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Rhapsody
From Chaos To Eternity
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le 09 Août 2011 par VOX
J'avais été soufflé à la sortie du "Legendary Tales", album qui est longtemps resté une ultime référence pour moi. Déjà à l'écoute de "SOEL", le côté davantage kitsch m'avait un peu déçu (quel refrain ridicule ce "Emerald Sword" !!!) mais j'étais toujours derrière ce groupe. C'est avec "SOEL2" que j'ai lâché l'affaire ! Une suite d'albums toujours bien joués c'est indéniable, toujours beaux pris indépendamment du reste de la discographie, mais avec un furieux sens de l'auto-plagiat horripilant... toujours les mêmes gammes utilisées, les mêmes arrangements, même les positionnements des titres se ressemblaient (intro avec chœurs, single au riff speed archi entendu, la chanson d'inspiration folk généralement en 4e place, le titre long de fin)... l'overdose totale ! Sans parler de ce procès qui a vu le groupe adopter un nom encore davantage pitoyable: RHAPSODY c'était déjà comique mais RHAPSODY OF FIRE... ça m'a laissé sans voix !
Pourquoi cette longue intro dont tout le monde se fout ? Juste pour contraster avec ce "From Chaos"...
Voilà, ici, une surprise que je n'attendais plus ! Une claque qui vient de loin ! Cet album, pour moi le plus proche du "Legendary Tales" que j'ai tant chéri, est une merveille ! La guitare reprend ses droits sur les arrangements symphoniques pour rééquilibrer le tout. Le contenu me paraît bien plus varié dans les choix mélodiques et vocaux. Je retrouve les soli inspirés de Staropoli et les sweeps de Turilli sont très finement digestes ! Bref, si "Legendary Tales" ne jouissait pas de mon attachement sentimental, je dirais que ce "From Chaos" est le meilleur album du groupe... enfin, pour doubler "Warrior Of Ice" y'a encore du boulot ! RHAPSODY (OF FIRE) réussit le tour de force de me faire croire à nouveau en eux et d'une bien belle manière ! Mon album du moment avec le "Deconstruction" de vous-savez-qui... non, pas Voldemort !
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le 14 Juillet 2011 par LOUVOIR
Le petit dernier de RHAPSODY en sélection de NIME, voilà qui me réjouit !
En effet, si je suis pour utiliser cette section pour faire découvrir des prodiges inconnus (dernièrement SYMAKYA par exemple), quand des artistes bien installés nous prodiguent pareil bijoux, il ne faut pas tergiverser et rendre à César ce qui est à César.
Ce dernier album est tout bonnement époustouflant de maîtrise. Varié (eh oui RHAPSODY se paie même ce luxe!), mélodique, puissant, accrocheur, cet album est tout cela. On a droit à une fin de saga exceptionnelle. Et pourtant, on avait le droit d'en douter après l'EP "The Cold Embrace Of Fear" qui nous laissait un peu sur notre faim. A la limite du foutage de gueule diront même certains médisants (dont j'ai fait partie avant de me laisser embringuer dans les sinueux détours de "The Ancient Fires Of Har-kuun").
Cette dernière offrande à l'heroïc fantasy devrait aussi combler les détracteurs des derniers efforts du combo dans le sens où les narrations de Christopher Lee se font plus rares, moins envahissantes. Place à la musique et à la bonne musique, s'il vous plait. Même l'intro (barbante par définition), prend enfin des airs metal avec sa guitare.
Puis déboule "From Chaos To Eternety", avec la guitare véloce, les roulements de grosse caisse, et la voix de Fabio qu'on sent très travaillée. Le refrain typiquement rhapsodien devrait ravir tous les fans. Je l'ai encore dans la tête au moment où j'écris ces lignes.
"Tempesta Di Fuoco" est dans la même vaine, mais chanté en italien. Assez surprenant ma foi, la langue natal du groupe étant d'ordinaire réservé aux balades les moins réussies de leur histoire.
Bon, je me rends compte que je suis en train de faire exactement ce que je voulais éviter en commençant ce commentaire, à savoir un track by track. Essayons de nous recentrer.
On arrive à "Ghosts Of Forgotten Worlds" qui nous propose une ambiance plus tendue, limite effrayante. Vraiment sympathique. On quitte le pays des bisounours pourfendeurs de dragons, ça fait du bien.
Le groupe tenait son sans faute jusque là, mais le milieu d'album est honteusement défiguré par "Anima Perduta". Quand je vous disais que l'italien était généralement réservé aux balades pourries. Ben là ça n'échappe pas à la règle. Ça dégouline de tous les côtés, c'est agaçant.
Heureusement que "Aeons Of Raging Darkness" est là pour nous remettre à notre place. RHAPSODY sait qu'on vient de le maudire pendant presque 5 minutes. Donc il nous balance l'un des tout meilleurs titres qu'il a jamais composé. Tout y est. C'est vrai que j'aurais vraiment aimé voir ce fameux projet Rhapsody In Black émerger. Je peux me consoler avec ce titre là. Entêtant, épique, rapide, mélodique, et même brutal. Le pauvre Fabio s'égosille comme jamais sur le refrain, tout en nous proposant également de merveilleuses lignes de chant clair. Un chef-d'oeuvre.
Vient ensuite la curiosité de l'album pour moi. "I Belong To The Stars" est franchement bizarrement fichue. Ses faux airs de balade, ses chœurs qui sortent de nulle part, cette basse qui ronronne agréablement, tout cela en crescendo pour un final dantesque impressionnant. Une expérience vraiment agréable.
