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Manowar
Warriors Of The World
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le 22 Février 2009 par KOV666


Cet album ne contient qu'une moitié de metal, le reste c'est de la guimauve. Si cela passe mieux sur l'album "Gods of War" du fait du concept et de la narration d'une histoire, d'une fresque, ici cela donne un sentiment de compilation bancale de titres trop différents. Par ailleurs, la moitié metal de l'album ne casse pas trois pattes à un canard (Call to Arms est l'exemple parfait du titre déjà entendu). C'est donc un album assez moyen, qui s'oublie assez vite.

le 11 Octobre 2008 par GARGOUILLEZ

Ayant bu jusqu’à la lie les titres présents sur les deux derniers DVD du groupe (« The day the earth shook » et « Magic Circle Festival volume 1 »), à savoir « Call to arms », « Warriors of the world united » et « House of death », je me suis contenté d’aller faire un tour sur Magic Circle Music pour acheter les autres. Ce n’est pas gênant puisqu’il ne s’agit pas d’un album concept comme peut l’être « Gods of War ».

La pièce maîtresse en est pour moi l’émouvant « Nessun Dorma » (je me serais bien passé du hurlement à la fin, mais bon, c’est MANOWAR…) Tous les autres titres sont excellents, les interludes sont typiques de ce qu’aime faire le groupe. La seule fausse note est cette reprise d’Elvis Presley qui ne colle pas à l’esprit de l’album. Néanmoins, je l’aurais parfaitement imaginé dans un disque solo que pourrait nous pondre Eric Adams pour ses 60 ans (il a encore de la marge), un peu à l’image de l’ironique « What a wonderful world » repris par le regretté Joey Ramone.

le 05 Mai 2008 par LOOMIS


5/5 .... Rien à dire, pas de défaut majeur ... Manowar repousse ici les limites du heavy metal à tendance épique : plus grand, plus guerrier, plus beau ... Pour moi il reste encore inégalé : ce sentiment de surpuissance est aboslument divin, tant sur les morceaux plus calmes (Fight For Freedom, magnifique à en pleurer) que sur les titres heavy à souhait ... bref, un sans faute.

Un disque à conseiller à tout ceux qui cherchent une musique puissante, lyrique et épique.

le 18 Novembre 2007 par D'SC


Une déception ? Peut-on en toute légitimité être déçu par un album de MANOWAR sans réaliser que la faute n’en incombe qu’à un manque personnel de prise de responsabilité ? Eh oui, quand on se rue sur la dernière offrande de MANOWAR, on sait à quoi s'attendre ! Même si POWERSYLV et RENAUD STRATO encensent les diverses qualités de cette pépite, je demeure surpris en constatant le peu de suffrages que génèrent leurs avis. Que vous trouviez l'organisation de WARRIORS OF THE WORLD maladroite, je peux le comprendre (c'est d'ailleurs la raison pour laquelle je lui enlève une étoile). Que vous trouviez le ventre mou qu'il abrite en son centre des plus exaspérants, je veux bien le prendre en considération. Mais que vous plaidiez massivement en faveur d'une qualité douteuse vis-à-vis des titres Heavy que contient l'album, je fatigue à en rechercher l’obscur fondement.

