Je m'attendais à un album mitigé aux vues des critiques, eh bien on peut dire que j'ai été agréablement surpris.
LA surprise, Graham Bonnet. Ce mec est considéré, en général, comme un chanteur "quelconque", indigne de Mr. Blackmore et nullissime comparé à Mr. Ronnie James Dio. Je m'attendais donc à des parties vocales passables, pas spécialement bonnes, et quelle ne fut pas ma surprise lors du déroulement du skeud !
C'est sur qu'il n'égale pas Dio, mais bon, c'est un excellant chanteur et qui convient parfaitement au style de RAINBOW. Dommage d'ailleurs qu'il ne soit resté juste le temps d'un album.
On perçoit malgré tout le début d'une orientation plus poussée FM, qui se confirmera avec les opus suivants, à savoir "Difficult to Cure" et "Straight Between the Eyes". Néanmoins, tous les titres sont excellents. Sérieux, j'ai beau chercher, je ne trouve pas de titre faible. Les 8 chansons sont des bombes, ni plus ni moins.
De plus, Roger Glover (qui assure la production, pour mon plus grand plaisir), Cozy Powell et Don Airey assurent comme des dieux au niveau de la rythmique.
Mention spéciale au blues de la mort "Love's No Friend" et à "Lost in Hollywood" qui est somptueuse.
Le meilleur de RAINBOW, aisément... Derrière Rising.