"L'ovni ne possède que des détracteurs" dixit Possopo lui même, grand ordonnateur de pompes funèbres en tous genres pour groupe extrême en mal de talent...
C'est sur, pour l'adorateur de "Into the pandemonium", pour l'admirateur ému de "Morbid tales", cette galette n'est pas à la hauteur....
Doit-on pour autant la condamner aux gémonies ? Notre petit Thomas est tombé dans une cuve à coke -ouais presque la même que celle de Lars-, et sa majesté glauquissime Martin Ain -sa moitié- a choisi une autre voie.
Le grand créateur du Black, encore tout jeunot, sombre dans la facilité, aidé en cela par Amberg, un ahuri qui occupa quelques brefs mois la place -que dis-je,la place... le Trone!- de Tommy "Baron" Vetterli au sein de Coroner.
Hélas, la collaboration donne lieu a ce skeud... La voix de l'archange Fisher n'a pas changé, certaines rythmiques "Cherry orchads" "Juices like wine" sont sympas... Mais il rêgne un indéniable climat de Sleaze rock dans cet album, non, je n'irai pas jusqu'à dire du Glam, on est loin de T-rex ou des Motley Crue, Thomas n'est pas devenu une souriante rock star à la Tommy Lee du jour au lendemain, on est loin des poseurs de LA.
Enfin j'argumente, mais pas de quoi la ramener...
