Dans le groupe Radio France, il y a FIP https://www.radiofrance.fr/fip qui a un canal Rock et aussi Métal, et aussi plein d'autres.

J'ai cessé les CDs de 2006 à 2020 et téléchargé énormément pendant cette période. J'ai beaucoup appris et ouvert mes horizons pendant ces quinze ans grâce aux MP3 et aussi grâce à vous chers commentateurs et chers chroniqueurs de NIME et FP, grâce aussi à Ben Barbaud qui, avec le Hellfest, nous a boostés, une fois par an, dans notre découverte de groupes inconnus ou bien connus mais ignorés. La décennie 2010 a quand même été faste et très belle à vivre.

Depuis deux ans, mes CD ont réintégré mon salon (ils étaient à la cave) et j'adore ce retour aux sources et à mes jeunes années 90. Les premières éditions des MAIDEN et KISS cotoîent les nouveautés plutôt Rock que Heavy Metal. À noter que le CD est aujourd'hui moins cher qu'il y a trente ans.

Ne vends pas tes Cds et/ou tes Lp's, tu pourrais dans cinq ou dix ans avoir un regain d'intérêt et de passion pour tes goûts passés.

Je viens de voir cette question et elle reste pertinente à mon avis malgré les années qui passent.
Mes habitudes ont changé sans vraiment changer.
Je m'explique : depuis des années, je ne me sers plus de "baladeur CD" car trop encombrant au profit de musique dématérialisée dans mon téléphone.
Mais cette musique, je ne l'ai pas téléchargée : j'achète les CD physiques que je transfère sur mon ordi puis mon tel. De ce fait, j'ai ma CDthèque bien rangée et en croissance mais je profite de la facilité de me promener avec des dizaines d'albums avec moi.
Mais pour en revenir à la question : cette habitude ne m'a pas enlevé le plaisir d'écouter les albums en entier. Au contraire, ça permet d'enchaîner plusieurs albums de façon pratique. Par exemple ces jours-ci j'ai l'habitude d'une playlist IRON MAIDEN qui me fait enchaîner les écoutes (en intégralité mais sur plusieurs jours) de "The Number Of The Beast" jusqu'à "Fear Of The Dark". Cela permet de mieux appréhender justement la disco du groupe.

Mais il n'est pas question de téléchargement ici !!!

Le gars qui a posé la question dit simplement que depuis qu'il utilise son Ipod, il n’écoute plus les albums qu’il écoutait avant entièrement. Et il ne dit pas non plus qu’il a abandonné le format CD puisqu’il dit qu’il écoute les nouveautés (« le dernier RAMMSTEIN »).

Moi aussi je suis passé par là. En fait je n'écoute plus mes anciens albums parce que je n'en ai pas le temps, j'ai juste le temps d'écouter les nouveautés, et encore, celles qui me plaisent sont peu nombreuses.

Donc j'écoute moi aussi peu d'albums depuis quelques années, parce que j'ai changé ma relation avec la musique, j’achète moins de merdes, je n’écoute que les classiques de mes groupes préférés et moi aussi quand j’écoute mon lecteur je le laisse jouer en aléatoire

MMM... Joli débat !

Powerbeauf a mentionné un mot: Artwork.

Tout ce qui entoure la vision d'un groupe en passant du logo à la jaquette, du titre principal aux remerciements, est selon moi, indivisible de l'oeuvre lyrique et musicale. Donc, en conclusion, je rejoins indubitablement les propos de Evildevil, Barbelé et Human...

Dire que le format CD va disparaitre du fait de l'avènement du téléchargement me tue, littéralement.

Certes, cela reste un possible horizon, mais, à mon sens, bien sombre... Le règne du Best-of est-il sur le point de débuter alors que j'ai toujours trouvé ce support hideux ?
Ce que je veux dire c'est que la musique est un art, avant toute chose, et moi, je respecte la dimension "artistique" de la réalisation d'un CD. Car, au fond, qu'est-ce qu'un album ? Il s'agit d'une compilation de chansons écrites durant un laps de temps relativement proche(quoique), que l'artiste a séléctionné pour être part d'un tout. Tout réfletant sa "sensiblité artistique" (même si le terme peut sembler pompeux). Je trouve que charcuter les albums comme ça pour se faire son propre "best-of" est presque de l'irrespect... Irait-on découper une fresque de Diego Rivera parce qu'on trouve qu'un groupe de travailleurs fait tache dans l'ensemble ?