Simplement, avant d'en revenir à une analyse plus nourrissante des bombes qu'il recèle, j'aimerais vous soumettre une comparaison (qui fera sûrement hurler les plus puristes, mais j'en prends l'entière responsabilité ^_^), entre WARRIORS OF THE WORLD et KINGS OF METAL : albums construits, à peu de choses prêts, sur un plan similaire (si, si !). Effectivement, le morceau d'ouverture est, dans les deux cas, une tuerie puissante et épique. Le deuxième consume en puissance ce qu'il récolte au niveau mélodie. Les deux albums présentent dès le troisième titre une perte de vitesse, qui n'expirera définitivement qu'avec une huitième chanson (mid-tempo dans le cas de votre album honni, destructeur dans celui de KINGS OF METAL) qui précède un dénouement assénant quant à lui, le coup de grâce (remarquez au passage la présence d'une bombe supplémentaire sur WARRIORS OF THE WORLD). Mais penchons-nous un instant sur cette fameuse perte de vitesse. Elle inclut, pour les deux albums toujours, une ballade pas très Power ("Swords In The Wind" vs "Heart Of Steel"), une instrumentale plutôt dispensable ("The March" vs "Sting Of The Bumblebee" ("Valhalla" ne pouvant accueillir cette dénomination)), un morceau difficilement classable ("An American Trilogy" vs "The Crown And The Ring (lament Of The Kings)") et une piste dont la présence cache à bien des fans sa justification concrète : "Nessun Dorma" vs "The Warrior's Prayer". Bien que je reconnaisse machinalement que la section dispensable de WARRIORS OF THE WORLD l'est davantage encore que celle de KINGS OF METAL, il serait bien malhabile de la rejeter tel un amas de fumier, avant même d'avoir pris le temps d'en extraire la substance appréciable qu'elle renferme. Comment ? Elle n'en contient pas ? Eh bien, voyons cela de plus près !

"Nessun Dorma" et son célèbre air d'opéra - déjà dépoussiéré par SCORPIONS avec leur propre reprise de cette chanson intitulée "Bridge To Heaven", chantée pour sa part dans la langue de Shakespeare - n'a, il est vrai, pour intérêt que celui de la langue dans laquelle il est interprété, pour le moins inhabituelle de la part du groupe. Un titre relativement mal choisi pour siéger en troisième position d'un album de Heavy Metal mais qui, au demeurant, s'écoule dans un sentiment plus proche de l'indifférence divertissante que de l'ennui narcotique. Une bien mauvaise initiative consisterait ensuite à reporter son espoir sur "Valhalla", puisque sa très courte durée annonce d’elle-même le caractère stérile de son contenu. Mais une bonne fois pour toutes, au profit de la qualité intrinsèque de l'œuvre, cessons s'il vous plaît de nous appesantir plus qu'il ne le faut sur l'organisation chancelante du monument que l'on tient entre les mains ! On le sait, que les pistes instrumentales ayant fonction d'interludes ont toujours davantage fait plaisir au groupe qu'à ses fans. Eh bien, soit ! Tâchons donc d'esquiver soigneusement les abondantes nappes de synthés qui, eussent-elles été de courte durée, seraient malgré tout dépourvues de saveur, tant de semblables ornements sont de mauvaise facture sur un disque tendant une nouvelle fois à se prétendre essentiel à la discographie de ses auteurs.
On se retrouve donc avec la ballade "Swords In The Wind" qui, bien que reléguée au rang des mièvreries en herbe, n'a pas à rougir de son petit air fluide et sympathique. Enfin, si "An American Trilogy" n'avait pas eu la maladresse de surgir à l’instant où le besoin de riffs bien cossus se fait ressentir à son comble, son originalité et son dépaysement eussent peut-être connu un accueil plus chaleureux.

