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JULIEN - 2001
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AVANTASIA - The Metal Opera Part I |
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Les qualificatifs me manquent pour décrire ce premier volet de l’opéra Metal du leader et chanteur d’EDGUY, entouré pour l’occasion d’une ronde de grands musiciens et de chanteurs-interprètes tous plus célèbres et impressionnants les uns que les autres (même Michael Kiske est de la partie). Aussi vais-je vous livrer tout mon ressenti en vrac : gigantesque, épique, mélodique, magnifiquement composé, superbement interprété, refrains à pleurer, ballade merveilleuse… En un mot : magique ! A mon goût, le meilleur album de Speed mélodique depuis « Keeper’s… Part I ». Pas moins.
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ARK - Burn The Sun |
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Un disque génial, dévoilant tout le talent monumental d’un groupe qui revisite le Prog en lui associant pléthore de compagnons d’un instant, du Thrash au Flamenco en passant par la pop. Un vrai régal d’inspiration et de diversité, orné d’une production tout simplement magnifique, attentive à tous les petits détails savoureux qui parsèment cette œuvre référentielle où le chant de Jorn Lande est superbement employé. | |
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ANGRA - Rebirth |
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J’étais plein d’espérance quant à la capacité d’ANGRA de retrouver la qualité de « Holy Land », ce à quoi le groupe aspirait avec cette renaissance. Et force est de reconnaître que nos brésiliens ont intelligemment joué le jeu, renonçant à produire une copie conforme de cet album inoubliable, et nous soumettant ici un Speed mélodique désormais assez inspiré par SYMPHONY X, tout en réintroduisant cette coloration ethnique qui faisait défaut à « Fireworks » : plus carré et progressif, tout en veillant à maintenir intacte sa personnalité, ANGRA fait peau neuve et permet aux trois excellents arrivants de briller de mille feux, le nouveau et excellent chanteur Eduardo Falaschi en tête. | |
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EDGUY - Mandrake |
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Mon disque préféré d’EDGUY. On y trouve les habituels titres speed du groupe (« Golden Dawn », l’hilarant « Save Us Now », le plus dur « Nailed To The Wheel ») et d’autres plus mid-tempo et accrocheurs (« Jerusalem », le presque joyeux « All The Clowns »). Bref, du classique, heureusement égayé par des titres aux ambiances plus prononcées, telle la fabuleuse « Tears Of A Mandrake » (une merveille), l’épique « Pharaoh » ou la très belle ode nocturne « Painting On The Wall », dans les teintes bleutées de la magnifique pochette qui décore le disque. Plus de titres dans cette veine et je lâchai le 5/5 ! Excellent quand même.
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DEVIN TOWNSEND - Terria |
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Une célébration de la beauté terrestre (enfin, ce qu’il en reste…), complémentaire de « Ocean Machine » : progressive, complexe, luxuriante, habillée d’arrangements phénoménaux et traversée de solos vibrants et autres accalmies acoustiques, la musique développée ici par le génie canadien a le parfum de l’éternité. Un disque inoubliable et profondément beau.
