CiC, ça ressemble un peu à un plat cuisiné qui mélangerait caca boudin et fraises tagada. Du coup, c'est un peu dur à digérer au premier abord. Et c'est effectivement bizzzzare.
Etrange, des bidouillages rigolos, du disco ou du méchant death metal qui crabouille la tétête. C'est bariolé et froid en même temps, Mickey Mouse aux pays des scatophiles dépressifs (bientôt en version happy meal).
Alors, l'originalité, c'est pas mal, mais tout ne parvient pas à m'accrocher sur ce disque (les deux zz de bizzarre, c'est peut-être parce que ça m'endort aussi un peu par moments?). Un peu foutoir, un peu "loup y es-tu? j'me suis perdu dans la profonde-fonde forêt" (même si les happy happy birds in the white white snow, c'est culte culte).
Peut-être parce que je ne suis pas fan de disco à la base ou tout simplement, bien que mon ouverture d'esprit soit suffisament dilatée pour qu'on puisse y insérer des battes de baseball, parce que tout ne me botte pas intégralement.
Mais enfin, c'est quand même plutôt bon, des titres comme "in darkness dwells twice" ou "she-male whoregasm" sont plutôt accrocheurs, les idées qui puent l'ule épicent l'écoute. A écouter pour se faire une idée.
Cela dit, prévoir des couches-culottes au cas où, quand même.