Chef d'oeuvre absolu.
A condition d'être patient, comme souvent avec les grandes oeuvres, qui plus est, sortent de l'ordinaire.
Avec le recul, même le long titre ambiancé, "The Death Of Music", deviendra ultime alors qu'au départ, c'est pas si évident de rentrer dedans...
Il y a effectivement quelque chose de divin qui s'échappe de cette Musique, on s'évade très loin pendant ce long périple.
Il est bien entendu question de l'océan ici, le titre de l'album l'indique, ainsi que la pochette, l'intérieur du livret, l'atmosphère globale du skeud...
Oh on est pas enseveli dans les profondeurs, non, on plane au dessus de cette surface cristalline, on n'ose pas la pénétrer, on préfère imaginer son contenu et ses milles trésors, de peur de souiller cette merveille.
Si l'on se fondait dans cette dernière, on déclencherait sans doute une mauvaise réaction à cette masse d'un bleu impénétrable.
Je me demande même si cette étendue ne se trouve pas sur une autre planète.
Un océan avec une odeur spirituelle.
Je me souviendrais toujours de mon premier contact avec l'artiste, sur un sampler HR Mag, "Life" était représentée...
Je n'avais jamais rien entendu de tel, c'était étrange et beau.
Lorsque je faisais écouter ce titre à d'autres personnes, j'avais droit à des grimaces en retour...
Bref, heureusement que bien plus tard, j'ai fini par accéder à ce "Biomech".
Non vraiment, il devient encore meilleur avec le temps celui là, c'est incroyable.
Un disque comme on en entend pas souvent, on touche carrément au spirituel lorsqu'on l'écoute...
Génie musical, même pas la peine de discuter pour le coup.