Je n'ai pas de MP3 et je n'en ai jamais eu. Parfois, je me balade avec un vieux baladeur CD (meme si c'est très rare) et je continue d'avoir la larme à l'oeil quand je me tape l'intégrale de, je ne sais pas, "Anthems" "Halmstadt" ou le dernier OPETH (qui est un bon exemple d'une oeuvre superbement pensée et homogène).

Donc voilà, si l'idée même de l'album vient à disparaître dans le futur (soit maudit Billy Corgan...) je n'aurai plus qu'à acheter des demo-tapes Black ambiant Bélizéen... Et ça, ça me fait un peu peur...

P.S : je m'énerve, j'm'énerve mais je ne cherche à attaquer personne, hein...

Le problème n'est pas d'écouter plus ou moins de musique ou de l'écouter plus ou moins bien. Les vrais fans feront toujours l'effort d'être attentifs à ce qu'ils écoutent, prendront leur temps et ne choisiront pas n'importe quel support (genre lecteur MP3 pourri)...

Le vrai problème (mais ce débat dépasse largement le cadre du Metal), c'est la mort annoncée de l'album en tant que format spécifique, constitué d'un certain nombre de morceaux identifiables vendus comme un tout homogène. Pour le meilleur (fin du remplissage odieux propre à certains groupes) et aussi pour le pire (il n'y aura jamais, je dis bien jamais, de Sgt Pepper's du 21e siècle), l'album ne survivra pas aux MP3.

Moi, cette évolution ne me convient pas, au point que je sois plutôt partisan de la mort des MP3 & cie. 50 000 chansons écoutées au hasard une fois par an sur un disque dur, ça me flingue. Mais c'est juste un point de vue ringard.

Le téléchargement a amené la facilité... mentale ! Les gens gardent dans leur MP3 les chansons qui les ont plus accrochés à la première écoute et ce, sans prendre le temps d'apprécier les pièces qui nécessitent plusieurs écoutes pour en apprécier toute la saveur ! Ce nouveau support fait la gloire des chansons pré-digérées et est parfait pour ceux qui ne veulent pas avoir à se creuser la tête !

En ce qui me concerne, je n'achète pas de chandail de groupe, car je les trouve 99% du temps très laids et je ne vais pas dans les concerts puisque je demeure dans un coin très reculé où les groupes ne se rendent pas à moins de 10 heures de voiture de chez moi ! Donc, la seule chose que je peux faire pour encourager les groupes que j'aime et empêcher la musique de mourir, c'est de me procurer leurs albums !

Bonjour,

Je suis content de ton sujet car il m'est arrivé à peu près la même chose il y a à peu près 1 an. Depuis, je n'ai absolument rien changé à mes habitudes.

Je télécharge ma musique illégalement (Limewire). Contrairement à ce que plusieurs peuvent penser, cette pratique m'aide beaucoup à connaître des groupes que je ne connaissais pas auparavant. Si j'aime ce que j'écoute, j'achète leur t-shirt ou je vais à leurs concerts. Pour ce qui est des CD, j'en achète seulement lorsqu'il s'agit de groupes plus ou moins connus et qui ont énormément besoin de ventes et de soutien. Dans ce cas, j'achète mais il s'agit plus d'encouragement que de réel intérêt puisque la plupart du temps, le CD reste sur une table et je ne l'écoute pas.

En gros,je crois que le fait d'écouter des chansons MP3 et d'être plus "sélectif" n'est pas nécessairement une nouvelle chose mais simplement une évolution. Avec la cassette, il fallait presque ÉCOUTER chacune des chansons mais avec le CD on pouvait les SÉLECTIONNER. Maintenant, avec l'avènement d'internet, on peut CHOISIR les chansons.

"Depuis l'avènement du MP3 (et des lecteurs MP3, accessoirement), j'écoute beaucoup moins d'albums dans leur entièreté."

C'est marrant, moi c'est l'exact inverse. D'ailleurs, je suis libéré de la peur de gâcher mon argent, et je ne lâche pas un groupe dès qu'il sort un album moins bon. Même sans CD, je suis tout aussi exaspéré quand on me dérange pendant que j'écoute un album.

