Un album pas si bien accueilli que ça à sa sortie.
Je ne l'écoute quasiment jamais.
Je lui préfère largement son successeur, le seul SLAYER dont j'écoute encore quelques morceaux de temps en temps (avec les deux premiers). Je pioche, quoi, en me bouchant souvent les oreilles sur les passages "solos de guitare".
Point faible de SLAYER : les soli. King est non seulement un musicien bigrement limité (son comparse l'est un peu moins), mais ne fait de surcroit guère d'efforts pour tenter d'élever le niveau : il joue souvent faux et en dehors des gammes, c'est vraiment pas terrible, pour rester poli. J'attends avec impatience la vidéo de l'énervé Max Yme sur son cas, afin que "l'arnaque" soit enfin démontrée (lol... quoique...).
C'est certes un bon rythmicien, mais leur gimmick en passage lent, celui que j'aime bien, est un assez grossier "emprunt" à MERCYFUL FATE ("Melissa"), à peine remanié, sur le premier morceau, je crois. On un peu de mal à les distinguer, en fait.
En fait, ils auraient du faire du Punk, sans soli. D'ailleurs, mon album préféré de SLAYER, c'est leur album de reprises. Les soli y sont moins présents, style oblige, et surtout beaucoup plus supportables.
Après, on dira... "Oui, mais, ça fait partie du style, de l'ambiance propre à SLAYER, cette déstructuration des soli, ce sentiment de chaos". Pour moi, c'est juste mal joué et, outre me vriller le cortex, cela m'évoque surtout le célèbre "destructureur d'intemporalité" roumano-argentin Juan Romano Cucalescu (LES INCONNUS). Soit, potentiellement en ce qui concerne SLAYER, Une manière d'arnaque. "Jack adooore", à ce qu'il paraît.