Attention, attention. Le fragment qui suit se promet d'être un véritable rugissement du cœur. Une sorte de riposte pondéreuse à toutes les critiques, décidément mal digérées, que j'ai lues ici même. "Call To Arms"... un titre moyen ne se hissant pas à la hauteur des espérances ? Mon Dieu, mais quelle hérésie ! Quel drame ! Quel froid jetez-vous dans mon âme de true-warrior ! Vous blasphémez ouvertement sur notre patriotisme légendaire; sur nos courses effrénées au travers de terrains rocheux et de champs de batailles fangeux; sur tous mes fidèles frères d'acier ! L'éviction si radicale d'un tel hymne à la gloire se peut-elle concevoir ? Ne ressentez-vous pas le potentiel du frisson qui, courant le long de votre échine, vous libère au fil de sa progression de chacune de vos inquiétudes, de chacune de vos angoisses engendrées par les soucis d'un quotidien exempt de rebondissement ? Et cette voix, empreinte d'une arrogance triomphante, saupoudrée à bonne dose d'une aspérité qui n'aurait aucun complexe à souffrir face au prestigieux Chris Boltendahl, et qui, prompte à hérisser les poils des belligérants adverses sur le point de venir joncher les champs défrichés par les batailles antérieures, continuera éperdument de lancer ses appels aux bras, jusqu'à ce que la dernière goûte de sang de "false" soit versée - n'est-elle pas à votre goût ? Et que saurais-je dire alors de l'immortel "Fight For Freedom" qui assoit de manière irrévocable WARRIORS OF THE WORLD parmi les indétrônables du genre ! Un refrain où le terme d'"épique" vit une véritable renaissance, à tel point qu'il acquiert en s’y référant une définition d'une richesse extraordinairement inouïe, pour une chanson qui me colle une chair de poule tantôt effrayante, tantôt jubilatoire, mais de laquelle éclot systématiquement un effroi violent qui prend sa source dans l'idée fugace de la mort : ici subitement révélée à la clairvoyance de mes sens...! Pourquoi ? La raison en est primitive : cette petite merveille tend à me rendre peu enclin à accorder mon assentiment à l'Ankou : vous savez, la méchante bébête qui me privera, un jour ou l'autre, d'une écoute si salvatrice. Ah, que ces deux premiers hymnes sont bons, et qu'il m'est ardu de m'en séparer – ce que je fais au risque de me pâmer ! - le temps de rédiger cette chronique !

Courte pause (tout est relatif), avant que "Warriors Of The World United" - la bombe suivante - ne déboule en étalant son refrain qui, ne se contentant pas d'enflammer mes névroses comme s’y attelait déjà "Fight For Freedom" dans toute sa splendeur, agite en moi - avec la vigueur d’un combattant remettant sa survie entre les mains glorieuses du leader de sa horde - le désir de beugler la devise guerrière d'Eric Adams à ses côtés. Le moins que l'on puisse dire, c'est que le combat s'annonce rude : du sang sera répandu, des têtes seront tranchées, et les vivandières sexy qui nimbent la pochette de HELL ON EARTH PART III ne ménageront pas longtemps le plaisir d’assoiffer les soldats languissant à leur vue (une fois la bataille remportée, cela va de soi ^_^). Bon OK, mais après ? Eh bien c'est simple, les trois rouleaux compresseurs - soutenus par un martèlement trépidant de double grosse-caisse - qui suivent, arrivent à point nommé pour refermer l'album sous un redoutable tonnerre guttural : "Hand Of Doom" et son refrain sublime porté par des chœurs astucieux, "House Of Death" dont le riff et le chant semblent tout droit puisés dans le tombeau de GRAVE DIGGER (ce qui, pour autant, ne privera personne d'en savourer les innombrables délices liés à la griffe singulière de MANOWAR), et "Fight Until We Die" qui présente l'ingéniosité de clore l'album sur une touche ultra-speed, dans l'intention évidente de donner à son assistance l'envie incoercible d'en redemander.

Comment ? Que dites-vous ? Que je gaspille mon temps dans un discours prolixe et stérile à essayer vainement de raisonner des métalleux dépités qui n'en démordront pas ? C'est bien possible. Mais au moins le fais-je avec la passion de quelqu'un qui a déjà connu bien des déceptions, et qui espère avant tout balayer un ressenti qu'il juge réducteur, précipité, et surtout indigne d'une œuvre telle que WARRIORS OF THE WORLD. Et si ce commentaire parvient à réconcilier avec cet album, ne serait-ce qu’UN métalleux campant sur sa position depuis des années : je l'aurai eue, ma victoire !

le 10 Juillet 2007 par NICO


Je suis pas vraiment un amateur de Manowar, mais il faut reconnaitre qu'on passe un très bon moment à l'ecoute de cet album. Ca tient bien la route, le chant est vraiment excellent.













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