Je pense que c'est une façon d'écouter (je m'adresse aussi à monsieur N puisque apparemment c'est le cas pour lui): le P2P nous force à n'écouter que les groupes classiques et les classiques de ces mêmes groupes, mais pourtant, depuis le torrent et les albums ou discos complètes en libre téléchargement, il ne tient qu'à nous (ou plutôt vous) de ne plus se contraindre tout seul à n'écouter qu'une chanson par groupe. Je n'ai jamais stoppé mes découvertes musicales simplement parce qu'un morceau ne me plaisait pas, et je n'achète quasiment jamais d'albums (sauf quand je veux soutenir un groupe qui débute, j'ai acheté celui de QANTICE par exemple ou celui de I en son temps), je soutiens les groupes grâce aux t-shirts et aux concerts (qui d'ailleurs leur ramène plus de thunes). Je suis même fier d'avoir téléchargé des groupes comme ces connards de METALLICA, ils ont pas besoin de mon fric. D'ailleurs, j'ai été défintivement dégoûté du CD avec le dernier IMMORTAL qui est une bouse, j'ai gaché 20€.

C'est plus une question de mentalité que de support en fait, mais je ne comprends pas pourquoi ton écoute a été modifiée par le passage au MP3. Contrairement à toi, j'écoute beaucoup plus de trucs grâce au téléchargement qu'avant. Va trouver un TENHI à la fnac ou un DARKSPACE chez Virgin, par exemple.

Le seul regret que j'ai (et en cela je rejoins en partie Human) c'est que j'ai pas toujours le livret avec les photos et les textes explicatifs, etc... Mais bon, si j'y tiens vraiment, ils peuvent se trouver aussi.

A mes yeux, les seules choses qui justifient encore l'existence des CD sont l'artwork (quand il apporte vraiment quelque chose...), le fait qu'ils ne s'effacent pas, et le côté sentimental que l'on attache à certains spécimens de sa collection.

Pour le reste, je regrette, mais le virtuel enterre littéralement le support CD : à mort les titres de remplissage, vive la liberté de se composer facilement ses propres playlists, vive la possibilité de caser des milliers de CD dans quelques cm3 et de les transporter en permanence avec soi... Franchement, je n'échangerais pas un baladeur numérique avec un baladeur CD. De la même manière que je n'aurais pas échangé mon discman contre un walkman à cassette il y a 10 ans...

Pour finir, j'ajoute que si le virtuel permet de zapper à volonté, il n'empêche personne d'écouter un album ou une discographie en intégralité...

Personnellement, j'ai téléchargé jusqu'à plus soif durant disons trois ou quatre ans, puis je me suis dégoûté moi-même. Je n'écoutais pas ce que je n'aimais pas à la première écoute, je me satisfaisais plus de voir la barre toucher les 100% plus que d'écouter vraiment l'album. Le syndrôme de l'homo consommatus quoi.

Pourtant, ça m'a permis aussi de découvrir des trucs que j'aurais jamais pu écouter car pressage limité (MOEVOT et consorts) et car les sousous tombaient pas du ciel. De plus, j'achetais quand même les CDs de trucs que j'aimais vraiment.

Puis, j'ai décidé que j'en avais marre, j'ai désinstallé la mule et je suis fier de pouvoir dire que depuis un an, je suis clean. Pas un seul téléchargement. Quand je suis intéressé par un artiste, je vais sur son Myspace (chose qu'on n'avait pas au début des téléchargements illégaux) puis j'achète. S'il n'a pas de Myspace (fait rare), je tente.

Du coup, j'ai moins d'albums à écouter par mois mais je ne m'en porte que mieux. Je prends le temps d'apprécier ce que j'écoute. C'est vrai que l'effet pervers est que je compte tout en CD maintenant. 10€ ? Pouah non, je me passerai de slips pour ce mois, ça me fera un album. Mais je suis plus heureux. Et puis, il y a des solutions pour choper de la très bonne musique à peu de frais. Acheter par correspondance à plusieurs pour diviser les frais de port, acheter directement auprès des labels (il y a plein de bons groupes en France !), acheter aux États-Unis (le dollar faible permet de se gaver), Priceminister, etc.

Non sans dec' mec, raccroche, la mule c'est de la merde.

