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The Darkness
Permission To Land
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le 03 Mai 2004 par SIRMAXOU


Depuis la sortie du premier album du groupe britannique, il est évident que plusieurs critiques rock semblent confus quant à la réception qu’ils devraient lui donner. Alors que certains l’ont encensé, d’autres l’ont rapidement qualifié de gros délire. Il va s’en dire qu’avec leur look rétro, voire kitsh (un chanteur amateur de pantalons moulants et de tenues léopard à la poitrine découverte, un bassiste moustachu et portant le foulard qui semble tout droit sorti d’un mauvais film porno des années ’70) et leurs paroles occasionnellement caricaturales, il est facile de croire en une réincarnation de Spinal Tap!

Mais qu’en est-il exactement? Il en est que nous avons ici un groupe qui assure pleinement au niveau de la musique : AC/DC, Def Leppard, Kiss, Led Zeppelin, Queen, Thin Lizzy, Van Halen, autant de références que l’on retrouve ici et là au fil des pièces. Ce groupe excelle dans l’art de balancer de lourds riffs bétonnés bien dans l’esprit hard-rock des seventies, des envolées de solos plus ou moins survoltées parfaitement maîtrisées, des mélodies imparables avec les refrains à entonner en chœur…les compositions tiennent relativement bien la route. Et surtout, l’album contient une bonne tripotée de titres accrocheurs et dynamiques.

Et puis, le chanteur au charisme très évident Justin Hawkins a une voix vraiment particulière (vous avez le choix entre une version non-muée de Freddy Mercury, un chanteur se faisant coincer les couilles dans un étau ou un drag-queen shooté aux hormones féminines), atypique, déroutante au premier abord. Lorsqu’il monte dans les aigües, il a parfois tendance à partir dans des dérapages incontrôlés, pouvant constituer un obstacle pour les oreilles peu habituées. Cette voix est réellement impressionnante, forcément énervante pour ceux qui aiment les timbres de voix mâles bien rauques. Mais une fois l’élément vocal bien apprivoisé, le disque s’écoute de façon assez plaisante.

L’album débute férocement avec «Black Shuck», au riff pompé directement des frères Angus et Malcolm Young (qui auraient bien raison d’exiger des royautés!) et à la section rythmique des plus dynamiques, et qui raconte l’histoire d’une légendaire bête locale présentée sous la forme d’un monstrueux chien…WOOF! On se demande si l’on aurait pas glissé par erreur un des premiers albums d’AC/DC dans le lecteur, mais le chanteur ôte rapidement ce doute en venant y plaquer sa voix de cinglé. Voilà une agréable façon de donner le ton à cet album!

À peine remis de nos émotions, un nouveau beat basse/batterie se fait entendre, et après un cri de mort poussé par un Hawkins déchaîné, un virulent et tapageur riff de guitare tiré tout droit de 1984 embarque et donne un tempo assez rapide au titre «Get Your Hands Off My Woman». Les paroles sont drôles et le contexte amusant : tentez d’imaginer un métalleux s’interposer devant un mec trop entreprenant auprès de sa copine et lui balancer de sa voix de castrat : "Get your hands off my woman…motherfucker"! Simplement tordant!

Le troisième titre, «Growing On Me», qui a constitué le premier simple du groupe, est légèrement plus calme et accessible que les deux chansons précédentes, et possède une forte saveur de hard-rock FM. Toujours centrée sur un riff de guitare principal, cette chanson possède une structure mélodique aux allures d’un Def Leppard old-school.

Finalement c’est au tour du titre «I Believe In A Thing Called Love», qui a fait découvrir le groupe en Amérique du Nord, de se faire entendre. Chanson aux allures pop-métal, avec une bonne ligne de guitares, elle reflète bien l’aspect ultra-kitsh des paroles du groupe ("My heart’s in overdrive / And you’re behind the steering wheel"). Et comment passer sous silence le célèbre cri «GUITAR!» lancé par Justin avant que son frère n’embarque avec un de ses solos à nous pousser à la pratique de la "air guitar". Définitivement un classique!

