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2018 Black Labyrinth
 

- Style : Saliva
- Style + Membre : Korn

Jonathan DAVIS - Black Labyrinth (2018)
Par CHAPOUK le 18 Juillet 2018          Consultée 2579 fois

L'année 2016 c'était l'année de KORN qui sortait son très bon et dernier opus en date : "The Serenity Of Suffering". Et ben l'année 2018 c'est celle du frontman de KORN, j'ai nommé : Jonathan DAVIS !

Pour ceux qui se sont intéressés de près ou de loin à la carrière de ce monsieur, la sortie de ce skeud n'est pas très étonnante. Surtout quand on sait qu'il laisse parfois son alter ego dancefloor prendre le dessus derrière les platines (sous le nom de JDEVIL) pour faire péter un peu de Trance / Dubstep / Jungle. Ou quand on se remémore que c'est lui qui est à l'origine de la BO du film La Reine Des Damnés, avec ses remix de tubes KORNiens et déjà quelques compos, il est évident que le frontman de KORN est effectivement un électron libre qui aime s'exprimer de différentes façons.

Mais ce "premier" véritable album solo est un peu à part puisqu'il représente, je cite "l'aventure d'une vie". En effet le concept de "Black Labyrinth" est quelque chose que DAVIS mijote dans son coin depuis plus de dix ans, mais c'est le travail effectué, je cite là aussi, "tout seul et sobre", sur la fameuse BO qui a vraiment fait germer l'idée de produire quelque chose en solo.

Alors venons-en au fait : qu'est-ce qu'on trouve sur cette galette ?
Beaucoup, beaucoup de choses…

On a bien évidement des éléments tous droits sortis de chez KORN, comme ces rythmiques (coucou Ray Luzier) groovy et / ou massives ou… La voix de Davis... Ben oui ça peut paraître évident, mais je le précise quand même : même avec toute la bonne volonté du monde, vous pourrez pas vous empêcher de faire le parallèle avec un KORN récent quand vous entendrez le refrain de "Everyone", les gros growls et les petits geignements (My happiness is never allowed) biens propres au bonhomme sur "Happiness", ou encore le début du titre suivant. Et puis par moments on se projette à l'époque "See You On The Other Side" ("Walk On By"), "The Path Of Totality" ou "Untitled" ("What You Believe"), surtout quand on entend ce mélange de Pop, Rock/Metal, Electro justement dosé et qui transforme certains titres en tubes (mention spéciale à "What It Is" qui malgré son petit côté mélancolique, ses violons / violoncelles, et cette ambiance légèrement "Goth", ne tombe pas non plus dans la catégorie "BO de Twilight"). On comprend néanmoins que malgré toutes ces similitudes avec KORN, ce "Black Labyrinth" est bien une production purement DAVISienne, quand on entend ce petit riff Poppy faussement enjoué qui introduit "Underneath My Skin" ou… La voix de Davis ! Encore, oui.

On trouve aussi de la World Music, chère au petit Jonathan ! Reportez-vous aux divers passages tribaux / orientaux / exotiques qui viennent apporter un réel plus à des "Gender" et sa structure plus que bizarre, "Final Days", "What You Believe", qui perturbe aussi dans son opposition entre "technologie" et "retour à l'essentiel", matérialisé musicalement par les percus qui accompagnent ces gros sons Electro et ce beat presque Indus. Ou encore "Basic Needs", qui oscille régulière entre passages Electro, Pop voire Atmo, dont le refrain vous rentrera en tête très vite et où le violon sur le final sublime le tout. Ainsi que divers passages plus typés Electro, soit en guise d'arrangements, soit carrément en lead du morceau ("A Secret", "Medicate", "Please Tell Me" qui se démarque des deux titres cités précédemment grâce à son ambiance tripante et son refrain catchy). Y a de quoi se perdre dans tout ça ! Ouais carrément, et c'est là où Jonathan réussit son coup parce que l'album est d'une cohérence béton malgré tout !

Et pourtant à la première écoute de ce skeud, on en ressort avec une impression curieuse, comme un goût d'inachevé ou une sensation de "pas assez". Perso il m'a fallu des heures et des heures d'écoute avant d'arriver à avoir un avis à peu près ferme et définitif sur ce "Black Labyrinth". Dans l'ensemble, les compos hybrides de ce skeud sont très bonnes, certaines sont mêmes tubesques, mais elles se reposent toutes un peu trop sur la voix du chanteur, négligeant un background musical qui a tendance à tourner un peu rond au fil du temps. Rassurez-vous quand même, DAVIS nous propose une majorité de titres intéressants, mais qui ont tous le cul entre deux chaises (expérimentaux mais pas assez, surprenants mais pas assez…) et qui sont à l'origine de ce sentiment de confusion quand on sort la tête de la galette.

Pour un premier album c'est pas mal du tout néanmoins, il manque encore une petite étincelle de créativité pour atteindre le niveau supérieur.

3,5/5 arrondi à 3/5.

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   CHAPOUK

 
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- Jonathan Davis (chant, guitare, claviers)
- Wes Borland (guitare sur 2, 5, 8, 10, 13)
- Miles Mosley (basse)
- Ray Luzier (batterie)


1. Underneath My Skin
2. Final Days
3. Everyone
4. Happiness
5. Your God
6. Walk On By
7. The Secret
8. Basic Needs
9. Medicate
10. Please Tell Me
11. What You Believe
12. Gender
13. What It Is



             



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