Il suffit de te demander si le support a encore une importance pour toi.

Depuis l'avènement d'internet et toute la technologie qui en découle, nous nous sommes installés dans un confort de paresse. Tout est virtuel et la facilité à y adhérer est somme toute déconcertante. Certes, la chose est invitante, surtout que l'espace de stockage devient infini.

Mais qu'y a-t-il de plus réjouissant que de recevoir, par exemple à Noël, un CD physiquement palpable, que tu développes avec entrain et dont tu humes son contenu ?
Présentement, tu es comme un agneau égaré. Mais crois-moi, tu reviendras un jour à ton hostie...

J'ai pas le fin mot de l'histoire mais effectivement moi aussi j'ai cet album et il me manque également les lyrics de "Killing In The Name"... Censure ? Peut-être.

Censure: c'est un texte anti-guerre et on est en pleine guerre du Golfe à l'époque.

J'ai bien récupéré les paroles sur le net par la suite. Et puis les stickers Parental Advisory, c'est vraiment moche, heureusement que la plupart peuvent être retirées.

Formellement, cher Askolophatie, l'intervention terrestre s'est terminée en 1991, effectivement. Mais des frappes aériennes, l'embargo,… se sont poursuivis des années après cette date. Et toutes critiques, réelles ou supposées, sur ces actions, étaient très mal vues à l'époque. Pour exemple, le groupe trip-hop Massive Attack avait dû changer de nom et s'appeler Massive pendant un temps.

@ Croquignol

Raté ! Recherches faites, le bref changement de nom de MASSIVE ATTACK a eu lieu en 1991, pas en Novembre 1992... Par association d'idées, ça me rappelle la maestria avec laquelle ANTHRAX s'était tiré de l'embarras lors de l'affaire des enveloppes piégées à l'anthrax, en pleine paranoïa post-"9/11" : la fréquentation de leur site avait plus que décuplé et le groupe avait prétendu vouloir changer de nom (BASKET FULL OF PUPPIES!!!)avant de révéler qu'il n'en était rien lors d'un concert en faveur des victimes des attentats de 2001 !

Dans le cas de RATM, ce n'est sûrement pas le "méchante" administration de Papa Bush qui a interdit l'impression du texte de "Killing in the Name of" : à quoi ça aurait rimé d'interdire l'impression des paroles d'une chanson tout en autorisant la publication de cette chanson ? Et après tout, la chanson "Freedom" et son clip n'ont pas été "censurés" alors qu'ils sont tout sauf "pro-government". En fait, je n'ai pas d'explication convaincante pour répondre à la question posée : oubli de la maison de disques ou de l'imprimeur ? (totalement improbable). Censure de la maison de disques, ou économie de bout de chandelle de sa part ? (ça aurait été crétin et ridicule). "Rebel-attitude" du groupe à un moment où la mode des livrets de CD illisibles ou déjantés commençaient à s'imposer ? (pourquoi pas ?)

@ Askolophatie

Bon, je crois pas que ce soit le lieu pour polémiquer là-dessus. Saskatchewan pose une question et j'y réponds d'après mes souvenirs, tout simplement.
Oui, je pense que leur maison de disques a censuré ce texte parce que les postures anti-guerres provoquaient des réactions hallucinantes à l'époque (après, c'était peut-être aussi un coup de pub). MASSIVE ATTACK est un exemple pour souligner ce climat ambiant et le fait qu'il ait changé de nom en 91 ou 92 n'y change rien, à mon avis.

Un moteur de recherche quelconque te permettra surement de trouver l'integralite des paroles de ce titre hautement censure par la maison de disque. A l'epoque, avoir le mot "fuck" dans une chanson garantissait un joli autocollant noir et blanc indiquant aux parents que le contenu du disque pouvait choquer les ames sensibles. Aujourd'hui, ca parait desuet: la censure n'est plus ce qu'elle etait vraiment :-D

A mon avis : Censure.
Parce que une chanson dans laquelle le chanteur parle de "croix brûlées" (They Burn Crosses) et balance énormément de "Fuck you, I won't do what you're told me", ça calme.
Et puis, il n'y a pas énormément de texte dans cette chanson, en fait.

@ Croquignol

La Guerre du Golfe était finie depuis plus d'un an et demi quand l'album est sorti...