Rassurez-vous, comme tout album rock qui se respecte, celui-ci n’échappe pas à la tendance et nous offre la première de deux ballades avec la pièce «Love Is Only A Feeling», qui voit guitares électriques, acoustiques et mandoline se côtoyer, donnant ainsi un petit répit à l’auditeur. On reprend légèrement en intensité par la suite avec le titre mid-tempo «Givin’ Up», autre chanson portée par un riff acédécien et dédiée à la démence du style de vie des rockers (principalement l’aspect "Drugs & Rock ‘N’ Roll").

Diablement rock ‘n’ roll, «Stuck In A Rut» est une pièce amusante où Hawkins, lors d’un ralentissement du rythme dans la chason, se permet sa propre interprétation d’un personnage à la Gollum avant que n’embarque un solo de guitare à faire pâlir d’envie un Brian May (Queen), et la reprise du tempo rapide.

Suit la très pop «Friday Night», pièce à la fois sentimentale et humoristique racontant l’histoire d’un amour de jeunesse non-partagé d’un jeune homme qui tente de se faire remarquer auprès d’une jeune demoiselle via la participation à différentes activités extra-scolaires. Il s’agit d’un titre au tempo légèrement moins rapide et à la forte ressemblance au classique «Friday I’m In Love» de The Cure.

«Love On The Rocks With No Ice», titre mid-tempo mais au refrain puissant, donne la chance à Justin Hawkins de nous démontrer encore une fois l’étendue de son registre vocal. Finalement l’album clôt en beauté avec la mélancolique «Holding My Own» : exactement le type de power-ballade où il est facile de s’imaginer une salle remplie de spectateurs qui allument leur briquet et entonnent en chœur le refrain.

Que The Darkness soit un groupe sérieux ou non, peu importe : il s’agit d’un produit rafraîchissant parmi tous ces groupes britanniques ultra-sérieux et mélo-dramatiques tels Coldplay et Radiohead. À défaut de tout apprécier, vous ne pourrez rester insensibles à l’humour et à l’exhubérance d’un groupe qui a su jouer du rock sans jamais donner dans la demi-mesure. Finalement un roupe bien déterminé à ramener la notion "d’entertainment" dans la musique rock contemporaine!

Permission To Land? No need to ask!

Pièces à rechercher du même groupe : "The Best Of Me" - "Bareback" - "How Dare You Call This Love" - "Makin’ Out" - "Physical Sex" - "I Love You 5 Times" - "Christmas Time" (Don't Let The Bells End)

le 31 Janvier 2004 par STEVEN SEAGAL


Deux notes médiocre à la suite. The Darkness, mouais à l'image de tous les groupes à tapage médiatique, pas de quoi se relever la nuit. Les morceaux ne sont pas accrocheurs (chacun ses gouts je sais), la voix de "castra" du chanteur, ouais...marrant deux morceaux, certaines mélodies sont sympa mais la voix du chanteur est trop reloud (il nous sert sa voix de "castra" à toutes les sauces). Donc un album à éviter tant l'interet y est faible. Ils n'aiment pas le néo (moi aussi d'ailleurs) mais ils ne valent pas mieux que ce genre de groupes. S'inspirer du rock glam des années 70/80 pas vraiment original tout ça, à croire que le futur les fait fuir...
Quand à leurs interviews, dans lesquels ils se la racontent et croient faire la meilleure musique du monde, ils peuvent se la foutre où je pense leur musique à 2 balles. De plus insulter Lemmy (de motorhead) de "gros enculé plein de verrues" c'est très glorieux...Qu'ils fassent ne serait-ce qu'un cinquième de sa carrière après on verra. Vive the darkness...
Un nouvel album de the darkness ? Ce sera sans moi...

le 22 Novembre 2003 par ANONYME

super album de pur rock'n'roll qu'on croirait venus des 70's. çà rappelle un peu queen pour le glam, ACDC pour les guitares, ou encore certains des premiers albums d'Aerosmith, mais çà a le son du nouveau millénaire !! rien de réellement original, rien de specialement nouveau, mais une pêche et une fraicheur assez sympathique en cette période tourmentée où beaucoup de groupes rock se retrouvent à faire du neo.













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