ROBBY VALENTINE est de retour après un long break, et de plus, c'est en effet la première fois depuis le début de sa carrière que l’on va pouvoir acheter un de ses albums en France, sans se ruiner ! Les précédentes galettes étaient toutes des imports japonais et seulement les petits japonais pouvaient en profiter. Remercions donc le label Frontiers d’avoir récupéré cet artiste qui de plus n’avait rien sorti depuis "Believing Is Seeing", en 2000.
Après toutes ces années d'absence, Robby Valentine revient sur le devant de la scène avec cet album "The Most Beautiful Painet" et on est impressionné car celui-ci fait presque tout sur cet album : le chant, les claviers, la guitare, la basse. Cet homme est une véritable pieuvre, c'est pas possible ....

Le premier titre proposé n'est surement pas le meilleur de l'album. En effet, "I Should Have Known Better", n'est pas très original dans sa forme. La rythmique, très hard, n'est pas trop une marque de fabrique chez Robby Valentine. De plus, certains étranges (ridicules?) viennent ponctuer le morceau de temps en temps.
Le second titre "A New World" (une perle) va sensiblement rectifier le tir, et même si les overdubs du couplet peuvent agacer, on retrouve sur le refrain le Robby Valentine que l'on aime. Les choeurs sont excellents et conviennent parfaitement à l'esprit du morceau. Et puis après, c'est le bonheur retrouvé le très pop "I’m Going Under" (et son intro aux claviers très années 80), la superbe ballade "The Cold And Lonely Lie".

On retrouve aussi ces petits intermèdes musicaux si agréables comme Magnum Opus (un hommage à KANSAS? ou à Malmsteen? ... non je rigole) qui précède le queennesque "Everyday Hero" où la part belle est faite au piano et aux cordes. "Supernova" (peut-être le meilleur morceau de cet album) est magnifique et tout y passe : un refrain avec moult choeurs, une intro aux claviers assez pêchus, des changements de rythmes perpétuels, une orchestration pleine d'à propos. "Magical Memories" nous rappelle encore le grand QUEEN (une influence majeure chez Valentine), une petite ballade piano voix très agréable.

Robby Valentine est très efficace dans le rock mélodique et nous le prouve avec le très bon "How Many Times" (plutôt pop mais très efficace). Le refrain est très bon, très entrainant. Parfait de justesse. "How Can I Live Without You" est encore un intermède piano / voix qui précède "One Heart", titre qui prouve que le bonhomme a une formation au départ classique, là encore où se mélangent parties de piano et de cordes accompagnées par des choeurs majestueux. "Back To The Futur Theme" est un petit instrumental bien pêchu et plutôt sympathique mais sans plus ... suivi par l'excellent titre "Now Or Never". Le début est un peu lent à se mettre en place, puis le rythme s'accélère et une irrésistible envie de taper du pied vous prendra. Très mélodique, guitares à la Brian May, ce titre est un parfait exemple de ce qu'est capable de produire Robby Valentine.

La fin de l'album se concluant avec le long morceau "Exodus Eléphantes...I Can't Get Over You" et sa rythmique de début assez lourde (en comparaison avec le reste de l'album). Comme je disais, le début est une rythmique assez hard puis les claviers et la mélodie reviennent. La mélancolie reprenant le dessus avec cette ballade piano voix où l’émotion est d'une grande intensité.

En conclusion, cet album est un très bon disque de hard/rock mélodique, très accessible pour la plupart, et doté d'une justesse et d'une émotion rare.
Cet album, "The Most Beautiful Pain", peut se ranger aisément avec ses précédents chefs d'œuvre. Si un petit reproche était à faire, ce serait au niveau de la longueur de l'album. Sinon c'est du tout bon et vous pouvez y aller les yeux fermés. Note : 4/5