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Halford
Crucible
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le 24 Février 2018 par PAPY RONCHON


Un disque trop long et lourd, avec beaucoup trop de compositions. Le bon côtoie le moyen, voire l'excellence ("Wrath Of God" me procure une envie de tout détruire).
Dommage que le groupe ait voulu être trop généreux, car l'interprétation, la production et le manque de ressemblance avec JUDAS PRIEST, avec une durée classique abordable, permettaient de réaliser un bon petit album des familles.

le 31 Mai 2015 par CLANSMAN57


Voici son plus bel effort avec HALFORD, bien meilleur que ses albums avec FIGHT.
Plus sombre et inventif que le très conventionnel "Resurrection", Rob revient à un Metal beaucoup plus innovant et inspiré.
Il va de l'avant et ce n'est pas pour me déplaire !

Aucun morceau faible, l'ensemble est vraiment moderne et puissant, Rob chante divinement bien.
Sa voix est souvent doublée, notamment lors des refrains : une voix médium mixée en avant et des screams convaincants en arrière plan pour un rendu exceptionnel !
C'est d'ailleurs la dernière fois qu'on l'entendra à son plus haut niveau en matière d'aigus...

Bobby Jarzombek fait enfin des merveilles derrière ses fûts et il balance un groove définitivement moderne avec l'aide de Ray Riendeau.
Ils forment une excellente section rythmique à eux deux !

"Crucible" est certes sombre, mais par moment il est également très mélancolique, voire planant...
Vraiment très beau et touchant avec cette prestation divine du Metal God.
Non vraiment, son chant est parfait ici.

Un des meilleurs albums de Heavy Metal des années 2000, haut la main !

le 29 Septembre 2009 par LUDOVICO


Les titres de cet album offrent un compromis idéal entre mélodie et puissance sur la forme, d’un point de vue purement physique, mais sur le fond un nombre non négligeable de morceaux souffrent de passages moyens. Des titres qui démarrent très bien sont gâchés par des refrains pas toujours inspirés comme sur "Heretic", "Wrath Of God", "Weaving Sorrow" ou inversement, quand certains morceaux atteignent leur sommet avec des refrains réussis, des breaks et autres cassures de rythme de qualité moyenne viennent brutalement me frustrer de mon plaisir comme sur "Hearts Of Darkness" ou "Trail of Tears". Ce qui, au final, rend une bonne moitié de l’album assez rageante à écouter, car Rob Halford prouve une fois encore qu’il a été, est et sera très certainement le plus grand chanteur de toute l’histoire du heavy metal.

Maintenant, le point positif, c’est que l’album offre quand même sont lot de pépites métal, un rien inférieures à l’album précédent due à une production par trop policée : "Crucible", "One Will", "Betrayal" à l’ambiance très Priestienne, "Manding Out Bullets" ressemblant plus à du FIGHT.

Cet album aurait pu être au niveau de son prédécesseur si d’une part certains titres avaient été supprimés et d’autre part si ce disque bénéficiait d’une production un peu moins clinique.
HALFORD est un des artisans de ces morceaux moyens qui émaillent l’album, mais sa voix exceptionnelle constitue l’épice qui donne de la saveur à ce plat assez fade.

le 21 Avril 2008 par MEGATHERION


Après un instrumental inquiétant, « Park Manor », d’emblée, le ton est donné par le premier titre « Crucible ». Immédiatement, on reconnaît la patte de Roy Z sur la production. Un son lourd et puissant, une atmosphère sombre et envoûtante, que l’on peut aisément rapprocher de « Chemical Wedding », le meilleur album de Bruce Dickinson, lui aussi produit par Roy Z. Un refrain imparable, une accélération rythmique sous forme de cavalcade priestienne en milieu de morceau, tout simplement excellent.

La galette se poursuit par « One will », un titre entraînant et efficace, toujours mené tambour battant, avec un véritable hymne en guise de refrain qui pourrait être une vraie tuerie en live, puis « Betrayal » où Rob chante plus aigu, avec un phrasé plus rapide et une hargne certaine. Puis vient le percutant « Handing Out Bullets ». Sur ce titre, qui démarre à cent à l’heure, Rob chante encore plus haut perché, mais avec une rage incroyable, dont je n’ai pas le souvenir dans aucun album de Judas. Cela ressemble a des vociférations proches de la démence, mais c’est terriblement bon ! Quelle énergie ! Certainement le morceau le plus fort de l’album. Le Metal God démontre ici que son surnom n’est point usurpé.

Après cette série de directs dans la face de ce début d’album, que vient de nous asséner Rob et sa bande, « Hearts of darkness » et surtout « Crystal », viennent calmer le jeu avec des airs plus reposants et quelques accents atmosphériques qui imposent un break salvateur au sein de l’album.

Mais « Heretic » vient remettre les pendules à l’heure, comme un bon uppercut à la pointe du menton, avec un titre assez classique mais sympathique, doté d’une rythmique parfaite. « Golgotha », lourd et pesant à souhait au début, continue le travail de sape notamment par une accélération soudaine agrémentée de soli percutants. A demi groggy, l’auditeur tente de résister, mais « Wrath of god » intervient et reprend le pilonnage en règle, façon rouleau compresseur, avec encore un très bon titre.

« Weaving Sorrow », dont le début faussement quelconque, temporise un peu avant un nouveau coup fatal, un pur crochet au foie dénommé « Sun » ! Ici, une fois de plus, Rob nous démontre son allant, avec un titre original et une voix tour à tour enlevée et éthérée, un refrain redoutable… Mais pourquoi ce titre est-il si court ! Tels les fingers de Cadbury, on en voudrait encore ! Ce morceau aurait pu devenir un chef d’œuvre ultime avec une ou deux minutes supplémentaires !!!

L’album s’achève avec « Trail of tears », superbe et lancinant, « She » une ballade halfordienne bienvenue, où l’émotion est indiscutablement présente et rendue palpable par l’organe de rob, et « Fugitive », le seul titre peut-être un peu faible, qui vient clore définitivement « Crucible » en douceur.

Au final, le K.O. technique n’est pas loin, mais « Crucible » remporte une indiscutable victoire aux poings. Ce qui est frappant, c’est la façon de chanter de Rob, qui varie tout au long de l’album et qui montre ainsi l’étendue de son registre et par là-même son indéniable talent. Les morceaux font tous entre 3 et 4 minutes 30. Ils sont courts mais ne souffrent d’aucune longueurs et leur enchaînement est admirable et dynamique, ce qui renforce l’impression de cohésion de l’album. C’est donc du bien bel ouvrage et on ne s’ennuie jamais à l’écoute de cet album qui frise la perfection. Il mérite amplement un 4,5/5.


le 13 Mai 2007 par +SLAY+


Des titres tels que "One Will", "Betrayal" et le superbe "Golgotha" n'auraient pas démérité sur un album de Judas Priest. Halford nous démontre encore une fois qu'il est le Metal God.













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