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Blaze Bayley
War Within Me
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le 10 Juin 2021 par ULTIMA RATIO


Blaze nous avait promis un album plus "léger" et direct après un triple concept album SF.
Il tient promesse avec ces dix titres pour 41 minutes.

On se la joue direct sans révolutionner la formule.
Mais ça fonctionne. Le duo qu'il forme avec Chris Appleton trouve toujours un p'tit truc qui accroche l'oreille.

L'ami Blaze nous parle toujours de l'importance de se battre ("War Within Me", "Warrior", "Pull Yourself Up"), mais aussi de personnages historiques (et "dramatiques") avec cette vraie fausse trilogie sur Alan Turing, Nikola Tesla et Stephen Hawking.

Il reste dans son style et n'a clairement pas envie d'expérimenter plus que ça.
La prod est toujours maison mais la magie des home studios fait que ça sonne plutôt bien. On regrettera éventuellement la voix légèrement en retrait au détriment des guitares (c'est Appleton qui se charge du mix). Et je suspecte aussi l'utilisation d'une boîte à rythme.

Mais pas de fine bouche, on a ici un bon album qui ne demande qu'à se révéler sur scène.
À voir avec le temps, mais il est possible que je finisse par le classer au-dessus de la trilogie "Infinite Entanglement". Ce qui nous donnerait son meilleur album depuis dix ans.

PS : pour les amateurs qui ont fait la précommande, le gaillard a été généreux avec nom dans le livret, t-shirt, médiators, pass (mais pas sanitaire) etc.

le 09 Juin 2021 par DIFFICULT


Encore un très bon album du sieur Blaze !

Personnellement je ne trouve absolument pas la première partie de l'album en-dessous de la seconde. Le refrain de "War Within Me" est monstrueux et se partage le titre de meilleur refrain de l'album avec celui de "The Power Of Nikola Tesla". "303" est du très classique pour Blaze mais fait le travail tandis que "Warrior" commence magnifiquement de manière calme avant de monter en régime et enfin "Pull Yourself Up" est entrainante.

L'album est le plus court de sa carrière solo avec des morceaux très brefs mais c'est volontaire pour aller directement à l'essentiel et c'est plutôt réussi je trouve. Le tout est homogène et sans temps mort. C'est même un peu trop direct sur "The Dream Of Alan Turing" où on a l'impression que le groupe était tellement content de son refrain (certes très bien) que le couplet qui ouvre le titre est, je trouve, craché en une poignée de secondes pour la forme car on ne pouvait pas commencer directement par un refrain !

Concernant les points faibles de l'album je dirais que le son de batterie fait trop synthétique par moments. Et cela s'explique tout simplement parce que c'est un album "COVID". D'un côté la crise sanitaire a permis à Blaze et Chris Appleton d'avoir beaucoup plus de temps libre que prévu après l'arrêt des concerts pour fignoler tous les titres de cet album. De l'autre, cela les a forcés à tout enregistrer "à la maison" et les restrictions de déplacement ont empêché les autres membres de participer autant qu'auparavant. Le bassiste Karl Schramm a pu venir une poignée de jours enregistrer ses lignes de basse avec Bayley/Appleton mais le batteur Martin McNee a tout fait à distance et je ne suis pas sûr que c'était sur son matériel habituel. Je ne suis pas musicien mais ça ne sonne pas comme une "vraie batterie". Enfin autre chose qui me déplait un peu est l'usage de l'auto tune par Blaze que je n'avais jamais entendu autant sur un de ses albums.

Un oubli important de la chronique concernant les thèmes abordés sur l'album : il y a certes les thèmes de science-fiction mais surtout un retour des morceaux basés sur ses émotions, sentiments. Il les a déjà abordés à de nombreuses reprises dans sa carrière solo mais elles avaient été mises de côté depuis "The King Of Metal". L'excellent morceau "Witches Night" évoque d'ailleurs le suicide dans son break très réussi où les lignes "What is there to die for? Why choose to die?" sont empreintes d'une grande mélancolie je trouve dans un album que Blaze a pourtant résolument voulu optimiste. "War within me" est un titre évocateur puisqu'il relate son côté "Jekyll et Hyde" : un "moi" positif confronté au quotidien à son "moi" négatif aux pensées auto-destructrices. Bref je vous laisse découvrir les explications complètes dans le livret concernant ces morceaux et les autres.

