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Paradise Lost
Paradise Lost
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le 30 Décembre 2017 par BALAAM


Ce disque est la parfaite rencontre entre les mélodies sombres et la puissance des guitares. Chaque morceau a sa propre personnalité mais le tout est d'une totale cohérence et l'ambiance reste uniformément ténébreuse (On est évidemment loin du Doom mais les ténèbres peuvent avoir divers aspects).

Selon moi, aucun morceau ne ressort réellement du lot mais c'est justement car ils sont nombreux à être très bons et qu'il n'y en a aucun de faible. Je mentionnerai tout de même "Redshift". "See my dreams; they're not like anyone's": cette phrase me donne des frissons tant elle résume ce qui me lie au Metal et à PARADISE LOST en particulier.

le 04 Août 2016 par CLANSMAN57


La logique voudrait que le groupe soit encore plus puissant ici que sur "Symbol Of Life", mais bizarrement, je le trouve plus posé que ce dernier.

Metal oui, mais bien Pop également, bien que l'électronique ne soit plus tellement utilisée, une facette plus "symphonique" est développée sur cet éponyme( samples de choeurs, cordes qui tissent une symphonie "misérable").

Le chant se fait également plus "misérable", moins gahanien dans l'ensemble, Greg semble nostalgique des mélodies de "Draconian Times"... ses lignes de guitare sont dans l'esprit de l'opus de 95, c'est d'ailleurs ces mélodies qui tirent l'album vers le haut.

Je m'évade moins que précédemment, j'ai l'impression que c'est pas toujours aussi abouti que ça le voudrait, bien que tous les titres s'écoutent.
Il y a tout de même un sentiment de manque.

Un bon album des Anglais, mais pas un indispensable à mon sens.


le 16 Mars 2011 par SEB


Un album que j'avais bien accueilli à sa sortie car on parlait déjà du renouveau de PARADISE LOST inexorable tant la voie empruntée par "Host" n'était pas viable et tant leur musique jadis pleine d'émotion était devenue vide de tout sens. Aujourd'hui je me rends compte à quel point le renouveau était encore loin et il faudra encore attendre 2 ans voir même 4 ans pour voir PARADISE LOST pleinement renaître de ses cendres.
Pourtant c'était pas trop mal parti avec un "Don't Belong" qui démarre un peu comme un "Embers Fire" ou un "Enchantment". Puis s'ensuivent les titres, on sent le son un peu plus musclé comme à chaque album qui suit "Believe In Nothing", en écoutant "Red Shift" on se croirait presque revenu au meilleur de "One Second" avec un titre que je n'avais pas entendu aussi bon depuis très très longtemps. De même qu'avec "Sun Fading", on se croirait presque de retour à l'époque bénie avec un son doom toujours caractéristique du groupe.
Oui on se croirait "presque" ...
Le problème c'est ce "presque" car ça sent toujours beaucoup trop le "Host" et finalement l'album avec le temps est bien fadasse et beaucoup trop de titres sont vraiment trop moyens. Même "Symbol Of Life" n'avait pas cette inégalité sur l'intégralité de la galette.
Finalement PARADISE LOST n'aura pas été capable d'accoucher de l'album de la renaissance, c'était encore trop tôt ...

le 03 Février 2011 par AKASH


Et personne n'a vu le changement de batteur pour cette baisse de régime ? M'enfin, c'est bel et bien Lee Morris qui donnait le souffle magique à tous ces chœurs d'avant son départ et ce depuis "Draconian Times"... Bon sang, ses goûts musicaux n'étaient pas du goût de la paire Holmes/Mackintosh, mais qu'est-ce qu'il assurait le mec !!
Comme Dave Lombardo disait dans une de ses "drum clinics", le batteur est celui qui pousse les titres, et si vous n'avez pas rencontré la perle rare (comme ici, avec Lee Morris), vous allez galérer ferme pour pondre votre hit ! Preuve à l'appui.
Même SLAYER en a souffert pendant le "congé" de Dave Lombardo, pas vraiv?
Même chose pour CATHEDRAL après le départ de Mark Wharton...

le 16 Mai 2010 par LUDOVICO


Les albums moyens sont les plus difficiles à chroniquer. Et celui-ci l’est vraiment. A un point tel d’ailleurs qu’il m’est assez difficile de savoir si je l’aime ou pas.

Il faut en convenir, cet album démarre assez mal avec les quatre premiers titres qui sont vraiment très poussifs et qui laissent un arrière-goût de vieux ; ça sent le rance et le moisi. Quelques sursauts viennent réveiller l’auditeur avec quelques lignes de guitare assez inspirées mais au son trop criard.

L’album décolle avec “Forever After“ ou PARADISE LOST décide enfin de se réveiller en nous proposant avec les titres suivants des morceaux au rythme plus soutenu et au son de guitare plus heavy et acéré comme sur “Laws Of Cause“ qui est de très loin le meilleur titre de “Paradise Lost“ (l’album, hein, pas le groupe).

Et après, le assez rapide et moyen “All You Leave Behind“, le groupe semble retomber dans une certaine léthargie et se rendormir jusqu’à la fin de l’album.

C’est vraiment dommage car tous les morceaux contiennent des moments très intéressants et inspirés mais ils ne parviennent pas à tenir la distance. De plus, cet album a le cul entre deux chaises comme s’il s’efforçait sans succès d’effectuer une synthèse entre “Draconian Times“ et “Host“.

Une tentative de retour aux sources qui s’effectue trop en douceur et un album de transition pour PARADISE LOST, qui après avoir changé, avec courage, d’orientation musicale (initiative que je salue), rate son virage à 180°.

En attendant “In Requiem“, un 3/5 pour signifier à PARADISE LOST que rien n’est perdu et qu’il faut garder courage.













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