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CHILDREN OF BODOM - Follow The Reaper |
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Les gamins de Bodom continuent à nous en foutre pleine la vue (et les oreilles) avec leur Heavy Speed aux colorations néo-classiques, aux mélodies si typiques, emmené par la voix Black guerrière et virulente du magicien Alexi Laihio, de plus en plus impressionnant et charismatique dans son rôle de frontman –chanteur –soliste ! Un disque un peu plus Heavy, mais toujours 100 % CHILDREN OF BODOM. | |
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GAMMA RAY - New World Order |
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Back to the roots ! Kai Hansen s’est visiblement envoyé une bonne rasade de JUDAS PRIEST période “Painkiller “ avant de s’attaquer à la composition de ce nouvel album : on y trouve tous les éléments constitutifs du Heavy de tradition à dominante speed, et des solos bien dans l’esprit. Mais je ne peux m’empêcher de grimacer devant la trop grande évidence de certains riffs et le côté terriblement naïf et caricatural de plusieurs refrains. | |
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SONATA ARCTICA - Silence |
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Deuxième disque pour les prodiges finlandais du Speed Metal, qui nous reviennent avec un disque varié, plus long et plus homogène que leur “Ecliptica”. Les titres sont plus élaborés et soignés, la production encore meilleure, et le groupe est parvenu à entretenir la fraîcheur de leur premier album, que je continue pourtant à préférer (question de valeur affective essentiellement). Superbe disque très complet ! | |
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EMPEROR - Prometheus - The Discipline Of Fire ... |
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Le testament du groupe, qui prouve combien EMPEROR fut, est et restera certainement le plus impressionnant des groupes de Black. Inégalable dans son équilibre entre intensité, technicité et de haute tenue symphonique, EMPEROR développe également ici une certaine approche progressive et nous étonne par des compositions terriblement complexes et riches. Difficile mais passionnant. Fin d’une légende, début d’un mythe. | |
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SAVATAGE - Poets And Madmen |
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Surprise ! Après le départ de Zach, Jon Oliva « The Mountain King » reprend le micro, charriant avec lui une ambiance globale plus sombre et dure que celle suscitée par les deux derniers disques du génial groupe américain. Un grand disque à nouveau, conceptuel comme de coutume depuis « Dead Winter Dead », où l’on retrouve les caractéristiques de SAVATAGE, à savoir un Heavy puissant et raffiné, aux mélodies somptueuses et nanti d’une attention particulière portée au chant et aux arrangements. Un ou deux titres me laissent indifférents, mais le reste est franchement bon, voire même excellent. J’aime !
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BEYOND TWILIGHT - The Devil’s Hall Of Fame |
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Oeuvre singulière que ce quasi opéra-Prog sombre et atypique, aux arrangements aussi subtils et profondément beaux qu’angoissants. Jorn Lande y déplie un registre vocal toujours aussi étendu, et signe à mon goût sa performance la plus impressionnante. Mais ceci ne saurait offusquer la qualité immense d’une musique purement fabuleuse et intrigante, soulignée par un groupe talentueux, et contrôlée par des synthés regorgeant d’intensité et de créativité. Un disque conceptuel foncièrement différent et passionnant. | |
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RAMMSTEIN - Mutter |
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Après deux disques explorant le mélange Metal martial qui te fracasse la tronche à grands coups de rythmiques d’airain / arrangements technoïdes, RAMMSTEIN pousse plus loin sa musique, en recourant à de vraies parties orchestrales, et en osant plus largement l’option émotionnelle sur quelques morceaux. Ce qui n’empêche pas le groupe de continuer à nous plomber la face avec sa finesse habituelle. Production énorme, morceaux plus fouillés, inspiration au rendez-vous : du tout bon ! | |
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DIMMU BORGIR - Puritanical Euphoric Misanthropia |
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Cet opus des Black metalleux de DIMMU BORGIR introduisait Galder (OLD MAN’S CHILD) au poste de soliste et le terrible Nicholas Barker (ex-CRADLE OF FILTH) derrière les fûts. Une plus grande maîtrise technique était au bout, ainsi qu’un enrichissement des structures et des possibilités de compositions. Et c’est ce que fit le groupe, en refroidissant sa musique et en injectant des influences parfois industrielles et des vocaux trafiqués dans cet excellent Black symphonique. Une mutation du son intéressante, mais un peu gâtée par une insidieuse impression de bâclé ressentie ici et là. | |
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FINNTROLL - Jaktens Tid |
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Mes chouchous poilus finlandais nous reviennent très vite avec un nouveau chef d’œuvre de Black folklorique ineffable et prodigieusement original. Sans tarir l’inspiration des claviers, la facette plus dure du groupe est davantage affirmée et le côté délirant et jouissif de la chose est toujours aussi présent et savoureux. Quand grosse éclate et indéniable qualité musicale et instrumentale se mêlent, ça donne « Jaktens Tid ». Et un nouveau chef d’œuvre à mettre à l’actif d’un groupe de plus en plus attachant. | |
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ICED EARTH - Horror Show |
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Amis des monstres bonsoir ! Avec ce nouveau disque, les américains de ICED EARTH nous propose un album conceptuel consacré à toutes les créatures fantastiques et horrifiantes qui peuplent nos esprits apeurés, du loup garou à Dracula en passant par Jack l’éventreur ou encore Damien. Au service de cette idée originale, une musique Heavy-Thrash caractéristique, dominée par des arrangements vocaux parfois excellents et grandioses, des riffs tueurs, un chanteur passionné et unique et des musicos fabuleux. Dommage que tout ne soit pas musicalement aussi parfait que le splendide artwork et livret du disque !
