Un album iconique dans le monde du Rock d'où sont parties de multitudes de branches. La New Wave la plus sombre, BAUHAUS, CHRISTIAN DEATH, la new-wave grand public, DEAD OR ALIVE, DEPECHE MODE - et en France, on a commis l’irréparable dans ce domaine - l'Électro-Rock, voire la House la plus dansante après la fin du groupe et sa renaissance en NEW ORDER, la musique industrielle de KILLING JOKE et consort, puis le revival Rock des années 2000, INTERPOL ayant fait sa carrière avec "Disorder", et d'une manière plus diffuse, le monde du Metal...
Plus diffuse parce qu'effectivement, il n'y a pas grande chose de métal dans la musique de JOY DIVISION, sa batterie sèche et minimaliste, sa basse pré-dominante, sa guitare toutes en angles et son chant décharné. Ca se joue dans l'imagerie, la sombritude des paroles, l'amour de la dépression, le romantisme de la solitude. Tout cela a irradié le Grunge, le Nu Metal, le Black Metal, le Metal Industriel.
Ça, c'est entendu, mais comme tout disque ayant marqué son époque, objectivement, sans l'affect de l'histoire, est-ce vraiment un grand disque de musique?
Oui.