Très bel album encore une fois de SORTILEGE, avec quelques morceaux bien troussés.
Plus sage il est vrai, mais pas moins épique, il m'est impossible cependant d'y voir le sommet de leur courte discographie du fait de textes parfois vraiment poufpouf.
"La hargne des tordus", "Quand un aveugle rêve", "La montagne saigne", ça envoie tant musicalement qu'au niveau des paroles, mais franchement "Le dernier des travaux d'Hercule" avec ses “hohoho“ cheap (on les retrouve tout au long de l'album pour pallier des textes trop courts ou trop répétitifs) et son coté B.O. de Bioman antique, ça le fait franchement pas.
Et c'est dommage car on tient ici un vrai bon morceau, foutu en l'air par un texte... un peu nul.
Pareil pour "La huitième couleur de l'arc-en-ciel", Zouille a écrit de bien meilleures choses que ces deux textes-ci.
Mais je chipote il est vrai, car au vu de la version anglaise de l'album, il est clair que SORTILEGE ne pouvait sortir du lot qu'en conservant des textes dans leur langue maternelle, l’interprétation en est bien plus puissante.
Donc triste car c'est le dernier album du groupe, ok, mais bon, calmons-nous, c'est du bon Heavy bien foutu, c'est pas non plus la huitième merveille du monde.