sur scène ?!!? Le Cd entier ? (rêve éveillé) La même année sort l'autre Chef d'oeuvre Goth: "October Rust" d'un géant décédé.

le 27 Mars 2013 par CAPTAIN S.FULLCRIT


"Eternity" le meilleur ANATHEMA ? Pour moi, il n'y a pas de doute.

De "Sentient" à "Ascension", on passe par toutes les émotions. Un véritable répertoire de ce que l'humain peut ressentir. On plonge au plus profond de l'âme, voir ce qui la blesse, mais aussi ce qui la transcende.

Exit la froideur et la noirceur de "The Silent Enigma". Bienvenue dans la froideur et la noirceur d'"Eternity". L'une est celle de l'obscurité, de la nuit dans le froid et la solitude. L'autre est celle de l'espace. De l'univers. Le vide, le noir... mais aussi les étoiles, les nébuleuses, les planètes, toutes ces couleurs qui ponctuent le noir interstellaire. Et c'est cet univers qui est retranscrit en musique, avec ses touches lumineuses et ses fulgurances.

La voix de Vincent CAVANAUGH, encore à mi-chemin entre la chant rauque de "Serenades" et "The Silent Enigma", et la clarté cristalline acquise à partir de "Alternative IV" et surtout "Judgement", est absolument magnifique. Elle est le vis-à-vis parfait de ces mélodies, empreintes d'une nostalgie omniprésente, qui me donnent juste envie de partir loin. Si loin...

Explorer les tréfonds de l'univers, me sentir petit, tout petit, presque insignifiant, et pourtant là. J'existe. Je suis une partie de cet univers. Je le fais fonctionner. Sans moi, il n'est pas le même.

Tous ces gens qui regardent le monde par leurs yeux, l'interprètent à leur façon... En fait, c'est cela l'Univers. Nous en sommes les conteneurs, il est dans nos esprits. Il n'aura pas de fin tant que nous existerons.

Mais alors, une question s'impose :
"Do you think we're forever ?"
- Eternity (Part I)

le 21 Septembre 2010 par KID66


Aux premiers abords, d'un ennui mortel, "Eternity " se révèle finalement être un album profond et riche, dans lequel on s'évade pleinement.

Je parle de richesse et effectivement il est difficile de passer à côté des claviers omniprésents, on en saturerait presque. "Eternity " est très dense, "Alternative 4 " sera plus dépouillé. Malheureusement je suis d'accord avec Possopo concernant la longueur de cet opus, qui aurait à mon sens dû être amputé de dix bonnes minutes.

"Sentient" nous plonge immédiatement dans l'ambiance Stellaire d' "Eternity ", en voilà une bonne intro ! En revanche, le Métal atmosphérique froid de "Angelica" peine à me convaincre totalement.

L'excellent "The Beloved", bien plus chaleureux et dynamique, introduit la meilleure partie de l'album. On y trouve le grandiose "Eternity Part I", et "Hope" véritable ovni pas si simple à dompter. "Eternity Part II" peut semble longuet et inutile, mais il n'en est rien : il nous plonge dans un délicieux coma.

La suite est plus inégale : "Suicide Veil" nous fait frôler l'ennui mais est sauvé par une formidable explosion émotionnelle en milieu de morceau. Ce n'est pas le cas du chiantissime "Radiance" que j'enlèverais volontiers de l'album. Petite remontée avec "Far Away", un titre solide et de qualité, avec un bon solo.

On suit avec l'un des meilleurs morceaux jamais écris par le groupe : "Eternity Part III". Je ne vais pas y aller par 4 chemins, c'est beau, fort, puissant. "Cries On The Wind" est assez aventureux et surprenant, mais il arrive trop tard dans l'album (et après un monstre) pour être apprécié à sa juste valeur. On termine par un instru qui nous ramène doucement sur Terre, "Ascension". Là encore rien d'exceptionnel mais rien de mauvais ; l'album aurait peut être dû se finir à la dixième chanson (neuvième en fait, parce qu'on vire "Radiance").

Ma description rapide des titres de l'album ne transcrit pas suffisamment l'émotion véhiculée par "Eternity ", mais celle ci est néanmoins très présente. L'ambiance unique d'"Eternity" me fait lui donner un 4/5.













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