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Blut Aus Nord
The Work Which Transforms God
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le 28 Avril 2021 par JOE IS DEPRESSED


J'aime beaucoup "The Mystical Beast Of Rebellion", mais The "Work Which Transforms God" va plus loin encore, plus éthéré, moins rentre dedans, moins opaque mais tout aussi étouffant cet album est le reflet de cette humanité décadente.

Du grand Art, inégalé et inégalable

Merci BAN.

le 10 Novembre 2009 par PETIT_PIERRE


«Déçu» serait le bon mot. Peut-être que je ne l'ai pas écouté suffisamment de fois (3), mais je n'ai pas retenu énormement de ce disque. En gros, déçu. J'éclaircis mes propos quand même (avec mes moyens...)

Premier point : à quoi servent "End", "The Fall" et "Density" ?! Des pistes qui servent d'interludes, à mon avis bien sûr et qui sont tout simplement... Vides ? Je trouve que c'est dommage mais bon, on peut toujours les zapper, on est d'accord.

Je trouve aussi que les compos n'ont rien d'exceptionnel. "The Choir Of The Dead" est bien entendu sombre, puissante, mais je trouve que la fin s'essoufle un peu.

Sinon, j'ai beaucoup aimé "Our Blessed Frozen Cells", surtout la seconte moitié qui repart avec de sublimes mélodies bien sombres. Et la pièce finale, qui est pour moi tout simplement le meilleur morceau de la galette.
Déjà, cette track pose une intro simplement gigantesque ; sans nul doute la meilleure de l'album pour moi, une chanson encore une fois bien sombre toute en harmonie. Je trouve de temps en temps des airs de In Slaughter Natives et son "Enter The World". Peut-être qu'à la fin, elle est un poil répétitive, mais chez moi ça marche !

Je trouve la voix du chanteur pas top top, m'enfin, c'est du Black me direz-vous. Je déteste quand il chante par exemple sur "The Supreme Abstract", une bonne piste initialement, mais un peu gâchée par la voix je trouve.

Bon voilà, mon avis sur ce disque. C'est plutôt long, mais je comprends vraiment pas l'enthousiasme autour de ce disque !

Bien évidemment, je vais approfondir tout ça.

2,5 arrondi à trois...

le 30 Juillet 2008 par AES


Cet album est dantesque, terrifiant, conceptuel jusque dans sa moelle la plus profonde. Il est nourri, il exsude d'un nihilisme cosmique redoutable, paroxystique, une espèce d'Ode au Vide, au Rien, à l'angoisse du non-être... on flotte, on est écrasé par la pesanteur, broyés par des guitares quasi-dronesques, qui se tordent, qui accouchent de leur mélopée terrible, jouant génialement sur les asynchronies, les dissonances quasi cosmiques, glaciales, qui t'envoient tête la première dans les contrées vides et froides de l'Espace infini, des étoiles mortes, fanées, éteintes, de cultes éthérés de consciences torturées et quasi mortes expiant leur foi dans un temple fait de luminescences morbides, de l'essence pervertie des étoiles corrompues...

Très vite, dès le second morceau le caractère malsain de l'Oeuvre, terriblement inhumain, rehaussé de hurlements aigus tournant en spirale dans votre tête, étend ses griffes au plus profond de votre être et prends possession de votre âme, vous altère, vous déconstruit, vous aliène... Les premiers morceaux jusqu'à "Axis" sont la présentation, ni plus ni moins, de l'Entité. Une entité insatiable, au-delà même du concept du Mal, qui dévore, horreur froide, toutes les consciences, les âmes cosmiques, une matière Noire qui étend son filet dans la trame même du temps et de l'espace... Qui vous happe sans aucune pitié...

