Recherche avancée       Liste groupes



Moyenne établie
sur la base de
17 commentaires notés  
[?]



Scorpions
Lonesome Crow
Page   1 | 2 | 3 |

le 31 Mars 2011 par TONTON CLEM


Hey ! 1972 voit la sortie du premier album de SCORPIONS, intitulé "Lonesome Crow". C'est vrai que ce premier effort est bien loin du Heavy Metal qui fera plus tard la renommée du groupe, et de la carrière foisonnante qui les attend. Donc à l'époque, Rudolf Schenker et ses potes ne s'affirmaient pas encore comme de véritables hardos mais comme des rockeurs psychés. De quoi dérouter l'auditeur métalleux qui souhaiterait découvrir la discographie de nos chers Teutons...

"I'm Going Mad" ouvre l'album de belle manière, avec ses choeurs imposants et sa rythmique façon STOOGES. On retombe dans un registre plus terre-à-terre avec "It All Depends", où la guitare de Michael Schenker fait fureur (17 berges à l'époque, et déjà tout d'un grand soliste !). J'ai d'ailleurs tendance à rapprocher ce morceau de "Rat Salad" de BLACK SABBATH... Curieux. Le talent de vocaliste de Klaus Meine s'affirme sur "Leave Me", plutôt mélodique. "In Search Of The Peace Of Mind" est un titre assez manichéen : première partie calme et acoustique, seconde plaintive et inquiétante. Une étrangeté, pour dire vrai.
Le planant "Inheritance" témoigne bien de cette atmosphère si particulière et psychédélique. Cela dit, cette chanson qui traînasse un peu ne repose que sur le chant de Meine et un solo efficace de Schenker. Dans la même veine que "It All Depends", "Action" est plus expéditif et abordable. Enfin, place à la pièce-maîtresse de cet album, longue comme mon zizi. La chanson-titre est une bizarrerie progressive, alternant entre passages instrumentaux et démonstrations vocales plus ou moins saisissants. Quoiqu'il en soit, les sonorités et les arrangements de ce morceau, spécialement, font froid dans le dos. Brrr...

En fait, j'ai vraiment eu du mal à évaluer ce "Lonesome Crow". Je comprends que ce premier fait d'armes de nos SCORPS puisse paraître anecdotique, car il est plutôt difficile d'accès. Mais ce Corbeau solitaire a son ambiance bien à lui. C'est l'album des débuts d'un jeune groupe qui se cherche musicalement, et qui trouvera sa voie dans les années à venir. En tout cas, mention spéciale au jeu étincelant de Michael Schenker et au look carrément méconnaissable de Klaus barbu (attention, pas de mauvais jeu de mots)...

Morceaux favoris : difficile d'en trouver un, finalement...

le 29 Novembre 2010 par PITEKANTOP


Sympa, très sympa, mais quand même anecdotique. Sauf à être fan de Psychédélisme Allemand. 2,5/5.

le 29 Novembre 2010 par SIEGFRIED


Excellent du début à la fin. Rien à dire, Michael Schenker y est exceptionnel. Difficile de dire qui de lui ou de Uli Roth est le meilleur. Je préfère pour ma part le second.

le 12 Avril 2010 par LUDOVICO


A l’écoute de cet album, on ne peut en rien présager de ce que donnera la suite.

Ce disque occupe une place à part dans la discographie de SCORPIONS, et ce, à plusieurs niveaux.

Les titres qui composent “Lonesome Crow“ n’ont absolument rien à voir avec ceux que l’on pourra écouter sur les opus suivants. L’ensemble des morceaux de ce disque est constitué de structures et d’arrangements assez complexes à appréhender. Le chant de Klaus Meine, qui pousse de longues et puissantes complaintes apporte une touche très sombre, qui sont accompagnées des guitares des frères Schenker (le seul album où ils jouent ensemble) au son acéré. Les variations sur certains morceaux sont très nombreuses comme sur l’incroyable “Action“, où, tout à tour, les ambiances jazzy font place subitement à du blues rock.
Le groupe termine sur une pièce de treize minutes avec un break aux ambiances étranges et inquiétantes.

Un album qui surprendra ceux qui ne connaissent de SCORPIONS que les albums des eighties et qui pourra éventuellement décontenancer même ceux qui connaissent les albums des seventies, car on ne retrouve jamais, de près comme de loin, le moindre élément de “Lonesome Crow“ sur les albums suivants.

Un disque qui laisse un arrière-goût assez amer car on a la désagréable impression que SCORPIONS n’a pas exploité tout le potentiel créatif sur les albums futurs se laissant aller, finalement, à une certaine facilité.

Le départ de Michael Schenker y serait-il pour quelque chose ?

le 14 Avril 2008 par ISMA

Je ne comprends pas pourquoi vous comparez Lonesome Crow à la suite. C'est très différent ! Cet album sort du lot dans la disco des Scorps. La raison est pour moi la présence de Michael Schenker. Lui et Uli ont deux jeux très différents ! C'est pas du tout le même feeling. Perso, j'aime les deux mais c'est pas comparable. Pour moi, les cinq premiers des scorps méritent la note maxi et voilà. Le premier n'est pas moins bien il est juste différent car Uli y est absent et Schenker instaure un autre type de feeling !
C'est comme si vous compariez le premier de Judas Priest au reste. C'est pas possible ! C'est un autre musique. C'est tout.













1999 - 2024 © Nightfall.fr V5.0_Slider - Comment Soutenir Nightfall ? - Nous contacter - Webdesign : Inox Prod