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MEGADETH - The World Needs A Hero |
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Tout le monde attendait ce disque qui devait être celui de la rédemption. Mouais. Ok, le groupe oublie nettement les prétentions financières nauséabondes de « Risk », mais se gaufre en nous pondant des titres pas toujours très inspirés, horriblement produits : le son est clair, ok, mais bon sang que c’est plat ! Et le moins qu’on puisse dire, c’est que les solos de Al Pitrelli sont d’une indigence incompréhensible eu égard à son excellent travail dans SAVATAGE ! Ecouter « Return To Hangar », la racoleuse suite de « Hangar 18 » (la perle du génial Rust In Peace ») n’en est que plus édifiant ! MEGADETH n’est plus que l’ombre de lui même… | |
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JUDAS PRIEST - Demolition |
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Mais quelle horreur que ce disque de JUDAS PRIEST ! Le groupe cherche à paraître jeune en gavant son son (non, je suis pas bègue) de riffs épais et lourds comme une choucroute dégoulinante, et en introduisant d’opportunistes bruitages électroniques. Et c’est lamentable : les titres n’ont aucune finesse, le chant rude de Ripper n’aide pas à la digestion, et tout ça est indigne autant que pataud. Il y a bien un ou deux titres pour aguicher l’oreille, mais c’est tout… prions pour que le retour de Rob réveille nos anglais ! | |
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FEAR FACTORY - Digimortal |
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Dernier chapitre de la saga FEAR FACTORY avec ce line-up, « Digimortal » montre un FEAR FACTORY dont la seule ambition notable réside en un mélange Cyber Metal / Rap Metal opportuniste sur un titre. Pour le reste, on a droit au Metal cybernétique froid caractéristique du groupe, avec un son de plus en plus affûté, et toujours de bonnes parties de synthés qui donnent son cachet à la chose. Mais on sent un groupe en panne d’inspiration. Il valait mieux en rester là avant la déchéance. | |
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ANDROMEDA - Extension Of The Wish |
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J’avais tellement entendu de bien concernant ce groupe, qu’on présentait comme le nouveau DREAM THEATER, que je ne pus m’empêcher d’être déçu ! Ah d’accord, ça joue du feu de Dieu, les titres sont alambiqués à souhait, le son est bon et l’inspiration souvent au rendez-vous… mais je déteste leur chanteur, monsieur « zero feeling » : le bonhomme sait chanter de toute évidence, mais alors bonjour la platitude ! Aucun charme à mon sens. Quel dommage ! | |
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SAXON - Killing Ground |
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Encore un de ces albums couverts d’éloges par la presse, et qui me laisse une impression plus que mitigée. Un disque qui propose néanmoins quelques morceaux épiques sympas (« Dragon’s Lair » ressemble à s’y méprendre du HAMMERFALL, « Deeds Of Glory » est appréciable et le morceau titre est vraiment bon, même s’il est bien trop répétitif sur la fin), mais regorge de trop de titres bateaux et plus rock qui souffrent du sempiternel défaut de SAXON : des refrains répétés jusqu’à la mort, et des morceaux trop simples pour retenir très longtemps l’attention. Et la reprise de « The Court Of The Crimson King », morceau merveilleux de KING CRIMSON, n’est pas fameuse… Bof bof… | |
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