Le "single" de l'album je trouve est "18 Flights" qui narre un concert au Chili arrêté en plein milieu pour cause de tremblement de terre et d'alerte tsunami, très fun et refrain mémorisable instantanément et les "ohohooohoohoho" de rigueur qui feront à coup sûr mouche en concert. "The Power Of Nikola Tesla" est un hit également avec un refrain qui ravage tout, des couplets efficaces et surtout un riff d'ouverture vraiment génial.

Dernier truc vraiment sympa je trouve : le concept de la pochette. Les couleurs sont certes très flashy mais chacun de ses éléments renvoie à un morceau de l'album : la fissure = le tremblement de terre de "18 Flights", les deux Blaze qui se battent dans le cerveau = "War Within Me" etc. Les paroles dans le livret sont associées à un zoom de l'élément concerné sur la pochette ce qui permet de découvrir des choses qu'on a plus de mal à voir sur la version dézoomée (en CD car en vinyle ça doit le faire).

Bref ça va faire dix-huit ans que j'ai découvert Blaze et une nouvelle fois il ne m'a pas déçu. J'avais des craintes quand j'ai découvert pendant le premier confinement qu'il était en train d'enregistrer chez lui un album. J'avais peur que par manque de moyens financiers et matériels ça fasse "low cost". Mais au final, mis à part les contraintes COVID évoquées précédemment, il n'en est rien.

Coup de chapeau à Chris Appleton qui abat un travail incroyable à la guitare et amène des mélodies qui correspondent vraiment au style de Blaze. Voila déjà sept ans qu'il joue avec Blaze, c'est rare d'avoir un musicien qui suive la route de l'ancien frontman d'IRON MAIDEN aussi longtemps. De la stabilité avec un musicien aussi talentueux cela ne peut être que bénéfique pour Blaze.

Hâte d'entendre ces nouveaux morceaux en live !

le 07 Juin 2021 par CANNARAS


Merci pour cette chronique d'un véritable défenseur du Metal depuis des dizaines d'années, un artisan constant et infatigable. Pourtant, il a tout connu le Blaze : la gloire avec son entrée dans IRON MAIDEN, mais aussi les moqueries, les insultes, les concerts devant des salles presque vides durant sa carrière solo, des problèmes dans sa vie privée. Mais il continue contre vents et marées et sort de sacrés bons disques de Heavy Metal. Je vais même oser : certains de ses albums sont largement supérieurs aux derniers albums de la Vierge de Fer. OK, c'est du Heavy ultra-classique et balisé. Il y a aucune surprise. Certains passages peuvent même rappeler d'anciens morceaux d'autres groupes. Pourtant, cela reste énergique, punchy, très mélodique, les riffs sont carrés, les soli mélodiques, les refrains fédérateurs. Le tout est amené avec conviction par Blaze.
Alors, c'est sûr, ce n'est pas le plus grand chanteur de la planète. Ce débat sur ces capacités vocales, on l'a déjà eu en 1995. Mais le fait que Blaze n'ait pas la palette vocale la plus large a un immense avantage : tout le monde peut scander avec lui les refrains.
Pour revenir à tes impressions, Metalingus, oui, la première partie du skeud n'est peut-être pas au niveau de la deuxième. Je l'ai pourtant aimé car, si elle reste de facture classique et conventionnelle,, elle est très loin d'être mauvaise. Faire simple mais efficace n'est justement pas si simple que cela. Surtout dans un style aussi vieux.
Enfin, la production de l'ensemble est très bonne.
Non, vraiment lorsqu'on pense que des dizaines de milliers de personnes sont déçues des derniers MAIDEN qu'ils continuent pourtant à acheter et que Blaze, lui, pourra s'estimer heureux s'il en vend mille en France, il y a de quoi s'interroger.
Allez, je fais péter le 4/5. Ce gars et ce disque le valent bien.













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