J'ai l'impression que l'ensemble des commentaires s'est arrêté sur l'aspect historique et technique de l'oeuvre (faut dire, j'ai rien compris a la chronique); or, de part sa genèse (à la maison et seul), le père Svensson a accouché d'une oeuvre sans concessions dense et cohérente.
Evidement, pour l’apprécier, il faut laisser le désir d'y mettre comme étiquette de ôté ainsi que pardonner le son "home made". Si elle avait été produite dans des conditions plus académiques, cette œuvre n’aurait pas vu le jour ; trop différente.
Ce cd est pour moi une des expériences musicales qui m'ont procuré la plus grande évasion. Acheté le mois de sa sortie parce que j'aimais la pochette (en même temps que Destiny de Stratovarius), je l'écoute toujours régulièrement avec plaisir (alors que Destiny calle parfaitement ma table de nuit depuis des lustres).
Ce conte est fait d'onirisme, de voyage messieurs dames ; pour l'apprécier, il suffit de s'allonger dans l'herbe et regarder les étoiles, rien de plus.
Je trouve triste que le metal soit si conservateur. On critique la Starac’ mais dans notre petit monde du métal, ce sont tout autant les grosses bouses téléphonées pondues par des Maiden, Cradle, Slayer qui vendent… tout le monde se plaint de leur médiocrité mais tout le monde achète… finalement, Britney et Christina vs Danny et Bruce ; même combat… encore que le dernier Britney était vachement supérieur au dernier Maiden.
