Ça y est, Stephen Page devient officiellement mon chroniqueur préféré, il déterre du vieux WALTARI !
(mais où est Fredouille?)
Par contre, pas du tout le même ressenti sur l'album.
En écoutant cet album, au début on croit s'être planté de CD et avoir mis un Dance Machine :
synthés, beats Techno et voix féminine typique de l'Euro Dance des années 90.
Ouf, après quelques instants les guitares électriques arrivent et ce "Back To The Bottom" introductif
se révèle être un hybride Metal/Dance du plus bel effet, l'album commence très bien et on a déjà un gros
sourire sur les lèvres.
Le deuxième titre fait baisser la tension mais le troisième et meilleur de l'album, le survolté "Broken Bizarre", casse la baraque et dégomme tout sur son passage, du grand WALTARI, bien tubesque et ultra énergique.
Le problème, c'est qu'après on est plus trop à la fête, les morceaux sont certes originaux mais l'inspiration manque un peu, on a du mal à s'extasier.
Typiquement, un morceau comme "The Plan", hyper original avec flûtes en fond et voix féminine, bien Heavy, on a vraiment envie de l'aimer, mais l'étincelle ne se produit pas.
C'est un peu le syndrôme de cet album, c'est recherché, ils en veulent, mais ça tape souvent à côté.
Et pour du WALTARI, c'est pas très varié au niveau des tempos, pas de Death, Black ou Thrash ici, on reste sur les mêmes rythmes. D'où une lassitude car le génie ne transparait jamais vraiment.
De plus, deux ballades, "Love Rocket" et "4000 years", clairement chiantes, c'était pas leur année 1999...
Allez, la Funky "City Neurotic" est cool et on en aurait bien repris d'autres comme ça.
La title-track, censée être le meilleur titre de l'album (non?), est même assez insipide, je crois que ça en dit long.
Elle fait partie avec "Scum" des morceaux les plus agressifs de l'album et même dans ce registre WALTARI se plante.
"Radium Round" n'est définitivement pas l'album pour découvrir WALTARI.
Avant, préférez les deux chefs-d'œuvre "Torcha!" et "So Fine!" et après, les deux derniers en date, "You Are Waltari" et "Global Rock", peut-être légèrement moins inspirés que leurs albums phares mais avec un son incroyable qui compense.
Là se retrouve l'essence de WALTARI : varié, protéiforme, doux, dur, mélodique, inspiré, beau, triste, joyeux, easy-listening, extrême, Prog'....
Et quel chanteur, bordel ! On a l'impression qu'ils sont six derrière le micro tellement il change de voix. Et il sait être émouvant sur beaucoup de morceaux.
La musique idéale à écouter l'été.
