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2008 Chelsea Grin
 

- Style : Ingested, Lorna Shore, Suicide Silence, Betraying The Martyrs, Carnifex
 

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CHELSEA GRIN - Chelsea Grin (2008)
Par DEADCOM le 14 Juin 2009          Consultée 2395 fois

Bienvenue à Salt Lake City ! Ici dans l’ouest Américain (Utah), tout le monde vit paisiblement dont la communauté des mormons. Les J.O. 2002 laissent encore des traces (dont la flamme). Mais bon c’est tout.
Non, il subsiste quelque part dans cette ville (lente montée des violons), un groupe de jeunes personnes qui font grand bruit dans les parages. Il s’agit d’une secte de jeunes peigne cul : The Mormon’s Scarecrow (les trompettes surgissent) dont le but infâme consiste à envoyer par mobiles des images de Pokemons sodomisés. Quelle horreur!
Mais bon, tout ceci n’est pas la réalité hein. La réalité, la voici.

Bien, maintenant vous entrez dans le territoire du DEATHCORE ! Pfff...
C’est à peu près que j’ai ressenti à la vue de ces jeunes coreux... Ahahahah. Oui je me marre et ça me fait du bien.

Bon, maintenant fini de rigoler (quoique).

**************

Penchons-nous un peu plus sur le cas de ces énergumènes.
CHELSEA GRIN est une formation de Salt Lake City (donc) qui inaugure son entrée en scène par un premier EP sorti fin 2008 (et réédité chez Statik Factory Records début 2009). Cinq titres copieux surfant sur un style lourd et gras. Par sa violence, CHELSEA GRIN efface (quelque peu) notre sourire de pitié devant leur faciès d'imberbes pour nous faire headbanger gentiment.
Car ça gicle bien cette affaire et ça nous prend même par la peau des couilles ! Oui, ça fait mal sous ces aspects Deathcore « Gore Poreux ». Le combo s’inspire autant de ABORTED pour les vocaux gutturaux (qui ponctuent le débat) que d’un jeu rythmique se rapproche d’un COAL CHAMBER (« Disgrace ») par la pesanteur importante des riffs saturés (et rond de fesses). C’est assez simple et ça ne s’étend pas pendant des heures, quatre minutes grand maximum et encore. Le tout pour quatorze bonnes minutes d’un mixture aux aspects similaires d'un ROSE FUNERAL pour situer.

L’expression est sauvage et sans tabou. A son niveau, l’orchestre nous montre ses petits talents dont un batteur pas trop mal qui possède une bonne patate (et surtout un son puissant).
Le titre d’ouverture « Crewcabanger » apporte son lot de rythmiques puissantes et engluées dans la fange. Les cris d’émasculés (bien ridicules au départ) deviennent bien vite angoissants (entendez par-là gonflant). Le petit Alex se prend pour Ruben Rosas / Wayne Knupp (allez mon petit, allez vas-y dégueule… « Anathema of The Sick ») et l’a ramène un peu trop. Mais avec un bon bâillon, il sait rester à sa place et laisse le champ libre à ses potes pour reprendre (la plupart du temps) une chorale ralentie et ankylosées (« Cheyne Stokes ») où vient se greffer de petites mélodies occasionnelles.

De plus, tout ça respire le sang coagulé et le vieux pus séché malgré un son bien propre. Devant cette brutalité prématurée, on pourrait penser que le travail correct de cette petite troupe souligne une certaine une prise de conscience. CHELSEA GRIN est en quelque sorte l’exception qui confirme la règle, sous leur aspect immature se cache un groupe honnête au idée simple qui n’en demande pas plus que ça. Malgré ça, le travail est soigné, le son et mix sont plus que correct et le visuel est fort sympathique (Damnengine). Au dépend d’un thématique au ras de la braguette (genre : Déconne / cul / pétasse) dont une jolie paire de ciseaux en prime histoire de tailler le joufflu tendance serial-killer sur facebook. Ahahah. C’est pas sérieux ça…
Cela dit, par cette spontanéité et cette fraîcheur juvénile, peut être que le Deathcore retrouvera un jour quelques couleurs ? Peut être... Cela dit, le phénomène JOB FOR A COWBOY c’est fini dans la pisse, alors moi et les spéculations, hein.


Bref, si le cœur vous en dit, penchez-vous sur cette affaire. Elle possède un petit quelque chose de plus qui lui donne du charme mais ça reste juste un petit quelque chose hein.


2/5 avec tous mes encouragements bien sûr… Ahahah…

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- Alex (vocaux)
- Chris (guitare)
- Mike (guitare)
- Davis (basse)
- Kory (batterie)


1. Crewcabanger
2. Anathema Of The Sick
3. Cheyne-stokes
4. Disgrace
5. Lifeless



             



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