La suite est une réflexion, une mise en abîme, une introspection de votre être qui est broyé dans la gueule de l'entité, vous descendez dans une looongue chute, folle, folle, aux confins même de la démence, votre crâne résonnant des échos de cette voix déshumanisée, vous pensez comme elle, vous la hurlez, vous êtes prisonnier, torturé... Vous continuez de chuter... (le morceau "Fall" est incroyable...) Puis vient l'instant de votre métamorphose où tout votre être transpirera du mépris, de la haine, du fiel distillés par ces asynchronies guitaristiques, faisant un jeu de pendu avec les aigus et les graves qui vous soulèvent le cœur, et de cette batterie-pilon dont chaque blast, chaque décalage imprime au marteau piqueur toute la noirceur de votre être.
La Voix fait corps avec vous, l'Entité vous surplombe, vous regarde de ses yeux aveugles et sourit de toute sa gueule dentelée...

Et viennent les extraordinaires morceaux : "The Supreme Abstraction" et le transcendental et sublime "Our Blessed Frozen Cells". D'abord, litanies liquides de consciences mortes, dépourvues de haine, qui geignent en concert avec cette voix rebutante, ce dévoreur menant la messe noire au cœur de l'autel, où dévastation de l'être, du matériel comme du spirituel, sont les principales directives.
Puis des rythmes cosmiques, des visions d'Archanges transfigurés concentrant toute la noirceur de l'homme et irradiant de sombre énergie, perçant la trame même de l'espace temps, dont les gueules dégorgent un flot d'âmes en peine...

Des plages atmosphériques méditatives, cosmiques, d'un minimalisme génialissime à couper le souffle, nous donnant un temps de répit, où l'on ne vit que pour contempler le désastre intérieur qu'on a vécu, la suprême beauté d'astres tournoyants, éphémères, irradiant de lueurs bleutées... Nous ne sommes plus qu'une corde traversant la substance même de l'Univers, aux touches d'un piano pur, nous devenons consubstantiels au Rien, en parfaite harmonie avec le Vide, les vents astraux froids et glaciaux qui traversent en des pointes indus angoissantes tout l'espace... fou, fou, cette œuvre, ce bijou annihilant toutes vos conceptions du B.M vous rend fou.

Des morceaux mélodieusement dérangeant et aliénant, profondément aliénant comme "The Howling Of Gods" ou le schizophrénique, magnifique "Inner Mental Cage" sont de véritables trésors, des symboles qui, dans la continuité de l'album, s'inscrivent en des pièces de puissance nihilistes, de réflexion sur le vide et de beauté froide à proprement parler ha-llu-ci-nantes.
Rien n'est à jeter, pas même le morceau "Density", qui, vide de musique, nous laisse hébété, stupéfait, devant la chose que nous avons entre les oreilles. Surtout pas la ritournelle mystérieuse, cosmique, d'une portée sentimentale et humaine transcendante qu'est "Procession Of The Dead Clowns", où nous sommes réduits à des filaments incandescents de consciences épurées, traversant les horizons astraux d'où ne sourd qu'un silence pesant, assistant à la mort de planète, englouties par le dévoreur, d'un ciel où chaque étoile s'éteignent, les unes après les autres... La track finale est d'un tragique exacerbée, la seule qui est véritablement, ou presque, humaine.

Terrifiant. Aliénant. Transcendantal. Au concept incroyable, ce n'est pas pour rien que son nom est : The Work Wich Transforms God. L'Ouvrage qui Transforme Dieu. Qui transpose sa perfection, sa pureté, son immuabilité en un monument de froideur, de glace inclassable, de nihilisme cosmique, aveugle, orchestré de main de maître, de compos mâtures, de dissonances tombant sous le sens.
Un ouvrage conceptuel rare. Trop rare. Merci au B.M de nous donner des enfants comme ceux-ci, qui transgressent les codes passéistes d'un genre étouffé pour nous délivrer sa vision propre. Merci à la Musique de nous extraire d'un quotidien morne et bassement humain, qui nous élève.

Jetez-vous les yeux fermés sur ce monument, qui transcende tout, qui vous balaie, vous déconstruit, et vous reconstruit à son image.

The Work Wich Transforms God de BLUT AUS NORD est un chef d'œuvre à mon sens.

le 26 Mars 2008 par SARGEIST


Etant fan des deux premières oeuvres, pour moi, "ca", c'est donc le 1/5 du néant...

le 26 Janvier 2008 par THIBAUT


Personnellement, quand j'écoute cet album je me sens plus proche de l'enfer que n'importe quel groupe de black metal.













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