Plénitude,
Recueillement,
Grâce et beauté angélique...

Calme que ce "Planetary Confinement" ; seuls les rares effleurements à la gratte acoustique apaisent nos incompréhensions, nos doutes et nos douleurs intérieures. Ainsi que de manière dosée, l'enrichissement de la complainte de l'Homme par l'entremise du chant intimiste de Mick MOSS ainsi que celui de Sue MARSHALL, son reflet féminin - car, l'Absence touche tout le monde, n'est-ce pas ? ! - bref, ce tout donne à l'ensemble l'idée de ce que pourrait être le dernier souffle... Je veux dire par là, qu'après avoir rué dans les brancards, combattant les innombrables injustices, vous serez plus que probablement résigné. C'est à ce moment-là que vous vous retirerez sur la pointe des pieds... Comme s'il ne vous restait plus que l'introspection à développer avant de : soit y retourner, soit y aller.

Épurement,
Dénué de superflu,
Abandon de soi pour une mieux espéré...

Si vous voulez, nous nous rapprochons d'un EMPYRIUM en fin de parcours encore plus filtré... Et ce n'est point les apports plus que discrets - quasi inexistants MAIS présents aux meilleurs instants ! - du piano, du violon, ni de la batterie qui bouleverseront l'ordre établi par ANTIMATTER. C'est dire le gouffre émotionnel ! C'est simplement beau !

Triste,
Mélancolique,
Attendant patiemment... quelque chose.