"Tornado" aussi est une surprise. L'ambiance est de nouveau un peu plus pesante, plus sombre. Le chant black revient nous dire bonjour à cette occasion d'ailleurs. La guitare est bien kiffante aussi sur ce titre. Et puis déboule un refrain de bisounours qui a abusé de la guimauve. Surprenant oui. RHAPSODY joue avec nos nerfs et c'est tant mieux. Et pour couronner le tout, on ajoute là-dessus un joli solo de guitare court mais sympathique.
On tenait déjà là un bon album. Avec des faiblesses, mais un album qui tenait la route. Et j'étais déjà content de constater que ces vieux routards n'avaient pas planté le disque final de leur saga. Mais que dire devant la maîtrise de "Heroes Of The Waterfalls' Kingdom" ? J'en suis vraiment resté bluffé. On commence par une incursion folklorique gentillette avec flutiaux et violons, ça faisait longtemps donc on goûte le fruit avec plaisir. Mais rapidement, la machine s'emballe, et on s'éloigne de la fête de village pour se retrouver dans une grotte sombre, entouré de goules, avec pour seule défense notre épée bâtarde fermement serrée dans le poing. Et c'est partie pour l'enivrante fièvre de la bataille. On frappe d'estoc et de taille de part et d'autre, et on prend son pied. Grave. Porté par des chœurs fédérateurs, un refrain tout bonnement génial. On retrouve de nouveau la voix écorchée que j'affectionne tant, ce n'est jamais désagréable.
Puis survint l'interlude narratif tant redouté. Et nouvelle surprise, il n'est pas si mal placé que cela. Il passe bien dans l'ambiance générale. Il apporte un peu d'air à ce long morceau de presque 20 minutes et c'est peut-être salvateur.
Bon, vous l'aurez compris, j'ai adoré cet album. Il possède ses faiblesses, mais il possède des qualités telles qu'elles les font oublier aisément. Tellement bien que je lui met les 5 étoiles. C'est RHAPSODY quand même.
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le 24 Juin 2011 par DOGSAFFAIR
Voilà un album qui navigue entre l'excellent et le mauvais. Heureusement, c'est largement du premier côté que penche la barque. Seule finalement la balade "Anima Perdura" est vraiment nulle (quoique au prochain concours de l'Eurovision, ça peut le faire...).
Pour ma part, j'adore le côté extrême développé par le groupe et le chant black de Leone (génial "Aeons Of Raging Darkness" ; superbe "Tornado", malgré un refrain un peu pataud). Une voie d'avenir ? Je croise les doigts...
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le 23 Juin 2011 par FIFIX
Difficile de juger cet album... Pour ma part, je le trouve de la même trempe que son prédécesseur, quoiqu'un chouilla moins bon (ce qui n'engage que moi, n'étant pas vraiment un adepte du chant black de Fabio LIONE...). Il est vrai que l'album ne s'apprécie pas à sa première écoute ! Il est probablement l'un des skeuds les plus complexes qu'aient pu nous proposer les Italiens.
Néanmoins de bonne facture, l'album vient clore en beauté une saga qui aura su donner une réputation solide au groupe.
PS: énorme, GIGANTESQUE mention spéciale à la reprise de "Flash Of The Blade", que, personnellement, je trouve très réussie !
Note : 4/5.
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le 22 Juin 2011 par JULLIAN
Eh bien désolé, pour moi cela sera un 4,5 arrondi à 5 pour les raisons suivantes :
- Pour le dernier album de la saga, RHAPSODY montre probablement son degré de maturité le plus grand (technique + lyrisme)
- RHAPSODY surprend plus que sur le précédent ("Ghost Of Forgotten", "I Belong To The Stars").
- Le groupe met quelque peu son coté "childish" de coté pour une musique plus sombre et plus agressive.
- La pièce finale (bien que moins impressionnante que ce qu'on lit partout) est tout de même très réussie, et se conclut à merveille.
- Hormis la sempiternelle ballade pourrie desservie depuis quelques albums, le soufflet ne retombe jamais.
Pour ces quelques raisons générales, l'album mérite le 5. Fan depuis l'époque "Dawn Of Victory", je suis extrêmement heureux de renouer avec un groupe plus adulte. J'avais abandonné un peu avec "Triumph Or Agony", mais la doublette 2010-2011 est imparable, et même si ces derniers sont évalués a 4/5, je les recommande bien plus qu'un "TOA" mou du genou ou autres "SOEL 2".
Alors bon, les nostalgiques du pin pinnnn ponnn, ta ta taaaaaaa de "SOEL" (j'en suis pourtant fan) seront peut-être déçus du fait du caractère un peu "décousu" de certains morceaux (notamment à cause des parties de guitares très alambiquées) et de l'aspect moins direct que revêt l'album.
Les groupes mythiques ne font jamais l'unanimité avec leurs nouveaux albums à cause de l'existence des anciens qui sont cultes et inscrits dans la mémoire collective (Si METALLICA sortait un truc de la trempe de "Master" maintenant, ok je m'emballe, eh bien il y en aurait quand même qui gueuleraient, alors que personne ne moufte sur "Master").
J'essaie d'être objectif, et cet album est à mon avis leur meilleur. Cependant, pour atteindre l'extase et pour faire chier mon petit monde, j'imagine un simple album. Dans celui-ci, je trouverais une petite place pour "Reign Of Terror", "On the Way To Ainor" et "Lost In Cold Dreams" à la place de "Anima Perduta" et une autre. On aurait eu l'album à 6 sur 5.
Bon j'en fais trop. Pour conclure la chose, "From Chaos To Eternity" représente une évolution logique et complètement intelligente de la part d'un groupe tout simplement devenu meilleurs qu'à ses débuts.
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